LerĂȘve est une perception objective de la rĂ©alitĂ©, la seule qui puisse nous permettre de discerner le mensonge intrinsĂšque Ă  la rĂ©alitĂ© subjective de l’état de veille : Culture, Ă©ducation, conditionneÂŹment, croyances, intox, projections, certitudes, peurs, culpabilitĂ©, mauvaise foi, convoitise, jalousie.
Alexander Spatari via Getty Images "Nous sommes submergĂ©s de soft power amĂ©ricain sĂ©ries, films, marques, alimentation, etc. Je voulais voir tout ça de mes propres yeux!" Photo d'illustration Alexander Spatari via Getty Images Alexander Spatari via Getty Images Je suis parti une quinzaine de mois aux États-Unis, dans la rĂ©gion de Los Angeles en Californie. À la fin de mes Ă©tudes, je ressentais un rĂ©el besoin d’aller voir ailleurs. J’ai rejoint mon Ă©cole de commerce en master 1, et n’avais donc pas eu l’occasion de faire un stage Ă  l’étranger. Je ressentais comme une frustration lorsque mes amis me racontaient leur stage en ThaĂŻlande, au Mexique, en Australie, etc. Je ressentais que ma formation n’était pas finie, j’avais besoin de vivre ça avant de m’installer pour de bon vivre une expĂ©rience unique, qui Ă©largirait mon “champ des possibles” et que je serais fier de raconter Ă  mes enfants plus tard. Pourquoi les États-Unis? Avant tout par opportunisme! DĂšs le choix de mon apprentissage pour deux ans de master, j’avais choisi mon entreprise car mon maĂźtre d’apprentissage m’avait parlĂ© des possibilitĂ©s d’évolution Ă  l’étranger, notamment aux US. Je n’idolĂątrais pas les États-Unis dans l’ensemble, cependant j’étais curieux de comprendre pourquoi les AmĂ©ricains Ă©taient d’aussi bons entrepreneurs, en plus d’ĂȘtre sĂ»rement les meilleurs marketeurs au monde. Je voulais voir comment on fait des affaires au pays de l’oncle Sam. Et puis, nous sommes submergĂ©s de soft power amĂ©ricain sĂ©ries, films, marques, alimentation, etc. Je voulais aussi voir tout ça de mes propres yeux! Alors qu’en Europe, les banques Ă©valuent votre profil financier en fonction de vos revenus, votre Ă©pargne et vos garanties, ici, on regarde votre "credit score" ce que vous dĂ©pensez et les crĂ©dits que vous faites. Le volontariat international est la voie idĂ©ale pour s’adapter Ă  l’étranger. Je ne dirais pas que je suis parti comme un coq en pĂąte, mais presque. Pourquoi? Car il m’a permis de m’affranchir des dĂ©marches liĂ©es au VISA, Ă  la santĂ© ou aux assurances; ce qui n’est pas si simple lorsque vous arrivez au États-Unis sans credit score. Concernant le revenu, mon indemnitĂ© comme tous les Volontariats Internationaux Ă©tait indexĂ©e sur le niveau de vie locale. Tout compris, je touchais autour de € par mois. Pour vivre en cĂ©libataire, sans dĂ©penses de santĂ©, assurances, voitures, impĂŽts, ce salaire est plutĂŽt confortable. Si vous ĂȘtes AmĂ©ricain, vous ĂȘtes dans la moyenne. Le credit score Le systĂšme bancaire est trĂšs diffĂ©rent du nĂŽtre. Alors qu’en Europe, les banques Ă©valuent votre profil financier en fonction de vos revenus, votre Ă©pargne et vos garanties, ici, on regarde ce que vous dĂ©pensez, et les crĂ©dits que vous faites. Plus vous avez de dĂ©penses mensuelles et de crĂ©dits, plus votre profil est bon! Beaucoup de personnes paient leurs dĂ©penses via des cartes de crĂ©dit, puis remboursent via leur compte bancaire afin d’augmenter leur assiette de dĂ©penses. Ce qui compte, c’est de payer vos factures! Plus vous dĂ©pensez, plus vous ĂȘtes solvable, et donc digne de confiance. Le choc culturel Le dĂ©paysement fut total tant les modĂšles de sociĂ©tĂ© français et amĂ©ricain sont aux antipodes. La France est un pays latin, c’est dans notre culture de dĂ©battre des rĂšgles, les remettre en question, les contester, en chercher les limites. Eux sont anglo-saxons, les rĂšgles sont les rĂšgles, et on ne joue pas avec! En Californie, si vous ĂȘtes pris pour DUI driving under influence, c’est d’amende, plus 5000$ de frais de justice Ă  votre charge. En excĂšs de vitesse, vous paierez 50$ par mph au-dessus de la limite, en plus d’un Ă©ventuel forfait. Il est Ă©galement interdit de fumer Ă  proximitĂ© des restaurants, des Ă©coles, dans les parcs, voire dans certaines villes entiĂšres. Les États-Unis sont le pays de la libertĂ©, et c’est sĂ»rement cette notion qui dĂ©finit le mieux le rĂȘve amĂ©ricain. Cependant, celle-ci ne doit pas impacter celle des autres. La sĂ©curitĂ© est une dimension trĂšs importante dans la sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine la plupart des AmĂ©ricains possĂšde d’importants systĂšmes de surveillance trĂšs Ă©laborĂ©s par rapport Ă  ce que nous avons en Europe, et les armes sont un hobby Ă  part entiĂšre comme pourraient l’ĂȘtre les jeux vidĂ©o, la pĂȘche ou le jardinage. Un pragmatisme Ă  toute Ă©preuve MĂȘme en Californie, j’ai trouvĂ© les gens trĂšs terre-Ă -terre au dĂ©but. Ils sont trĂšs centrĂ©s sur l’argent, c’est une vraie religion. Alors que le placement prĂ©fĂ©rĂ© des français est le livret A bien qu’il ne rapporte rien, eux sont trĂšs avertis au niveau de l’éducation financiĂšre. Tout est trĂšs libĂ©ral chaque annĂ©e vos contrats d’assurance, de couverture sociale, sont ajustĂ©s en fonction de votre situation, mais Ă©galement de la situation macro-Ă©conomique du pays. La plupart des gens sont bien plus avertis que nous en Europe, et suivent de prĂšs ou de loin les actions et les marchĂ©s financiers. Beaucoup de services ont des prix variables qui s’ajustent trĂšs vite en fonction de la conjoncture oĂč des Ă©vĂ©nements. Par exemple Ă  Los Angeles, les parkings affichent tous un flat rate, qui double ou triple le week-end ou pour un Ă©vĂ©nement! J’ai eu du mal au dĂ©but avec ce “manque de romantisme” sĂ»rement naĂŻf de ma part. Cependant, on comprend bien mieux leur mode de fonctionnement en se mettant Ă  leur place. Dans la rĂ©gion de Los Angeles, il vous faut au bas mot un demi-million de dollars pour acheter un beau F2. Si votre enfant souhaite devenir mĂ©decin, il lui faudra dĂ©bourser un bon demi-million de dollars Ă©galement qu’il gagnera en 1 an une fois diplĂŽmĂ© cependant. Plus globalement, la plupart des personnes qui font des Ă©tudes s’arrĂȘtent Ă  la licence, et envisagent le master bien plus tard comptez l’annĂ©e de master. Le coĂ»t du financement est Ă©galement trĂšs important, et c’est sĂ»rement ce qui a fait pencher la balance vers un dĂ©part en ce qui me concerne. Alors que la moyenne des prĂȘts immobiliers Ă©tait de 1,3% en France en 2019 avec 10% d’apport nĂ©cessaire, ils Ă©taient au-dessus de 3% ici, avec 20/25% d’apport nĂ©cessaire. Mon colocataire pharmacien a fait un prĂȘt Ă©tudiant garanti par l’État Ă  6% d’intĂ©rĂȘts
 AprĂšs le coronavirus, alors que la FED a baissĂ© ses taux Ă  0, mettant ainsi les banques amĂ©ricaines dans les mĂȘmes conditions que les banques europĂ©ennes, les taux ne sont descendus qu’à Alors que les besoins primaires que sont l’éducation, la santĂ©, le logement, sont fournis ou encadrĂ©s par l’État en France, c’est un vrai enjeu pour la plupart des gens aux États-Unis, laissĂ©s Ă  la merci des banques et sociĂ©tĂ©s privĂ©es. Le travail Bien entendu, il faut comparer ce qui est comparable. Alors qu’en France la crĂ©ation d’emploi est un enjeu central depuis bientĂŽt deux dĂ©cennies, le marchĂ© du travail amĂ©ricain est une ruche d’opportunitĂ©s. Le code du travail Ă©tant bien plus flexible, les entreprises amĂ©ricaines s’adaptent trĂšs vite Ă  la conjoncture, et il y a beaucoup de turnover. Il y a Ă©normĂ©ment d’offres, de trĂšs belles opportunitĂ©s et pas de plafond de verre. Les entreprises amĂ©ricaines proposent globalement de trĂšs bons salaires comparĂ©s Ă  la France; en revanche vous n’y aurez que deux semaines de vacances par an. Les armes sont un hobby Ă  part entiĂšre comme pourraient l’ĂȘtre les jeux vidĂ©o, la pĂȘche ou le jardinage. Pas mal d’entreprises proposent des semaines supplĂ©mentaires en fonction de votre anciennetĂ©, ainsi la plupart des AmĂ©ricains attendent souvent 30 voire 40 ans passĂ©s avant d’effectuer de longs voyages pour leurs vacances, visiter d’autres rĂ©gions du monde. C’est Ă©galement Ă  mon avis la raison pour laquelle les AmĂ©ricains sont plus fermĂ©s sur eux-mĂȘmes en plus de leur situation gĂ©ographique, ils ne prennent la plupart du temps qu’un ou deux jours pour profiter d’un long week-end. Petite anecdote lorsque j’ai pris 5 jours de congĂ©s aprĂšs 6 mois de contrat VIE, la plupart des gens pensaient que j’avais Ă©tĂ© virĂ© ou que j’avais quittĂ© l’entreprise...! Concernant le travail mĂȘme, j’ai apprĂ©ciĂ© un management trĂšs proche du terrain, et trĂšs concret. Il y a une vraie culture du rĂ©sultat au travail. Lorsque vous avez une target, un objectif, il faut l’atteindre! Et si ce n’est pas le cas, votre backup a intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre solide, pas d’excuses. Ils sont Ă©galement trĂšs hardworking, ils n’ont pas peur de faire des heures, le travail doit ĂȘtre fait. Plusieurs de mes collĂšgues avaient Ă©galement des side-business, et y passaient plusieurs heures le soir aprĂšs leur travail Ă  temps plein ou le week-end. On veut rĂ©ussir, et on s’en donne les moyens. Seul petit bĂ©mol le manque de sĂ©curitĂ© peut parfois privilĂ©gier les stratĂ©gies individuelles au sein de l’organisation. La nourriture Pour finir, j’aimerais dire un petit mot sur l’alimentation afin de dĂ©mentir quelques idĂ©es reçues. Lorsque l’on pense nourriture aux États-Unis, la premiĂšre image qui nous vient est celle des burgers/fast-food. Lorsque vous faites vos courses, les fruits et lĂ©gumes sont certes chers et souvent de qualitĂ© moyenne. Et oui, les denrĂ©es les plus accessibles sont souvent les plus mauvaises en termes de nutrition. Cependant, c’est dans leur culture de manger dehors le midi. Et alors qu’en France le choix se limite souvent aux boulangeries/burger/kebab, ou alors une salade ridicule au supermarchĂ©, j’ai dĂ©couvert une variĂ©tĂ© incroyable en Californie. L’offre est bien plus dĂ©veloppĂ©e. Entre 5 et 10$, vous pouvez certes manger un burger qui transpire l’huile, mais il y a Ă©galement de nombreux concepts trĂšs sains, tels que les poke, Fish and Grill, Flame Broiler et autres, qui vous permettent de manger sainement et protĂ©inĂ© avis aux sportifs. J’ai eu l’occasion de rĂ©aliser un tour du monde culinaire sans bouger de la Californie, en passant par tous les pays d’Asie, le Mexique ou l’AmĂ©rique du Sud. Et tous sont trĂšs bien rĂ©fĂ©rencĂ©s, vous pouvez la plupart du temps voir les avis, la carte, et les photos des plats avant d’y aller. Le service est rapide, et les portions gĂ©nĂ©reuses, c’est trĂšs apprĂ©ciable. En conclusion... Mon expĂ©rience en Californie fut trĂšs enrichissante, et je suis ravi de l’avoir vĂ©cue. Elle m’a permis de prendre un certain recul sur ma vie que j’aurais peut-ĂȘtre mis une dizaine d’annĂ©es Ă  acquĂ©rir. Cependant, le rĂȘve amĂ©ricain proposĂ© par les États-Unis –essentiellement basĂ© sur la libertĂ© et le libĂ©ralisme– ne correspond pas Ă  mon idĂ©al de vie. En Ă©tant Français, rien que le fait de ne pas avoir Ă  payer ses Ă©tudes reprĂ©sente un certain avantage comparatif. Si vous voulez partir, je vous invite Ă  ne pas regarder que les success stories, mais Ă  prendre un peu de recul en contactant d’autres expats qui ont fait l’expĂ©rience avant vous, et pourront vous donner de prĂ©cieux conseils. A voir Ă©galement sur Le HuffPost Donald Trump revendique sa victoire et accuse Joe Biden de fraude
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Oui, je sais 
 ça fait dĂ©jĂ  un moment que l’heure du bilan a sonnĂ© 
 nous sommes en 2018 
 mais cette annĂ©e 2018 va ĂȘtre trĂšs forte en changements alors peut-ĂȘtre la repoussai-je 
 je ne sais pas trop 
 Mais voilĂ , nous sommes ici depuis mars 2015 donc plus de 2 ans, presque 3 mĂȘme 
 wahou, c’est si vite passĂ© 
 Alors, oui, une petite rĂ©trospective sur ces presque 3 annĂ©es amĂ©ricaines 
 Ah 
 avant que j’oublie 
 allez vous faire chauffer un thĂ© ou cafĂ© et pourquoi des petits gĂąteaux 
 ça va ĂȘtre long .. bah oui, 3 ans sur un article, Ă©crit pas une bavarde
 c’est forcĂ©ment long 
 Allez, je commence par le cĂŽtĂ© cauchemar, dans un ordre totalement alĂ©atoire les diffĂ©rences d’éducation importantes le good job Ă  tout va 
 on en peut plus !!!
 souvenez-vous, j’en parlais lĂ  
. car avec modĂ©ration, ce good job est tout Ă  fait honorable ! les repas des enfants la cantine scolaire ou la f*** lunch box !! MĂȘme si, je dois bien l’avouer .. je ne fais pas souvent des lunch box car manque de temps et il ne mange pas vraiment mieux
 Et puis, il faut dire aussi que nos 2 garçons se sont habituĂ©s Ă  certains aliments qu’ils ne mangeaient pas avant 
 donc, oui, je ne suis pas parmi ces mĂšres formidables qui prĂ©parent des menus ultra Ă©quilibrĂ©s le midi 
 non, je suis la mauvaise mĂšre qui le laisse manger cette mal-bouffe 
 et qui se rattrape le soir et week-end en mangeant Ă©quilibré  le prix de la daycare, c’est la crĂšche, souvenez-vous 
 aprĂšs deux ans , non, on ne s’habitue toujours pas Ă  payer si cher tous les mois
 et en plus, 3$ supplĂ©mentaires par semaine pour 2018 !! Bonne annĂ©e !!! Vous allez me dire .. on est plus Ă  3$ prĂšs 
. Pour rappel 228$ par semaine 
 le manque de vacances et donc la fatigue accumulĂ©e des enfants et toute personne qui a des enfants sait qu’un enfant fatiguĂ© est un enfant ch**** !!! Et ici, ils le sont fatiguĂ©s enfin .. ch *** mais non .. bref 
 lequel est en premier, je sais plus trop en fait !! .. bon ok, ils sont les deux !! Mais aussi pour nous et nos envies de dĂ©couvertes du pays ça nous fait toujours court pour partir Ă  l’aventure !! car souvenez vous du rythme scolaire le coĂ»t de la vie oui, ici, tout est trĂšs cher sauf l’essence et les vĂȘtements bon, ok 
 un gros point ++++ pour ces dĂ©penses !! mais j’avais Ă©crit Ă  ce propos ici. Attention aux mauvaise langues n’entendez pas ça comme une plainte 
 oh non !!! On ne se plaint pas du tout !! Mais juste, pour les futurs expats, soyez bien conscients de ce point ! la santĂ© bah oui, ici, ton fils a une angine, il t’en coĂ»tera plus de 120$ 
 et puis, les Ă©coles demandent plus de vaccins, point sur lequel je ne suis pas vraiment d’accord 
 mais bon .. on fait avec ! Et puis, psychologiquement, ĂȘtre dans un pays oĂč tu sais que bon nombre n’ont pas accĂšs aux soins correctement, ça m’attriste
 surtout au 21Ăšme siĂšcle et dans un pays comme les USA ! le travail le mode de travail est trĂšs diffĂ©rent du mode europĂ©en, vraiment et ce choc culturel, on ne s’y attendait pas .. oh non 
 Ici, tu peux ĂȘtre en caisse et attendre ton tour parce que la caissiĂšre finit sa conversation avec sa copine caissiĂšre d’à cĂŽtĂ© et toi, 
. bah tu attends 
 et personne, personne ne rĂąle ou quoi 
 personne !! Les gens attendent patiemment leur tour sans broncher !! Seule moi, dans ma petite tĂȘte, je me dis oh la la, si c’était en France, elle serait virĂ©e depuis longtemps! » Ok, ce n’est pas partout ni tout le temps mais rĂ©guliĂšrement quand mĂȘme 
 j’espĂšre ne pas me fĂącher avec de mes lecteurs qui vĂ©nĂšrent le travail amĂ©ricain
 Vivre ici apporte donc un certain apaisement au niveau du temps, on prend plus le temps de vivre, je trouve 
 et perso, j’apprĂ©cie ne pas ĂȘtre poussĂ©e aux caisses et avoir le temps 
 mais 
 
. travailler avec des amĂ©ricains peut s’avĂ©rer compliquĂ© car nous n’avons pas le mĂȘme sens des prioritĂ©s, ni le mĂȘme sens du travail, ni la mĂȘme conscience professionnelle, ni la mĂȘme volontĂ© de dĂ©cision 
 bref, un vrai choc culturel professionnel !!! Et ceci dans de trĂšs nombreux domaines 
 puisque nous avons Ă©changĂ© sur ce point avec de nombreux europĂ©ens dans des domaines professionnels diffĂ©rents !! Mais voilĂ , c’est comme ça ici !!! Sachez le avant de venir !! Car pour nous, on ne l’avait pas imaginĂ© 
 le manque de mode de garde pour sortir ou partir en week-end ou juste ĂȘtre sans nos cheeeerrrrs enfants 
 sans que la soirĂ©e nous coĂ»te un bras !!! Et je dis pas ça que pour nous, mais pour eux aussi !! Ces moments de coupure, entre autres chez les grand-parents sont nĂ©cessaires des 2 cĂŽtĂ©s!! Chacun recharge les batteries et on repart sur de bonnes bases !! Et bien ici, on a pas 
 alors qu’on en avait l’habitude ! et franchement, ça manque 
. la consommation Ă  grande Ă©chelle pour tout, tout le temps
. un exemple ici les anniversaires ne sont que rarement chez l’enfant, mais plutĂŽt dans un centre, un complexe, une piscine ou peu importe, mais tout ça pour un prix exorbitant !!! Oui, oui, vous allez me dire .. moi aussi, je suis une grande consommatrice et non, je ne nie pas du tout !! j’assume pleinement !! Mais je parle surtout de la consommation exagĂ©rĂ©e pour leurs enfants l’enfant Roi, c’est bien ici !! MĂȘme si les nĂŽtres sont ultra gĂątĂ©s.. ici, on se retrouve dans la case des petits joueurs !! 😉 Mais non, y a aussi des points positifs et de nombreux mĂȘme !!! Allez, c’est parti Et pour le rĂȘve On parle TOUS anglais! Bon, okay, plus ou moins mais toute la famille a fait de gros progrĂšs en anglais Pirate est totalement bilingue, avec une vrai accent amĂ©ricain
 Boubou quant Ă  lui comprend parfaitement les 2 langues mais continue de les mixer quand il parle, ce qui nous donne de jolies crĂ©ations Boubou ne court pas, il couning » condensĂ© entre courir et running, il va au plus simple, il dit please », c’est bien plus simple que s’il te plaĂźt » , il a donc créé son propre langage que parfois 
 lui seul comprend 
, mais il joue en anglais et se raconte ses histoires en anglais Ă©galement 
 D’ailleurs, entre eux, ils jouent quasi intĂ©gralement en anglais !! Et ça, oui, c’est super chouette !!! Pour moi, je peux dire que j’ai bien progressĂ© aussi je peux rĂ©pondre au tĂ©lĂ©phone sans problĂšme, je peux appeler aussi sans problĂšme pour des soucis internet, des rĂ©servations 
 bref, le tĂ©lĂ©phone n’est plus un cauchemar ! Et pour finir, LUI peut suivre des conversations totalement en anglais sans ĂȘtre perdu ! les VOYAGES vous connaissez mon goĂ»t prononcĂ© pour les dĂ©couvertes et les voyages et c’est vrai qu’ici, je suis gĂątĂ©e !!! On visite beaucoup de villes, Ă©tats, parcs et c’est pas fini ! Ma collection de tasse ne s’arrĂȘte plus 
 le placard devient trop petit 
 Bah oui
 Notre formidable road-trip en camping car, cet Ă©tĂ©, a Ă©tĂ© magique .. rien que d’y penser, j’en ai encore des frissons !! Et puis, d’autres voyages en prĂ©vision cette annĂ©e
 on nous arrĂȘte plus !! Quand je pense Ă  tout ce que nous avons eu la chance de voir, je n’y crois pas moi mĂȘme la Floride cĂŽtĂ© Sud Est, Chicago, Boston, New York, Philadelphie, Washington DC, Shenandoah National Park, les Everglades, le grand Ouest, les chutes du Niagara, la cĂŽte Est, de nombreux State Park
 j’en passe 
 mais quelle chance !!! on a des amis !! on peut pas non plus dire qu’ils sont hyper nombreux 
 mais on a la chance de les avoir 2 couples avec lesquels on passe de trĂšs bons moments !! Bon, mĂȘme si je l’avoue 
 ce point reste mitigĂ© 
 nous Ă©tions seuls pour le Nouvel An .. ici, ils accordent une trĂšs grande importance Ă  la famille, plus qu’aux amis
 et en France, je dirai que c’est un peu l’inverse
 Et puis, on a pas les mĂȘmes habitudes de vie, faut bien l’avouer
 quand eux sont debout le dimanche Ă  6h30 car leur fille est rĂ©veillĂ©e et veut aller dans tel ou tel parc et qu’ils s’exĂ©cutent .. et bien 
 nous, on dort encore et on s’active plus en fin de matinĂ©e.. bah oui, c’est le week-end !! on fait des dĂźners internationaux durant lesquels il y a de nombreuses nationalitĂ©s 
 et ça, j’adore !!! On apprend diffĂ©rentes cultures, diffĂ©rents modes de vie, des belles rencontres, mĂȘme si cela ne va pas plus loin 
. et, faut bien l’avouer, on se dit au fond de nous wahou, la classe !! on peut discuter des heures avec des Ă©trangers anglophones sur n’importe quel sujet !! » le service client et aprĂšs-vente on peut acheter, essayer, mĂȘme porter si on veut .. et puis tout simplement ramener! Parfois, mĂȘme sans ticket, sans Ă©tiquette..sans rien 
 Ils sont toujours hyper avenants, toujours souriants, toujours causants .. bref, de ce point de vue, je pense que le service français peut revoir sa copie 
 sauf chez DĂ©cathlon oĂč le service client est trĂšs bon 
 Et aussi l’amplitude horaire pour tout les magasins, les banques, les centres commerciaux, les supermarchĂ©s 
 TOUT est ouvert 7 jours sur 7 !! et parfois 24 heures sur 24 pour certains supermarchĂ©s ! l’optimisme ambiant ici, tout le monde est toujours souriant, tout le monde voit toujours le verre Ă  moitiĂ© plein, tout le monde est toujours ultra poli.. et oui, moi, je trouve ça plaisant !! et en plus, je trouve que c’est contagieux d’ĂȘtre toujours face Ă  des gens enthousiastes et heureux de vivre !! Et peut-ĂȘtre que depuis que je suis ici, je vois plus le verre plein que vide ou alors juste je m’en rends plus compte ou vraiment, ils ont dĂ©teint !! Et de ce point de vue, ça, c’est chouette !! Vraiment, essayer de ne cĂŽtoyer que des gens heureux 
 vous verrez, vous sentirez aussi ce bonheur vous attraper au quotidien 
 les fĂȘtes ici, les fĂȘtes sont cĂ©lĂ©brĂ©es, idolĂątrĂ©es, vĂ©nĂ©rĂ©es et consommĂ©es !!! Et moi, j’adore !! bah oui, j’adore dĂ©corer ma maison au fil des saisons mĂȘme si ça sert Ă  rien selon certains rĂąleurs français, voir le point prĂ©cĂ©dent!!, j’adore vivre l’ambiance de NoĂ«l pendant plus d’un mois, j’adore faire la fĂȘte et avoir cet esprit festif !! Ca aussi, c’est un autre point qui me colle plutĂŽt bien !! les vĂȘtements bon .. en voilĂ  un autre rĂȘve » qui me colle bien !!! Bon, ça, LUI aurait pu s’en passer
mĂȘme si, en fait, il est comme moi !! Mais on peut dire que oui, notre dressing s’est bien rempli et que lui aussi devient trop petit 
 Va vraiment falloir faire quelque chose avec tous ces Ă©lĂ©ments qui rĂ©trĂ©cissent 
 Et oui, depuis que nous sommes ici, nous portons des grandes marques enfin, pas du Gucci, Chanel ou Versace
 non plus tous les 4 alors qu’avant, jamais, jamais, je n’ai jamais portĂ© du Guess, ni du Calvin Klein, ni mĂȘme un Levis 
. et maintenant et bah oui, je me fais plaisir et tout ça pour le prix du Kiabi parfois 
 Demandez Ă  nos invitĂ©s tiens .. si c’est pas valable !!! hihihi 😉 le cĂŽtĂ© ludique et encourageant de l’éducation je trouve que les enfants apprennent plus par le jeu et le fun » comme ils disent ici !! J’avoue ne pas avoir beaucoup de recul puisque je n’ai pas vraiment connu l’école en France si ce n’est la maternelle 
. mais il me semble que la maĂźtresse laisse plus de place aux jeux! Et puis, j’ai aussi le sentiment qu’il y moins de stress ou d’apprĂ©hension pour les enfants Ă  prendre la parole devant la classe, contrairement Ă  la France oĂč faire un exposĂ© est synonyme de nuit blanche, d’angoisse, de joues rouges, d’ongles rongĂ©s et de voix tremblante. Ils mettent aussi en avant les bons Ă©lĂšves sans laisser les autres 
 mais ils savent valoriser, contrairement Ă  la France qui va te dire oui, il travaille bien, qu’il continue » et point ! Ici, l’enfant est affichĂ© sur le tableau d’honneur de l’école, des petites cĂ©rĂ©monies sont organisĂ©es et les enfants plus faibles sont fortement encouragĂ©s pour y arriver eux aussi 
 les invitĂ©s oui, alors lĂ  
 on est super bons dans le domaine !!! 2017 aura comptĂ© 12 adultes et 6 enfants en visite Ă  la maison sur une dizaine de semaines chez nous ! Ce qui nous a fait des invitĂ©s tous les mois entre avril et novembre 
. Et 2018 s’annonce encore plus chargĂ©e puisque ça recommence dans quelques jours
. Et oui, ça, ça fait partie des trĂšs gros points positifs de cette aventure car oui, on adore recevoir Ă  la maison, mais aussi on se dit qu’on a offert » la possibilitĂ© Ă  de nombreux amis ou famille de venir nous voir et de venir visiter un petit bout d’AmĂ©rique 
 et ça, c’est formidable !! la mĂ©tĂ©o oui, il faut bien l’avouer, ici, ce sont bien 4 saisons et non pas une seule et unique saison grise et pluvieuse Ă  l’annĂ©e 
. mon travail j’aime mon travail et je prends vraiment goĂ»t Ă  y aller ! Et je dois dire que j’ai un super boss qui me laisse totalement libre de mes leçons, mon agenda .. tout ! Et bien, je crois que j’ai fini 
 j’ai mis plusieurs jours Ă  coucher sur clavier tous ces mots 
 Ce sont nos sentiments, notre point de vue et cela n’a rien d’universel 
 Nous retenons de ces 3 annĂ©es une formidable expĂ©rience et une rĂ©elle ouverture d’esprit et envie encore plus profonde de dĂ©couvrir le Monde 
 que j’espĂšre, nous aurons transmis Ă  nos garçons ! Rendez-vous prochainement pour la suite, en 2018, qui s’annonce forte en changement 

AuxÉtats-Unis, les gens sont libres de vivre leur vie comme ils l'entendent. Les gens sont libres de choisir leurs habitudes, leurs loisirs et leurs centres d'intĂ©rĂȘt tant qu'ils ne blessent personne et qu'ils n'enfreignent pas la loi. Les gens peuvent faire ce qu'ils veulent de leur temps libre. On peut ainsi ĂȘtre banquier et jouer dans
La semaine derniĂšre, quand une amie britannique, expatriĂ©e comme moi, a fichu le camp de son appartement de Manhattan pour rentrer Ă  Londres, elle s’en est expliquĂ©e sans dĂ©tours sur Facebook. “Il y a quelques semaines, un malade mental m’a crachĂ© au visage, Ă©crit-elle. Je suis rentrĂ©e chez moi, je me suis lavĂ©e, puis je suis ressortie. Un autre homme se masturbait au coin de ma rue. Des hĂ©roĂŻnomanes se shootaient Ă  l’angle de la 39e et de Lexington Avenue
 Chaque fois que je devais sortir, j’étais angoissĂ©e. Je me suis achetĂ© un spray au poivre, je l’avais toujours sur moi.” “Plus question de vivre Ă  New York !” Une amie psychothĂ©rapeute m’a dit que l’un de ses patients s’était lui aussi fait cracher dessus et qu’un autre avait Ă©tĂ© frappĂ© dans le dos et s’était retrouvĂ© par terre. Mon amie expat avait passĂ© dix ans Ă  New York et pensait y rester jusqu’à la fin de ses jours. Mais aprĂšs toutes ses mĂ©saventures de cet Ă©tĂ©, “plus question de vivre Ă  New York”. Le week-end dernier, moi aussi j’ai fĂȘtĂ© mes dix premiĂšres annĂ©es dans la ville. À cette occasion, j’ai pris un brunch avec un ami dans le Lower East Side. Tandis que nous revenions en flĂąnant par la Bowery, l’une des principales artĂšres du sud de Manhattan, un sentiment de culpabilitĂ© nous a envahis en repensant Ă  nos Ɠufs hors de prix quand nous avons vu la queue interminable face Ă  la Mission, un centre d’accueil pour sans-abri qui distribue des paniers-repas.” Ceux qui attendaient lĂ  pour recevoir leur sac plastique de provisions n’avaient pas tous l’air de sans-abri, mais ils avaient faim manifestement. Beaucoup Ă©taient, nous a-t-on dit, des employĂ©s de restaurants, de Chinatown en particulier, n’ayant pas travaillĂ© depuis six mois et dont l’allocation mensuelle de 600 dollars s’est arrĂȘtĂ©e fin juillet. “Des monospaces devant la banque alimentaire” Depuis le dĂ©but de la crise sanitaire, le rĂ©seau de banques alimentaires Feeding America signale une hausse de frĂ©quentation de 70 % dans ses 200 centres nationaux, dont 40 % de visiteurs venant pour la premiĂšre fois. Et au dĂ©but du mois, The New York Times publiait un article intitulĂ© “Des monospaces devant la banque alimentaire”. Des familles qui, avant la pandĂ©mie, touchaient des salaires Ă  six chiffres, possĂ©daient des voitures de luxe et envoyaient leurs enfants dans des Ă©coles privĂ©es se retrouvent soudain sans revenus, contraints de recourir aux banques alimentaires pour manger. La ville de New York estime qu’un quart de ses 8 millions d’habitants ne mangent plus Ă  leur faim. On Ă©value Ă  prĂšs de 70 000 les sans-abri de New York, le chiffre le plus Ă©levĂ© depuis la crise de 1929. Et tandis que nous remontions la Bowery vers le nord, vers Washingt La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s... AccĂ©dez Ă  tous les contenus abonnĂ©s Soutenez une rĂ©daction indĂ©pendante Recevez le RĂ©veil Courrier chaque matin Source de l’article The Daily Telegraph LondresAtlantiste et antieuropĂ©en sur le fond, pugnace et engagĂ© sur la forme, c’est le grand journal conservateur de rĂ©fĂ©rence. FondĂ© en 1855, il est le dernier des quotidiens de qualitĂ© Ă  ne pas avoir abandonnĂ© le grand format. Son agenda est trĂšs prisĂ©, en raison notamment du Court Circular qui prĂ©sente tous les jours les activitĂ©s de la famille royale. Un autre rendez-vous trĂšs attendu est le petit dessin de Matt, toujours Ă©lĂ©gant et drĂŽle, publiĂ© en premiĂšre page. DĂ©tenu jusqu’au dĂ©but de 2004 par le magnat de la presse Conrad Black, le titre est dĂ©sormais propriĂ©tĂ© des frĂšres milliardaires David et Frederick Barclay. C’est le premier quotidien britannique Ă  avoir ouvert un site en 1994, lequel est, de l’avis gĂ©nĂ©ral, l’un des plus complets du monde anglo-saxon. TrĂšs interactif, il met en ligne l’ensemble du contenu du quotidien et, Ă  la fin de chaque article, il propose des renvois vers d’autres liens. Lire la suite Nos services Cetengouement renouvelĂ© pour les États-Unis a de quoi surprendre : parle-t-on bien du pays oĂč les armes Ă  feu prolifĂšrent (et provoquent 200
Forum États-Unis Expatriation États-Unis Signaler balouza Le 24 novembre 2010 bonjour,je m'appelle olivier, j'ai 37 ansma femme et moi sommes amoureux des usa, nous y sommes allĂ© 6 fois, de la cote est Ă  la cote ouest, et nous sommes toujours revenus ravis, tant par les paysages, les choses Ă  visiter, les voyages en voiture, etc., que par l'accueil de gens. Nous avons Ă©tĂ© Ă  maintes reprises surpris par la simplicitĂ© des rapports que l'on peu avoir, la disponibilitĂ© ainsi que la patience au niveau de l'anglais des amĂ©ricains. Bien sur tout n'est pas rose, comme partout, mais pour rĂ©sumer nous aimons leur mode de ça pour dire que nous aimerions nous installer un jour lĂ -bas, et plus prĂ©cisĂ©ment ouvrir un restaurant, français ou pas, car je suis cuisinier de profession, j'estime avoir plus de dĂ©bouchĂ©s que d'autres ! ... Nous aimons particuliĂšrement la cote une expĂ©rience dans ce domaine, des conseils, des sites spĂ©cialisĂ©s, des tuyaux? je suppose que les dĂ©marches sont longues et fastidieuses, c'est pourquoi j'aimerai rentrer en contact avec une personne qui a vĂ©cu son rĂȘve et qui exploite actuellement un resto aux avons ratĂ© de peu la loterie carte verte 2010, nous y penserons l'annĂ©e prochaine, ça doit simplifier beaucoup de choses de l'obtenir...merci pour vos rĂ©ponses ECHANGE DE MAISONS HomeExchange - Echange de maison et d’appartements inscription gratuite DĂšs 5350 € VOYAGES SUR MESURE Quatre Ăźles de l’archipel d’Hawaii - 21 jours LOCATION DE VOITURES Location de voitures - Recherchez, comparez et faites de vraies Ă©conomies ! Info destination États-Unis Chicago Boston Washington DC Bons plans hotels États-Unis Bons plans campings États-Unis Bons plans hotels Chicago Bons plans campings Chicago Bons plans hotels Boston Bons plans campings Boston Bons plans hotels Washington DC Bons plans campings Washington DC CommunautĂ© Photos États-Unis Bourse d'Ă©quipiers États-Unis Petites annonces États-Unis Voyage mode d'emploi Quelques pistes pour travailler Ă  l'Ă©tranger L'expatriation Le mal du pays Train retard et annulation, quels sont vos droits ? Voyager au fĂ©minin TĂ©lĂ©travail nomade digital, du rĂȘve Ă  la rĂ©alitĂ© Pourboires dans le monde Services voyage Vol États-Unis pas cher Location de voiture États-Unis SĂ©jours États-Unis HĂŽtels États-Unis Campings États-Unis Petites annonces États-Unis Compagnon de voyage États-Unis partir aux États-Unis Transport Location de voiture aux États-Unis Trouver un billet d'avion RĂ©server sa traversĂ©e en ferry Trouver un camping-car SĂ©jour RĂ©server un voyage sur mesure RĂ©server avec une agence locale RĂ©server un voyage d'exception RĂ©server un voyage en famille RĂ©server un autotour en camping-car RĂ©server un voyage insolite RĂ©server un voyage authentique RĂ©server un voyage en train RĂ©server un roadtrip RĂ©server un sĂ©jour balnĂ©aire Organiser un sĂ©jour adaptĂ© Ă  votre handicap RĂ©server un sĂ©jour pour du tĂ©lĂ©travail HĂ©bergement RĂ©server un hĂŽtel Louer un appartement RĂ©server une chambre d’hĂŽte Rechercher des auberges de jeunesse Échangez votre logement Sur place RĂ©server votre activitĂ© RĂ©server un Explorer Pass New York Boutique -5% Achetez vos guides livraison gratuite Guide du routard Parcs nationaux de l'Ouest amĂ©ricain G'PalĂ©mo Guide de conversation Anglais Nos 1200 coups de cƓur dans le monde Nos 50 grands voyages Ă  faire dans sa vie Services Annonces États-Unis Comment y aller Routard Assurance Indemnisation problĂšmes aĂ©riens Voir aussi HĂŽtels États-Unis HĂŽtels Houston 308 HĂŽtels HĂŽtels Atlanta 173 HĂŽtels HĂŽtels Dallas 162 HĂŽtels HĂŽtels Indianapolis 155 HĂŽtels HĂŽtels Austin 151 HĂŽtels HĂŽtels Seattle 122 HĂŽtels HĂŽtels Nashville 120 HĂŽtels HĂŽtels Memphis 114 HĂŽtels HĂŽtels Springfield 112 HĂŽtels HĂŽtels Richmond 99 HĂŽtels Voir tous les hĂŽtels États-Unis
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Accueil Actions sociales TĂ©moignages Du rĂȘve amĂ©ricain au cauchemar comment la vie de Bernard a basculĂ© Texte prĂ©sentation La vie lui tendait les bras. A 24 ans, Bernard vivait le rĂȘve amĂ©ricain. Patron d’un restaurant huppĂ© aux Etats-Unis, il Ă©tait loin du monde du chĂŽmage, de la maladie. Mais un jour sa vie a basculĂ© il a mis la clĂ© sous la porte, a divorcĂ© et a contractĂ© un cancer du systĂšme immunitaire
 Aujourd’hui, il est accueilli Ă  la CitĂ© de Refuge, gĂ©rĂ©e par la Fondation de l’ArmĂ©e du Salut. DĂ©couvrez son histoire. Image Ă  la une Nom, prĂ©nom tĂ©moignage Bernard DĂ©tail sur la personne RĂ©sident de la CitĂ© de Refuge Blocks Redacteur Texte 1984. AĂ©roport Charles-de-Gaulle. Vol pour Miami. Un visa de 15 jours pour les Etats-Unis. Devant moi, une nouvelle vie dans un pays que je ne connais pas. DerriĂšre moi, 24 ans d’une vie que j’ai partagĂ© entre une enfance en Bretagne, une formation et un diplĂŽme de cordon bleu et les cuisines de diffĂ©rents restaurants. AprĂšs avoir dĂ©crochĂ© mon diplĂŽme de cuisine reconnu Ă  l’international, j’ai fondĂ© une crĂȘperie en partenariat avec un ami, dans le sud de la France, l’affaire a durĂ© deux ans avant de pĂ©ricliter. J’ai donc dĂ©cidĂ© de venir m’installer Ă  Paris, dans les annĂ©es 1980. J’ai signĂ© un contrat au sein du groupe Flo, l'un des principaux groupes de la restauration française. J’y travaillais comme maĂźtre d’hĂŽtel avant de devenir directeur du restaurant Julien, rue Faubourg Saint-Denis. A l’époque, je gagnais l’équivalent d’environ 7 000 euros par mois, plus qu’un mĂ©decin. J’habitais dans le 15e arrondissement de la capitale avec ma compagne, qui Ă©tait hĂŽtesse de l’air. Patron d'un restaurant français aux Etats-Unis Puis un jour, j’ai dĂ©cidĂ© de changer de vie et d’aller m’installer aux Etats-Unis. Une page de ma vie tournait. Ma nouvelle vie c’était ma compagne et mon futur enfant. Je me suis installĂ© avec elle sur la cĂŽte Ouest. Durant mes 6 premiers mois Outre-Atlantique, j’apprenais l’anglais, en attendant d’obtenir un permis de travail ». En aoĂ»t 1984, j’obtiens le droit de travailler et je commence par commis de salle et j’enchaĂźne deux, trois petits boulots. GrĂące Ă  mes diffĂ©rentes rencontres dans le milieu de la restauration, j’ai pu entreprendre le projet d’ouvrir mon propre restaurant. Un restaurant qui servait des plats français et des plats de la cuisine continentale. Dans mon restaurant, venaient les adeptes du Finger food, la nourriture qui se mange avec les doigts. J’avais amĂ©nagĂ© une partie du restaurant en bar, d’autres clients venaient ainsi voir des matches de compĂ©titions sportives, parfois ils Ă©taient plus de 600 Ă  venir dans mon bar. Pendant 20 ans, entre 30 et 40 personnes travaillaient sous ma direction. Block Texte + Image Texte En plus d’ĂȘtre patron d’un restaurant, j’étais Ă©galement bĂ©nĂ©vole dans une association Ă  but non-lucratif qui vient en aide aux personnes sans domicile en leur proposant des ateliers de lecture, des sĂ©ances de dĂ©sintoxication, de formation professionnelle. En 2006, pour diverses raisons surtout familiales, j’ai dĂ» fermer le restaurant. Sans emploi, j’ai Ă©tĂ© embauchĂ© au sein de l’association et j’y ai travaillĂ© pendant 4 ans. En 2010, j’apprends que ma mĂšre est souffrante. Je rentre alors Ă  Paris. Et en 2012, alors que j’envisage de retourner aux Etats-Unis, je suis hospitalisĂ© Ă  l’hĂŽpital Saint-Joseph on me diagnostique un cancer du systĂšme immunitaire
 Le traitement que je suis est lourd et je vis alors grĂące Ă  l’argent que j’ai gagnĂ© aux Etats-Unis. En 2014, faute de ressources suffisantes, mon oncologue m’oriente vers la CitĂ© de Refuge, gĂ©rĂ©e par la Fondation de l’ArmĂ©e du Salut et qui accueille plus de 300 personnes en difficultĂ©. Je me bagarre pour vivre, cela me donne de l’espoir Depuis plus de 4 ans, je vis dans une chambre de ce bĂątiment construit par Le Corbusier. En 2016, quand je pensais ĂȘtre rĂ©tabli, je souhaitais retourner aux Etats-Unis mais j’ai fait un AVC. Pendant 50 ans je n’ai jamais Ă©tĂ© malade et aujourd’hui je suis handicapĂ©. L’oncologue qui me suit m’a interdit de prendre l’avion tant que je ne suis pas guĂ©ri. Aujourd’hui, je suis loin de mes proches et je passe plus de temps en salle de consultation qu’en cuisine. Mais ici, Ă  la CitĂ© de Refuge, j’ai une tranquillitĂ© d’esprit, je m’occupe en participant Ă  des activitĂ©s comme les visites organisĂ©es de la CitĂ© de Refuge pour le grand public, je propose aussi des ateliers de cuisine aux rĂ©sidents et j’assiste Ă  des sorties au théùtre et Ă  des concerts. En 2017, j’ai fait une demande de logement avec une rĂ©fĂ©rente sociale de la CitĂ© de Refuge. Une rĂ©fĂ©rence sociale, qui est vraiment prĂ©sente et qui m’écoute rĂ©ellement. Mon espoir ? Je me bagarre pour vivre, cela me donne de l’espoir. Et les mĂ©decins, en 2012, m’avaient donnĂ© deux mois pour vivre et nous sommes en 2018
 » Aucuncommentaire sur Vivre aux Ă©tats unis un rĂȘve ou un cauchemar ? GĂ©nĂ©ralement perçus comme une terre d’évasion, les États-Unis sont une nation aux multiples cultures qui attirent plus d’un. Vivre aux États-Unis reprĂ©sente pour certains un objectif Ă  atteindre Ă  tout prix. Malheureusement, la rĂ©alitĂ© peut ĂȘtre tout autre. La vie dans ce pays n’est souvent pas aussi

Ahh le rĂȘve amĂ©ricain
 Les États-Unis, pays de la dĂ©mesure et de tous les clichĂ©s ! Nous ne savons pas vraiment dans quoi nous nous embarquons Ă  ce moment-lĂ . Quelques doutes, beaucoup de craintes et un peu d’hĂ©sitation se bousculent dans nos tĂȘtes alors qu’en mĂȘme temps une certaine forme d’excitation nous envahi
 Il faut bien reconnaitre que nous laissons derriĂšre nous notre petite Ăźle paradisiaque, une vie tranquille au soleil, un certain confort en-soi. Avons-nous peur de nous ennuyer Ă  long terme ? Cherchons-nous encore des dĂ©fis Ă  relever ? Qu’importe, car pour l’instant, tout ce que je me demande en apercevant l’immensitĂ© de New York depuis le hublot de notre avion, c’est “Mais qu’est-ce que nous faisons lĂ  ?!”. Un choc culturel Le mode de vie, la langue, la gastronomie, le climat, les paysages ou encore la population et la liste est longue !, on peut dire que tout oppose NoumĂ©a Ă  New York. NoumĂ©a, l’insulaire, la balnĂ©aire, l’apaisante, la tranquille
 et New York, la dĂ©mesurĂ©e, l’effervescente, l’imposante, la bruyante, la stressante, ce n’est pas pour rien d’ailleurs qu’on l’appelle la ville qui ne dort jamais
 Une bataille perdue d’avance. Pendant 6 mois, nous avons fait face Ă  de nombreuses dĂ©convenues et oĂč beaucoup de questions surgissaient, nous obligeant Ă  nous remettre perpĂ©tuellement en question. Heureusement, nous avons aussi vĂ©cu des moments beaucoup plus positifs, riches en surprises
 Alors, me direz-vous, que s’est-il rĂ©ellement passĂ© pendant cette pĂ©riode et oĂč en sommes-nous vraiment aujourd’hui ? Je vous explique tout ça ! Retour Ă  notre premier amour
 New York Une fois que vous posez vos yeux sur Big Apple, vous ne pouvez plus jamais l’oublier. New York, c’est un peu le rĂȘve amĂ©ricain dans toute sa splendeur. FiĂšre, haute, imposante, New York force l’admiration. C’est pour cela que nous dĂ©cidons de dĂ©buter notre aventure amĂ©ricaine par la porte d’entrĂ©e historique de tout immigrant sur le territoire de l’oncle Sam. Nous arrivons donc en terrain “presque” conquis puisque New York a par ailleurs Ă©tĂ© notre champ de bataille durant un an lors d’une premiĂšre expatriation en 2011. Les repĂšres reviennent trĂšs rapidement on sait quoi faire, oĂč le faire et surtout comment le faire, ce qui adoucit un peu notre changement de vie. Par chance, nous retrouvons Linda, son mari Ernie et leur chien Trevor, qui sont vĂ©ritablement notre famille de cƓur amĂ©ricaine. Le temps pour nous de trouver un appartement, nous sommes hĂ©bergĂ©s chez eux dans le New Jersey. Une organisation colossale Les premiers jours sont consacrĂ©s aux dĂ©marches administratives obtenir un numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale, souscrire Ă  un abonnement tĂ©lĂ©phonique, chercher un appartement Ă  New York
 Nous avions dĂ©jĂ  fait cela une fois, Craigslist n’avait plus aucun secret pour nous ! Tout est allĂ© trĂšs vite puisqu’en une semaine, nous avons trouvĂ© un appartement en coloc’ sur la 116th street Ă  Harlem. On aura d’ailleurs l’occasion d’en reparler prochainement avec quelques conseils, parce que franchement pour un nouvel arrivant, ce n’est vraiment pas Ă©vident pour s’y retrouver. Ce dĂ©part pour une nouvelle vie s’annonçait donc ĂȘtre sous les meilleurs auspices
 Oui, mais voilĂ  ! Erreur numĂ©ro 1 ĂȘtre trop confiant lors de son arrivĂ©e La suite logique a Ă©tĂ© de chercher un emploi. Nous Ă©tions encore dans un Ă©tat d’esprit trĂšs positif, avec – peut-ĂȘtre – un trop-plein d’optimisme sur notre avenir. Au grĂ© de nos diffĂ©rents dĂ©mĂ©nagements, que ce soit en France ou dans d’autres pays, nous avons toujours trouvĂ© assez rapidement du travail
 Oui, mais voilĂ  ! Cette fois-ci, la recherche d’emploi ne s’est pas rĂ©ellement passĂ©e comme prĂ©vue. AprĂšs avoir vĂ©cue presque deux ans hors des sentiers battus, loin du “droit chemin” dans lequel nous pousse la sociĂ©tĂ©, je me suis vite rendue compte que j’étais complĂštement “out” ! Hors-sujet sur la maniĂšre de postuler, sur la rĂ©daction d’une lettre de motivation, sur mes performances lors des entretiens en anglais bien sĂ»r !, ou encore sur les connaissances des nouvelles tendances et innovations dans mon domaine de prĂ©dilection. Bref, je n’étais plus un chasseur dans le monde impitoyable de requins que peut ĂȘtre parfois l’industrie
 J’étais devenue une petite sardine frĂ©tillante ! Ajoutez Ă  cela une solidaritĂ© entre français proche du nĂ©ant, Ă  New York en tout cas, j’ai donc vite dĂ©chantĂ©. Il s’est passĂ© plusieurs semaines pendant lesquelles je ne postulais mĂȘme plus aux offres d’emploi, puisque dans ma tĂȘte, j’étais complĂštement bloquĂ©e. C’est d’ailleurs ce qui m’a permis de dĂ©velopper ce blog, ma seule Ă©chappatoire. C’est un mal pour un bien ! Heureusement, nous avons commencĂ© Ă  voir le bout du tunnel quand Greg a dĂ©crochĂ© un job dans une boite française installĂ©e Ă  Miami, avec un poste au titre plus que prometteur
 enfin, sur le papier ! Oui, mais voilĂ  ! Au bout d’un mois de travail, son patron lui annonce qu’il ne peut pas le payer. Il y a malheureusement des gens malhonnĂȘtes partout, et ne croyez pas que d’ĂȘtre de la mĂȘme patrie dans un pays Ă©tranger resserre les liens et permet un traitement de faveur
 bien au contraire ! VĂ©ritable coup de massue, nous venions de toucher le fond. Erreur numĂ©ro 2 sous-estimer financiĂšrement le coĂ»t d’une expatriation Il faut bien l’admettre nous sommes arrivĂ©s aux États-Unis trĂšs mal prĂ©parĂ©s ceci est sĂ»rement dĂ» Ă  l’erreur numĂ©ro 1, avec peu d’économies. Pendant deux ans, nous avons dĂ©pensĂ© pas mal d’argent en voyageant Ă©normĂ©ment. Faut bien avoir matiĂšre Ă  alimenter ce blog aussi !. Bref, on connait tous le sort rĂ©servĂ© Ă  la cigale dans la fable de La Fontaine ! Aux États-Unis, tout coĂ»te cher, et encore plus Ă  New York. Les loyers, les transports, l’assurance santĂ©, la nourriture, les loisirs
 Tout, je dis bien tout coĂ»te cher ! Il faut donc arriver avec une somme consĂ©quente d’argent, parce que vivre Ă  New York, ce n’est pas rien financiĂšrement, d’autant plus quand on n’a pas de revenus. Avec un loyer de plus de dollars par mois pour seulement une chambre, nous ne pouvions pas continuer longtemps comme ça. Peu Ă  peu, une question devenait omniprĂ©sente “Avons-nous fait une erreur de tout quitter pour venir aux États-Unis ?”. Erreur numĂ©ro 3 “New York, I love you but you overwhelm me” “New York, je t’aime mais tu me submerges” n’a jamais autant eu de son sens qu’aprĂšs ces Ă©pisodes successifs oĂč nous avons enchaĂźnĂ©s les galĂšres puisqu’une dĂ©pression post-installation s’est sournoisement installĂ©e. Une fois dans notre appartement en coloc’ Ă  Harlem, nous avons commencĂ© Ă  ne plus trouver de points positifs Ă  vivre ici. Nous n’étions pas en vacances Ă  New York, ce n’était pas pour une pĂ©riode temporaire, on allait y vivre pour une durĂ©e illimitĂ©e. Unlimited ! Et soudain, tout a pris une autre dimension
 ♩ L’hiver Ă  New York n’est pas “wonderful”, Central Park n’est pas “amazing” sous la neige, les rues ne sont pas “so cute” recouvertes de boue. Pendant plusieurs mois, la ville devient glaciale et mettre le nez dehors devient parfois une Ă©preuve ! N’espĂšre pas sortir sans le minimum vital de tout bon New-yorkais qui se respecte, Ă  savoir une chapka, plusieurs Ă©charpes en laine, au moins deux paires de gants et surtout de mĂ©ga Moon Boots. Sinon, tu risques de congeler sur place Ă  tout moment ! Le froid va te cingler le visage comme jamais, des tonnes et des tonnes de neige vont s’abattre sur la ville, tu vas devoir marcher dans la rue avec de la boue jusqu’aux genoux
 Bref, Jonas, l’une des plus grandes tempĂȘtes de neige qui a balayĂ© la cĂŽte Est des États-Unis a eu raison de nous. Nous avions besoin d’habiter dans un endroit oĂč le soleil rĂšgne en maĂźtre tout au long de l’annĂ©e. ♩ D’un jour Ă  l’autre, nous ne trouvions plus les gens si accueillants et la vie new-yorkaise si excitante. Les New-yorkais n’ont jamais le temps don’t forget, time is money, ils sont donc stressĂ©s, pressĂ©s, agitĂ©s
 Bref, ils vivent Ă  cent Ă  l’heure. Et quand ils ne travaillent pas, ils passent leur temps dans les transports en commun. C’est bien connu, mĂ©tro, boulot, dodo. Nous avions l’impression d’ĂȘtre aspirĂ©s dans une vie qui allait beaucoup trop vite pour nous. La plupart des amĂ©ricains vivent pour travailler, alors que nous, nous souhaitons travailler pour vivre. Nous avions besoin d’un endroit oĂč les gens prennent le temps. ♩ Notre appartement, qui devait ĂȘtre une solution temporaire, le devenait de moins en moins. 3 mois plus tard, nous Ă©tions toujours dans une coloc’ de 5 personnes, que l’on commençait Ă  dĂ©tester. D’appartement correct de prime abord, il est rapidement devenu trop sombre, plutĂŽt sale, assez petit et extrĂȘmement cher. La vue depuis notre chambre donnait sur un autre immeuble et nous avions l’impression de vivre dans une boite totalement noyĂ©e parmi des milliers d’autres. Nous avions besoin d’espace et d’air frais. ♩ Le concert des klaxons, des sirĂšnes d’ambulances ou encore les excĂšs de dĂ©cibels sont devenus insupportables. Qui n’a pas rĂȘvĂ© des cĂ©lĂšbres taxis jaunes new-yorkais, de l’ambiance unique de Times Square ou des ambulances qui rĂ©veilleraient un mort Ă  la moindre sirĂšne ? New York a cet espĂšce de bruit ambiant typique et mondialement connu
 Seulement au quotidien, ça peut rapidement devenir un vĂ©ritable cauchemar ! Et quand nous avons commencĂ© Ă  nous focaliser dessus, impossible de nous en dĂ©faire New York est beaucoup trop bruyante pour nous. Nous avions besoin de calme et de tranquillitĂ©. Une image qui ne nous correspondait plus Rapidement, nous nous sommes aperçus que l’image que nous avions de New York Ă©tait totalement faussĂ©e par des souvenirs que nous avions idĂ©alisĂ©s. New York est et restera toujours la mĂȘme, c’est nous qui avons changĂ©. Et malheureusement, pendant les 4 mois oĂč nous sommes restĂ©s Ă  Big Apple, en attendant que la situation Ă©volue, nous n’avons vraiment pas profitĂ© de cette chance d’ĂȘtre dans la capitale du monde. On manquait d’air, de soleil, de plage, de nature, de calme et de tranquillitĂ©. On s’est dit qu’il fallait que ça change. Ces derniĂšres annĂ©es, nous avons beaucoup dĂ©mĂ©nagĂ© que ce soit en France ou ailleurs, nous entreprenons de nombreux projets, ce qui nous procure ainsi un certain avantage nous savons rebondir assez rapidement devant n’importe quelle situation et nous ne craignons pas de prendre parfois des dĂ©cisions radicales. Du jour au lendemain nous posons le prĂ©avis pour notre appartement. La dĂ©cision est prise fin fĂ©vrier 2016, nous quittons les États-Unis, et abandonnons notre Carte Verte si chĂšrement acquise. Oui, mais voilĂ  ! Fin fĂ©vrier, nous sommes effectivement partis de New York
 mais nous ne sommes pas allĂ©s trĂšs loin finalement ! Une dizaine de jours avant notre dĂ©part dĂ©finitif, alors que nous hĂ©sitions sur notre prochaine destination, j’ai reçu une proposition d’emploi dans une entreprise qui me plaisait, avec un poste qui m’intĂ©ressait, dans l’État que l’on dĂ©sirait
 C’était inespĂ©ré  Direction le Sud de la Floride ! Ni une, ni deux, nous avons fait nos valises, et nous avons dĂ©barquĂ© Ă  Fort Lauderdale situĂ©e Ă  une trentaine de minutes de route au nord de Miami. Une situation qui ne pouvait pas ĂȘtre plus parfaite puisque nous retrouvions enfin tout ce qui nous manquait jusqu’à prĂ©sent la chaleur, le soleil, la mer et la plage
 Bref, le bonheur ! Tout s’est enchainĂ© trĂšs rapidement. GrĂące Ă  d’autres français rencontrĂ©s sur place enfin un endroit oĂč ils sont solidaires !, nous avons trouvĂ© facilement un appartement. Greg a Ă©galement dĂ©crochĂ© un boulot dans une start-up lancĂ©e par – encore – un français. Un second souffle Aujourd’hui tout va mieux, nous avons su rebondir Ă  temps. On commence doucement Ă  profiter de la Floride et de son extraordinaire environnement, le plus dur de l’installation ayant Ă©tĂ© accomplie. On aura d’ailleurs l’occasion de reparler trĂšs prochainement de cette douce vie dans le Sunshine State ! MoralitĂ© de l’histoire une expatriation ça se prĂ©pare. Ne faites pas comme nous. PlutĂŽt que de parcourir le dĂ©sert australien, grimper au sommet d’un volcan hawaĂŻen et plonger dans les eaux calĂ©doniennes, installez-vous confortablement devant votre ordinateur et potassez votre expatriation ! MĂȘme si on a eu extrĂȘmement de chance de dĂ©crocher une Green Card, rien n’était jouĂ© d’avance. On reconnait ĂȘtre privilĂ©giĂ©s, certes, mais il faut savoir se bouger, rester humble et se donner les moyens de rĂ©ussir. Quoi qu’il en soit, mĂȘme aprĂšs toutes ces galĂšres, si c’était Ă  refaire on ne changerait strictement rien
 Masos nous ? Pas du tout ! On aime le challenge, fuir la routine et tout simplement vivre nos rĂȘves 🙂

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Il Ă©tait une fois un pays dĂ©vastĂ© par les crises Ă©conomiques Ă  rĂ©pĂ©tition, croulant sous le poids de dettes impossibles Ă  rembourser, dĂ©truisant des emplois par centaines de milliers par jour au plus fort de la crise. Tout Ă©tait triste et dĂ©sespĂ©rant dans ce pays les files d'attente pour des emplois incertains; la violence urbaine; l'image dans le monde d'un pays en plein naufrage Ă©conomique et puis, un beau matin, ce pays dĂ©cida qu'il allait cesser de se laisser faire. De se laisser pourrir », pour reprendre l'un des verbes prĂ©fĂ©rĂ©s de la nouvelle gĂ©nĂ©ration. Il se releva et, en quatre petites annĂ©es, enclencha une stupĂ©fiante reconquĂȘte de lui-mĂȘme et de son son histoire ressemble Ă  un conte de fĂ©es. En avril dernier, le compteur des nouveaux emplois créés par heure s'est affolĂ©, Ă  prĂšs de 230 - soit emplois nouveaux chaque jour. D'aprĂšs l'Institut Aspen, ce mĂȘme pays crĂ©era 3,7 millions d'emplois industriels d'ici Ă  2025. Son moral est Ă  toute Ă©preuve 66 % des jeunes de 18 Ă  29 ans pensent qu'ils auront assez pour vivre confortablement lorsqu'ils prendront leur retraite. Et 77 % des habitants de ce pays sont satisfaits de leurs conditions de vie, pourtant pas simples. Un niveau jamais atteint depuis cinq est ce pays ? Un monde de doux rĂȘveurs ? Une dictature truquant statistiques et opinions ? Pas du tout voici les Etats-Unis d'AmĂ©rique en leur printemps 2013. Statistiques fĂ©dĂ©rales et sondages Gallup Ă  l' hiĂ©rarchiser ni interprĂ©ter les facteurs clefs de succĂšs, on en rappellera tout de mĂȘme quelques-uns, qui pourraient nous ĂȘtre utiles demain, pour transformer le cauchemar français du moment en rĂȘve Les Etats-Unis rassemblent 50 Etats. C'est beaucoup, mais moins que nos 101 dĂ©partements, 26 rĂ©gions et communes, permettant l'empilement de dizaines de milliers d'Ă©lus gĂ©rant un budget annuel dantesque de 224 milliards d'euros collectivitĂ©s locales.- L'administration Obama va rĂ©duire le taux d'imposition sur les sociĂ©tĂ©s de 35 % Ă  28 % - et 25 % pour les entreprises manufacturiĂšres - afin d'amplifier le mouvement amorcĂ© de relocalisation d' Pour Ă©viter la faillite de GM et Chrysler, le syndicat automobile le plus puissant du pays, UAW, a acceptĂ© en 2011 que les nouvelles recrues seraient payĂ©es entre 14 et 16 dollars de l'heure. C'est peu, mais dans un pays oĂč le travail est la premiĂšre source de dignitĂ©, c'est le dĂ©but de quelque Le feu vert pour l'exploration du gaz de schiste a rendu l'indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique Ă  ce pays, en mĂȘme temps que la compĂ©titivitĂ© la plus Ă©levĂ©e du monde dĂ©veloppĂ© classement IMD. Les autres facteurs de cette compĂ©titivitĂ© Ă©tant la santĂ© retrouvĂ©e de son industrie financiĂšre et l'intensitĂ© de ses innovations Le taux de prĂ©lĂšvements obligatoires en France est de 46 %. Aux Etats-Unis, il est infĂ©rieur de 20 une autre politique est possible. Pas celle qui consiste Ă  attendre le retour d'un cycle Ă©conomique positif, comme on attend la fin de la pluie la croissance mondiale est dĂ©jĂ  lĂ  3,3 % attendus en 2013, 4 % en 2014. Mais bien celle actuellement menĂ©e par les Etats-Unis, qui consiste Ă  prendre tous les risques pour attirer la croissance et l'emploi sur leur nous n'avons pas les mĂȘmes armes que les Etats-Unis pour rebondir comme ils le font il nous manque en particulier, au niveau de la zone euro, une politique monĂ©taire aussi dynamique que celle de l'AmĂ©rique, du Japon, de la Chine, de la Grande-Bretagne disposons en revanche d'un rĂ©servoir exceptionnel de gains de productivitĂ© en France, que l'AmĂ©rique peut nous envier il s'agit de l'excĂšs de nos dĂ©penses publiques dans les collectivitĂ©s locales. De la prodigalitĂ© de notre systĂšme de retraite et de soins, en particulier pour ceux qui n'y contribuent jamais, ou si peu. Des armĂ©es d'Ă©lus, de strates administratives, de rĂ©glementations fiscales et du travail, aussi peu utiles que contre-productives. OĂč donc est-il Ă©crit que ce pays devrait sacrifier ses entreprises, ses forces vives et ses jeunes gĂ©nĂ©rations, pour continuer de financer ce qui le fait mourir ? N'est-ce pas l'inverse qu'il convient de faire ?Le chroniqueur se souvient de la force de conviction du candidat Hollande, un soir de juin 2011, lorsqu'il dĂ©fendait avec vigueur et fiertĂ© son projet pour un vrai contrat de gĂ©nĂ©ration, allant trĂšs au-delĂ  du gadget actuel, bricolĂ© sur un coin de table, et dĂ©jĂ  mort-nĂ©. OĂč est passĂ© ce candidat-lĂ  ? OĂč est sa promesse de tout faire pour les gĂ©nĂ©rations qui nous suivent » ?On formulera donc cette semaine une simple proposition, en apparence triviale, Ă  un exĂ©cutif en panne d'idĂ©es pour affronter la crise actuelle, qui dĂ©truit actuellement 56 emplois par heure faire un stage d'Ă©tĂ© Ă  Washington DC. On lit dans les statistiques mensuelles de Bercy que les recettes fiscales 2013 sont trĂšs en deçà des projections chute de la consommation et des rĂ©sultats des entreprises. Alors, avant de continuer de faire fuir Ă  l'Ă©tranger les jeunes Français les plus talentueux, et de dĂ©courager les entrepreneurs français, poussins » et pigeons » rĂ©unis, Ă  coups de nouvelles hausses d'impĂŽt et de rĂ©glementations inutiles, que le gouvernement français aille voir comment l'aigle amĂ©ricain a pris son envol et qu'il tente d'imiter ses succĂšs. Un summer camp » made in USA pour un exĂ©cutif français lessivĂ© par douze mois de hausses d'impĂŽt et du chĂŽmage ? Yes, you can. »
I5tPi.
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