Ahh le rĂȘve amĂ©ricain⊠Les Ătats-Unis, pays de la dĂ©mesure et de tous les clichĂ©s ! Nous ne savons pas vraiment dans quoi nous nous embarquons Ă ce moment-lĂ . Quelques doutes, beaucoup de craintes et un peu dâhĂ©sitation se bousculent dans nos tĂȘtes alors quâen mĂȘme temps une certaine forme dâexcitation nous envahi⊠Il faut bien reconnaitre que nous laissons derriĂšre nous notre petite Ăźle paradisiaque, une vie tranquille au soleil, un certain confort en-soi. Avons-nous peur de nous ennuyer Ă long terme ? Cherchons-nous encore des dĂ©fis Ă relever ? Quâimporte, car pour lâinstant, tout ce que je me demande en apercevant lâimmensitĂ© de New York depuis le hublot de notre avion, câest âMais quâest-ce que nous faisons lĂ ?!â. Un choc culturel Le mode de vie, la langue, la gastronomie, le climat, les paysages ou encore la population et la liste est longue !, on peut dire que tout oppose NoumĂ©a Ă New York. NoumĂ©a, lâinsulaire, la balnĂ©aire, lâapaisante, la tranquille⊠et New York, la dĂ©mesurĂ©e, lâeffervescente, lâimposante, la bruyante, la stressante, ce nâest pas pour rien dâailleurs quâon lâappelle la ville qui ne dort jamais⊠Une bataille perdue dâavance. Pendant 6 mois, nous avons fait face Ă de nombreuses dĂ©convenues et oĂč beaucoup de questions surgissaient, nous obligeant Ă nous remettre perpĂ©tuellement en question. Heureusement, nous avons aussi vĂ©cu des moments beaucoup plus positifs, riches en surprises⊠Alors, me direz-vous, que sâest-il rĂ©ellement passĂ© pendant cette pĂ©riode et oĂč en sommes-nous vraiment aujourdâhui ? Je vous explique tout ça ! Retour Ă notre premier amour⊠New York Une fois que vous posez vos yeux sur Big Apple, vous ne pouvez plus jamais lâoublier. New York, câest un peu le rĂȘve amĂ©ricain dans toute sa splendeur. FiĂšre, haute, imposante, New York force lâadmiration. Câest pour cela que nous dĂ©cidons de dĂ©buter notre aventure amĂ©ricaine par la porte dâentrĂ©e historique de tout immigrant sur le territoire de lâoncle Sam. Nous arrivons donc en terrain âpresqueâ conquis puisque New York a par ailleurs Ă©tĂ© notre champ de bataille durant un an lors dâune premiĂšre expatriation en 2011. Les repĂšres reviennent trĂšs rapidement on sait quoi faire, oĂč le faire et surtout comment le faire, ce qui adoucit un peu notre changement de vie. Par chance, nous retrouvons Linda, son mari Ernie et leur chien Trevor, qui sont vĂ©ritablement notre famille de cĆur amĂ©ricaine. Le temps pour nous de trouver un appartement, nous sommes hĂ©bergĂ©s chez eux dans le New Jersey. Une organisation colossale Les premiers jours sont consacrĂ©s aux dĂ©marches administratives obtenir un numĂ©ro de sĂ©curitĂ© sociale, souscrire Ă un abonnement tĂ©lĂ©phonique, chercher un appartement Ă New York⊠Nous avions dĂ©jĂ fait cela une fois, Craigslist nâavait plus aucun secret pour nous ! Tout est allĂ© trĂšs vite puisquâen une semaine, nous avons trouvĂ© un appartement en colocâ sur la 116th street Ă Harlem. On aura dâailleurs lâoccasion dâen reparler prochainement avec quelques conseils, parce que franchement pour un nouvel arrivant, ce nâest vraiment pas Ă©vident pour sây retrouver. Ce dĂ©part pour une nouvelle vie sâannonçait donc ĂȘtre sous les meilleurs auspices⊠Oui, mais voilĂ ! Erreur numĂ©ro 1 ĂȘtre trop confiant lors de son arrivĂ©e La suite logique a Ă©tĂ© de chercher un emploi. Nous Ă©tions encore dans un Ă©tat dâesprit trĂšs positif, avec â peut-ĂȘtre â un trop-plein dâoptimisme sur notre avenir. Au grĂ© de nos diffĂ©rents dĂ©mĂ©nagements, que ce soit en France ou dans dâautres pays, nous avons toujours trouvĂ© assez rapidement du travail⊠Oui, mais voilĂ ! Cette fois-ci, la recherche dâemploi ne sâest pas rĂ©ellement passĂ©e comme prĂ©vue. AprĂšs avoir vĂ©cue presque deux ans hors des sentiers battus, loin du âdroit cheminâ dans lequel nous pousse la sociĂ©tĂ©, je me suis vite rendue compte que jâĂ©tais complĂštement âoutâ ! Hors-sujet sur la maniĂšre de postuler, sur la rĂ©daction dâune lettre de motivation, sur mes performances lors des entretiens en anglais bien sĂ»r !, ou encore sur les connaissances des nouvelles tendances et innovations dans mon domaine de prĂ©dilection. Bref, je nâĂ©tais plus un chasseur dans le monde impitoyable de requins que peut ĂȘtre parfois lâindustrie⊠JâĂ©tais devenue une petite sardine frĂ©tillante ! Ajoutez Ă cela une solidaritĂ© entre français proche du nĂ©ant, Ă New York en tout cas, jâai donc vite dĂ©chantĂ©. Il sâest passĂ© plusieurs semaines pendant lesquelles je ne postulais mĂȘme plus aux offres dâemploi, puisque dans ma tĂȘte, jâĂ©tais complĂštement bloquĂ©e. Câest dâailleurs ce qui mâa permis de dĂ©velopper ce blog, ma seule Ă©chappatoire. Câest un mal pour un bien ! Heureusement, nous avons commencĂ© Ă voir le bout du tunnel quand Greg a dĂ©crochĂ© un job dans une boite française installĂ©e Ă Miami, avec un poste au titre plus que prometteur⊠enfin, sur le papier ! Oui, mais voilĂ ! Au bout dâun mois de travail, son patron lui annonce quâil ne peut pas le payer. Il y a malheureusement des gens malhonnĂȘtes partout, et ne croyez pas que dâĂȘtre de la mĂȘme patrie dans un pays Ă©tranger resserre les liens et permet un traitement de faveur⊠bien au contraire ! VĂ©ritable coup de massue, nous venions de toucher le fond. Erreur numĂ©ro 2 sous-estimer financiĂšrement le coĂ»t dâune expatriation Il faut bien lâadmettre nous sommes arrivĂ©s aux Ătats-Unis trĂšs mal prĂ©parĂ©s ceci est sĂ»rement dĂ» Ă lâerreur numĂ©ro 1, avec peu dâĂ©conomies. Pendant deux ans, nous avons dĂ©pensĂ© pas mal dâargent en voyageant Ă©normĂ©ment. Faut bien avoir matiĂšre Ă alimenter ce blog aussi !. Bref, on connait tous le sort rĂ©servĂ© Ă la cigale dans la fable de La Fontaine ! Aux Ătats-Unis, tout coĂ»te cher, et encore plus Ă New York. Les loyers, les transports, lâassurance santĂ©, la nourriture, les loisirs⊠Tout, je dis bien tout coĂ»te cher ! Il faut donc arriver avec une somme consĂ©quente dâargent, parce que vivre Ă New York, ce nâest pas rien financiĂšrement, dâautant plus quand on nâa pas de revenus. Avec un loyer de plus de dollars par mois pour seulement une chambre, nous ne pouvions pas continuer longtemps comme ça. Peu Ă peu, une question devenait omniprĂ©sente âAvons-nous fait une erreur de tout quitter pour venir aux Ătats-Unis ?â. Erreur numĂ©ro 3 âNew York, I love you but you overwhelm meâ âNew York, je tâaime mais tu me submergesâ nâa jamais autant eu de son sens quâaprĂšs ces Ă©pisodes successifs oĂč nous avons enchaĂźnĂ©s les galĂšres puisquâune dĂ©pression post-installation sâest sournoisement installĂ©e. Une fois dans notre appartement en colocâ Ă Harlem, nous avons commencĂ© Ă ne plus trouver de points positifs Ă vivre ici. Nous nâĂ©tions pas en vacances Ă New York, ce nâĂ©tait pas pour une pĂ©riode temporaire, on allait y vivre pour une durĂ©e illimitĂ©e. Unlimited ! Et soudain, tout a pris une autre dimension⊠⊠Lâhiver Ă New York nâest pas âwonderfulâ, Central Park nâest pas âamazingâ sous la neige, les rues ne sont pas âso cuteâ recouvertes de boue. Pendant plusieurs mois, la ville devient glaciale et mettre le nez dehors devient parfois une Ă©preuve ! NâespĂšre pas sortir sans le minimum vital de tout bon New-yorkais qui se respecte, Ă savoir une chapka, plusieurs Ă©charpes en laine, au moins deux paires de gants et surtout de mĂ©ga Moon Boots. Sinon, tu risques de congeler sur place Ă tout moment ! Le froid va te cingler le visage comme jamais, des tonnes et des tonnes de neige vont sâabattre sur la ville, tu vas devoir marcher dans la rue avec de la boue jusquâaux genoux⊠Bref, Jonas, lâune des plus grandes tempĂȘtes de neige qui a balayĂ© la cĂŽte Est des Ătats-Unis a eu raison de nous. Nous avions besoin dâhabiter dans un endroit oĂč le soleil rĂšgne en maĂźtre tout au long de lâannĂ©e. ⊠Dâun jour Ă lâautre, nous ne trouvions plus les gens si accueillants et la vie new-yorkaise si excitante. Les New-yorkais nâont jamais le temps donât forget, time is money, ils sont donc stressĂ©s, pressĂ©s, agitĂ©s⊠Bref, ils vivent Ă cent Ă lâheure. Et quand ils ne travaillent pas, ils passent leur temps dans les transports en commun. Câest bien connu, mĂ©tro, boulot, dodo. Nous avions lâimpression dâĂȘtre aspirĂ©s dans une vie qui allait beaucoup trop vite pour nous. La plupart des amĂ©ricains vivent pour travailler, alors que nous, nous souhaitons travailler pour vivre. Nous avions besoin dâun endroit oĂč les gens prennent le temps. ⊠Notre appartement, qui devait ĂȘtre une solution temporaire, le devenait de moins en moins. 3 mois plus tard, nous Ă©tions toujours dans une colocâ de 5 personnes, que lâon commençait Ă dĂ©tester. Dâappartement correct de prime abord, il est rapidement devenu trop sombre, plutĂŽt sale, assez petit et extrĂȘmement cher. La vue depuis notre chambre donnait sur un autre immeuble et nous avions lâimpression de vivre dans une boite totalement noyĂ©e parmi des milliers dâautres. Nous avions besoin dâespace et dâair frais. ⊠Le concert des klaxons, des sirĂšnes dâambulances ou encore les excĂšs de dĂ©cibels sont devenus insupportables. Qui nâa pas rĂȘvĂ© des cĂ©lĂšbres taxis jaunes new-yorkais, de lâambiance unique de Times Square ou des ambulances qui rĂ©veilleraient un mort Ă la moindre sirĂšne ? New York a cet espĂšce de bruit ambiant typique et mondialement connu⊠Seulement au quotidien, ça peut rapidement devenir un vĂ©ritable cauchemar ! Et quand nous avons commencĂ© Ă nous focaliser dessus, impossible de nous en dĂ©faire New York est beaucoup trop bruyante pour nous. Nous avions besoin de calme et de tranquillitĂ©. Une image qui ne nous correspondait plus Rapidement, nous nous sommes aperçus que lâimage que nous avions de New York Ă©tait totalement faussĂ©e par des souvenirs que nous avions idĂ©alisĂ©s. New York est et restera toujours la mĂȘme, câest nous qui avons changĂ©. Et malheureusement, pendant les 4 mois oĂč nous sommes restĂ©s Ă Big Apple, en attendant que la situation Ă©volue, nous nâavons vraiment pas profitĂ© de cette chance dâĂȘtre dans la capitale du monde. On manquait dâair, de soleil, de plage, de nature, de calme et de tranquillitĂ©. On sâest dit quâil fallait que ça change. Ces derniĂšres annĂ©es, nous avons beaucoup dĂ©mĂ©nagĂ© que ce soit en France ou ailleurs, nous entreprenons de nombreux projets, ce qui nous procure ainsi un certain avantage nous savons rebondir assez rapidement devant nâimporte quelle situation et nous ne craignons pas de prendre parfois des dĂ©cisions radicales. Du jour au lendemain nous posons le prĂ©avis pour notre appartement. La dĂ©cision est prise fin fĂ©vrier 2016, nous quittons les Ătats-Unis, et abandonnons notre Carte Verte si chĂšrement acquise. Oui, mais voilĂ ! Fin fĂ©vrier, nous sommes effectivement partis de New York⊠mais nous ne sommes pas allĂ©s trĂšs loin finalement ! Une dizaine de jours avant notre dĂ©part dĂ©finitif, alors que nous hĂ©sitions sur notre prochaine destination, jâai reçu une proposition dâemploi dans une entreprise qui me plaisait, avec un poste qui mâintĂ©ressait, dans lâĂtat que lâon dĂ©sirait⊠CâĂ©tait inespĂ©ré⊠Direction le Sud de la Floride ! Ni une, ni deux, nous avons fait nos valises, et nous avons dĂ©barquĂ© Ă Fort Lauderdale situĂ©e Ă une trentaine de minutes de route au nord de Miami. Une situation qui ne pouvait pas ĂȘtre plus parfaite puisque nous retrouvions enfin tout ce qui nous manquait jusquâĂ prĂ©sent la chaleur, le soleil, la mer et la plage⊠Bref, le bonheur ! Tout sâest enchainĂ© trĂšs rapidement. GrĂące Ă dâautres français rencontrĂ©s sur place enfin un endroit oĂč ils sont solidaires !, nous avons trouvĂ© facilement un appartement. Greg a Ă©galement dĂ©crochĂ© un boulot dans une start-up lancĂ©e par â encore â un français. Un second souffle Aujourdâhui tout va mieux, nous avons su rebondir Ă temps. On commence doucement Ă profiter de la Floride et de son extraordinaire environnement, le plus dur de lâinstallation ayant Ă©tĂ© accomplie. On aura dâailleurs lâoccasion de reparler trĂšs prochainement de cette douce vie dans le Sunshine State ! MoralitĂ© de lâhistoire une expatriation ça se prĂ©pare. Ne faites pas comme nous. PlutĂŽt que de parcourir le dĂ©sert australien, grimper au sommet dâun volcan hawaĂŻen et plonger dans les eaux calĂ©doniennes, installez-vous confortablement devant votre ordinateur et potassez votre expatriation ! MĂȘme si on a eu extrĂȘmement de chance de dĂ©crocher une Green Card, rien nâĂ©tait jouĂ© dâavance. On reconnait ĂȘtre privilĂ©giĂ©s, certes, mais il faut savoir se bouger, rester humble et se donner les moyens de rĂ©ussir. Quoi quâil en soit, mĂȘme aprĂšs toutes ces galĂšres, si câĂ©tait Ă refaire on ne changerait strictement rien⊠Masos nous ? Pas du tout ! On aime le challenge, fuir la routine et tout simplement vivre nos rĂȘves đ
Jetâoffre mon Livre Audio AGIR : Mes programmes de formation https://thami.net/tkl=====TKL ACADEMY - EIl Ă©tait une fois un pays dĂ©vastĂ© par les crises Ă©conomiques Ă rĂ©pĂ©tition, croulant sous le poids de dettes impossibles Ă rembourser, dĂ©truisant des emplois par centaines de milliers par jour au plus fort de la crise. Tout Ă©tait triste et dĂ©sespĂ©rant dans ce pays les files d'attente pour des emplois incertains; la violence urbaine; l'image dans le monde d'un pays en plein naufrage Ă©conomique et puis, un beau matin, ce pays dĂ©cida qu'il allait cesser de se laisser faire. De se laisser pourrir », pour reprendre l'un des verbes prĂ©fĂ©rĂ©s de la nouvelle gĂ©nĂ©ration. Il se releva et, en quatre petites annĂ©es, enclencha une stupĂ©fiante reconquĂȘte de lui-mĂȘme et de son son histoire ressemble Ă un conte de fĂ©es. En avril dernier, le compteur des nouveaux emplois créés par heure s'est affolĂ©, Ă prĂšs de 230 - soit emplois nouveaux chaque jour. D'aprĂšs l'Institut Aspen, ce mĂȘme pays crĂ©era 3,7 millions d'emplois industriels d'ici Ă 2025. Son moral est Ă toute Ă©preuve 66 % des jeunes de 18 Ă 29 ans pensent qu'ils auront assez pour vivre confortablement lorsqu'ils prendront leur retraite. Et 77 % des habitants de ce pays sont satisfaits de leurs conditions de vie, pourtant pas simples. Un niveau jamais atteint depuis cinq est ce pays ? Un monde de doux rĂȘveurs ? Une dictature truquant statistiques et opinions ? Pas du tout voici les Etats-Unis d'AmĂ©rique en leur printemps 2013. Statistiques fĂ©dĂ©rales et sondages Gallup Ă l' hiĂ©rarchiser ni interprĂ©ter les facteurs clefs de succĂšs, on en rappellera tout de mĂȘme quelques-uns, qui pourraient nous ĂȘtre utiles demain, pour transformer le cauchemar français du moment en rĂȘve Les Etats-Unis rassemblent 50 Etats. C'est beaucoup, mais moins que nos 101 dĂ©partements, 26 rĂ©gions et communes, permettant l'empilement de dizaines de milliers d'Ă©lus gĂ©rant un budget annuel dantesque de 224 milliards d'euros collectivitĂ©s locales.- L'administration Obama va rĂ©duire le taux d'imposition sur les sociĂ©tĂ©s de 35 % Ă 28 % - et 25 % pour les entreprises manufacturiĂšres - afin d'amplifier le mouvement amorcĂ© de relocalisation d' Pour Ă©viter la faillite de GM et Chrysler, le syndicat automobile le plus puissant du pays, UAW, a acceptĂ© en 2011 que les nouvelles recrues seraient payĂ©es entre 14 et 16 dollars de l'heure. C'est peu, mais dans un pays oĂč le travail est la premiĂšre source de dignitĂ©, c'est le dĂ©but de quelque Le feu vert pour l'exploration du gaz de schiste a rendu l'indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique Ă ce pays, en mĂȘme temps que la compĂ©titivitĂ© la plus Ă©levĂ©e du monde dĂ©veloppĂ© classement IMD. Les autres facteurs de cette compĂ©titivitĂ© Ă©tant la santĂ© retrouvĂ©e de son industrie financiĂšre et l'intensitĂ© de ses innovations Le taux de prĂ©lĂšvements obligatoires en France est de 46 %. Aux Etats-Unis, il est infĂ©rieur de 20 une autre politique est possible. Pas celle qui consiste Ă attendre le retour d'un cycle Ă©conomique positif, comme on attend la fin de la pluie la croissance mondiale est dĂ©jĂ lĂ 3,3 % attendus en 2013, 4 % en 2014. Mais bien celle actuellement menĂ©e par les Etats-Unis, qui consiste Ă prendre tous les risques pour attirer la croissance et l'emploi sur leur nous n'avons pas les mĂȘmes armes que les Etats-Unis pour rebondir comme ils le font il nous manque en particulier, au niveau de la zone euro, une politique monĂ©taire aussi dynamique que celle de l'AmĂ©rique, du Japon, de la Chine, de la Grande-Bretagne disposons en revanche d'un rĂ©servoir exceptionnel de gains de productivitĂ© en France, que l'AmĂ©rique peut nous envier il s'agit de l'excĂšs de nos dĂ©penses publiques dans les collectivitĂ©s locales. De la prodigalitĂ© de notre systĂšme de retraite et de soins, en particulier pour ceux qui n'y contribuent jamais, ou si peu. Des armĂ©es d'Ă©lus, de strates administratives, de rĂ©glementations fiscales et du travail, aussi peu utiles que contre-productives. OĂč donc est-il Ă©crit que ce pays devrait sacrifier ses entreprises, ses forces vives et ses jeunes gĂ©nĂ©rations, pour continuer de financer ce qui le fait mourir ? N'est-ce pas l'inverse qu'il convient de faire ?Le chroniqueur se souvient de la force de conviction du candidat Hollande, un soir de juin 2011, lorsqu'il dĂ©fendait avec vigueur et fiertĂ© son projet pour un vrai contrat de gĂ©nĂ©ration, allant trĂšs au-delĂ du gadget actuel, bricolĂ© sur un coin de table, et dĂ©jĂ mort-nĂ©. OĂč est passĂ© ce candidat-lĂ ? OĂč est sa promesse de tout faire pour les gĂ©nĂ©rations qui nous suivent » ?On formulera donc cette semaine une simple proposition, en apparence triviale, Ă un exĂ©cutif en panne d'idĂ©es pour affronter la crise actuelle, qui dĂ©truit actuellement 56 emplois par heure faire un stage d'Ă©tĂ© Ă Washington DC. On lit dans les statistiques mensuelles de Bercy que les recettes fiscales 2013 sont trĂšs en deçà des projections chute de la consommation et des rĂ©sultats des entreprises. Alors, avant de continuer de faire fuir Ă l'Ă©tranger les jeunes Français les plus talentueux, et de dĂ©courager les entrepreneurs français, poussins » et pigeons » rĂ©unis, Ă coups de nouvelles hausses d'impĂŽt et de rĂ©glementations inutiles, que le gouvernement français aille voir comment l'aigle amĂ©ricain a pris son envol et qu'il tente d'imiter ses succĂšs. Un summer camp » made in USA pour un exĂ©cutif français lessivĂ© par douze mois de hausses d'impĂŽt et du chĂŽmage ? Yes, you can. »I5tPi.