Le théâtre Marsoulan est réputé pour associer théâtre et musique, c'est un peu le Broadway parisien des enfants. Actuellement, parmi sa très riche programmation jeune public, le théâtre propose Toutankhamon et le scarabée d'or. Le grand Vizir veut s'emparer du pouvoir et pour cela il doit se saisir du scarabée d'or qui est caché. Pour connaître son emplacement il tâche d'obtenir cette information du jeune prince Toutankhamon en manipulant la jeune princesse Ankhensenamon. BB-Good La pièce est très bien faite pour les enfants car très interactive. Ils participent à l'histoire en donnant leur avis ou aidant les protagonistes. La musique et les chansons rendent également le spectacle très dynamique. Les petits ont tous été très attentifs, captivés par l'histoire. Le Môme était peut-être un peu jeune pour comprendre la complexité de l'histoire. La pièce est conseillée à partir de 4 ans et cela me semble judicieux pour pouvoir en profiter pleinement. Cependant il l'a réduite à un simple trio deux gentils et un méchant et cela lui a plu. Il a bien retenu le rôle du scarabée. Par ailleurs toutes les chansons sont entraînantes et Le Môme dansait sur son siège. Le texte est bourré d'humour qui plaît aux petits. A la fin de la pièce, les acteurs se plient au jeu des dédicaces et photos. Vous pouvez aussi repartir avec le livre et un petit scarabée Plutôt un petit conseil plutôt qu'une vraie critique. Avant d'aller voir la pièce, n'hésitez pas à parler un peu à vos enfants de l'Egypte ancienne et des pharaons, ils apprécieront davantage le spectacle. Le Môme avait visité le département Egypte ancienne du Louvre, il y a quelques mois, il s'en souvenait un peu et cela a aidé à comprendre l' La pièce est très sympathique pour les parents également, quelques petites références leur sont exclusivement destinées et font sourire. Les acteurs jouent bien et le tout est très bien rythmé. Je n'ai pas eu envie de consulter mes mails et je ne me suis pas du tout ennuyé. La musique du final m'est restée en tête juste tout l'après-midi... Les poussettes doivent rester garer dans le hall qui peut facilement les accueillir et cela vous évite de descendre l'escalier avec Les places tarif plein sont à 12 et 14 euros, ce qui est assez élevé par rapport aux tarifs pratiqués ailleurs. Toutefois, il est possible d'avoir des places à -50 % sur billetreduc ou des sites similaires. Si on comprend la vente de souvenir en lien avec la pièce ou le théâtre, j'avoue que les bâtons lumineux proposés à la caisse m'ont laissé plus perplexe, heureusement Le Môme ne les a pas vu... Alors les poussettes, direction le Théâtre Marsoulan, au 20, rue Marsoulan dans le 12ème, pour aller applaudir Toutankhamon et le scarabée d'or. La pièce se joue jusqu'à la fin du mois de septembre. Voilà une bonne sortie pour oublier la rentrée ! Je vous recommande la pièce pour les enfants âgés de 3/4 ans à 9 ans. Toutankhamon est à l'honneur à Paris en ce moment, certains d'entre vous ont-ils été voir l'exposition Porte de Versailles, j'hésite à y aller comme les objets sont tous des facs similés, est-ce que vous me le conseillez ? Un autre avis chez Maman, on bouge Merci beaucoup au théâtre Marsoulan pour l'invitation.
Braceletau scarabée d'améthyste de Toutankhamon Dans son ouvrage "Toutankhamon, vie, mort et découverte d'un pharaon", Nicholas Reeves fait le constat que : "Toutankhamon fut inhumé avec beaucoupAvec l’exposition à la Grande Halle de la Villette consacrée à Toutânkhamon, une splendide facette de l’Égypte antique se dévoile à Paris jusqu’au 15 septembre 2019. Retour sur les derniers préparatifs avant l’ouverture au public, le 23 mars 2019. Délicatement, Gihan Lhitawy, l’une des deux conservateurs détachés par le ministère des Antiquités Égyptiennes pour préparer l’exposition Toutânkhamon – Le Trésor du Pharaon, dépose dans la vitrine un pectoral d’or aux scarabées de lapis-lazuli et incrusté de pierres précieuses. Autour d’elle, les gestes sont précis et les visages concentrés. Sous la Grande Halle de la Villette, les responsables manipulent avec révérence les objets trois fois millénaires. Gihan Lhitawy et ses collègues installent le pectoral en or incrusté dans sa vitrine. Courtesy of Antonio Martinelli Quel contraste avec 1922, lorsque Howard Carter, sortant le lourd collier de la chambre du trésor, le passe autour du cou d’Hussein Abdel Rassoul, âgé d’une douzaine d’années à peine. L’archéologue lui doit la découverte à laquelle on associe désormais son nom un matin, en reversant une jarre qu’il venait d’apporter, le jeune porteur d’eau met à jour une pierre qui se révèle être la première marche menant au tombeau de Toutânkhamon. À l’intérieur, Carter trouve non seulement la momie du pharaon et ses sarcophages, mais aussi des statues et statuettes du roi et des divinités qui le protègent, des bijoux en or sertis de pierres précieuses, des ustensiles, vases et mobilier décorés, des instruments pour les rituels… En tout, plus de pièces. Oubliée pendant des millénaires, la tombe de Toutânkhamon offre aujourd'hui une collection de chefs-d’œuvre d’exception Elles constituent le trésor de Toutânkhamon, onzième pharaon de la XVIIIe dynastie, que l’on admire depuis au Musée égyptien du Caire. 150 sont actuellement sorties d’Égypte pour un tour du monde en dix étapes, dont Paris. Certaines étaient déjà venues en France en 1967, d’autres quittent leur pays pour la première fois. Toutes voyagent pour la dernière fois. Plus de ans après sa réalisation, cette statuette en bois doré de Toutânkhamon harponneur est visible à Paris pendant six mois. Courtesy of Antonio Martinelli À leur retour, elles seront définitivement installées au Grand Musée d’Égypte, qui émerge actuellement des sables dans la banlieue de la capitale. "Si le trésor est arrivé jusqu’à nous, c’est que la tombe de Toutânkhamon a été oubliée pendant des millénaires", rappelle Dominique Farout, égyptologue et conseiller scientifique de l’exposition, comblé de voir ces objets revenir dans la capitale "Ses successeurs se sont empressés d’effacer sa trace, en supprimant son nom sur les monuments de l’époque." Dès la fin du Nouvel Empire, le pharaon a disparu des mémoires. Sa sépulture, située dans un wadi –lit de rivière–, à l’écart de celles des autres personnalités royales, est recouverte par des éboulements et les gravats des nouvelles nécropoles de la Vallée des Rois. L’entrée devient rapidement invisible. "C’est ce qui l’a sauvée, insiste l’égyptologue. Les pilleurs de l’Antiquité n’allaient pas dévaliser quelque chose qui n’existait pas!" Représentation du dieu Horus, le faucon, est couronné d’un disque solaire dans lequel on peut voir un scarabée ailé, symbole de renaissance, et lire le nom de Toutânkhamon. Courtesy of Antonio Martinelli Monté sur le trône à 9 ou 10 ans, Toutânkhamon –qui a vécu au XIVe siècle avant a eu un règne bref, à peine une décennie, et peu marquant. Sa mort semble avoir pris tout le monde de court. Le rite funéraire égyptien dure 70 jours, entre la mort du souverain et la fermeture de l’hypogée. Trop peu pour en construire de toutes pièces, mais assez pour en décorer une existante. "On sait que la peinture était encore fraîche lorsque les scellés ont été posés, explique Dominique Farout. La preuve, ce sont les taches que l’on voit sur les murs de la chambre funéraire, la seule qui soit décorée." Autre témoin de cette urgence, la présence de nombreux objets qui n’étaient pas à l’origine destinés au jeune pharaon. Si l’art égyptien fascine autant, c’est qu’au-delà de son apparence pérenne et immuable, il est harmonieux Dans la salle de conditionnement, à l’écart du circuit public, les oeuvres arrivées des États-Unis sont inspectées avant leur installation, sous la surveillance de Jackie Hoff, directrice des collections pour IMG Exhibitions. Elle ne se lasse pas de redécouvrir ces joyaux "À chaque fois, je n’en reviens pas. J’ai face à moi des objets qui ont plus de trois mille ans! Ils sont magnifiques." Nous gardant à distance d’une panthère noire à peine sortie de sa caisse, elle partage son enthousiasme pour les détails "Regardez, elle a de l’or sur la griffe. C’est trop mignon! " Avec l’aide des conservateurs du ministère des Antiquités égyptiennes, elle devra placer une statuette du pharaon entièrement couverte d’or en équilibre sur son dos. "Ici, on ne peut pas travailler à la hâte", résume-t-elle en songeant à l’opération qui l’attend. Le scarabée, représentation du pharaon, est flanqué de deux uræi, chargés de le protéger. Courtesy of Antonio Martinelli Si l’art égyptien fascine autant, c’est qu’au-delà de son apparence pérenne et immuable, il est harmonieux. "À travers l’art, les Égyptiens voulaient se rapprocher de Mâat, la déesse de l’ordre, de l’équilibre du monde, souligne Dominique Farout. Ils trouvaient donc la beauté dans les proportions, la symétrie. Cela donne une impression de modernité." L’éternité, à travers l’immortalité, c’est bien ce que recherchent les pharaons lorsqu’ils commencent leur voyage dans l’au-delà . De là à penser que Toutânkhamon l’a atteinte, il n’y a qu’un pas. "Il y a une morale, conclut l’égyptologue. On a injustement voulu l’effacer de l’Histoire. Trois mille ans plus tard, c’est de lui dont on se souvient." Toutânkhamon – Le Trésor du Pharaon, exposition jusqu’au 15 septembre 2019 à la Grande Halle de la Villette, 211 avenue Jean-Jaurès, 75019 Paris. AlexandreDelimoges propose des spectacles. Découvrez les dates de représentation de Alexandre Delimoges. Alexandre Delimoges est déjà monté sur la scène de ces salles de spectacles : Théâtre la cible à Paris 9ème, Secret place à Saint Jean de Vedas, Théâtre Le Bout à Paris 9ème, Espace Gerson à Lyon, Théatre de jeanne à Nantes.
Lesjoailliers égyptiens rivalisaient de virtuosité pour battre et souder les feuilles d’or, marier les pierres semi-précieuses, le bleu profond du lapis-lazuli, le bleu vert de la turquoise et le rouge orangé de la cornaline.
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