Leau de toutes les vertus. MĂȘme si l’eau thermale est utilisĂ©e depuis des millĂ©naires pour soigner l’arthrite, les douleurs articulaires et les brĂ»lures, on l’utilise surtout pour soulager certaines affections cutanĂ©es. L’eau thermale, grĂące Ă  son effet purifiant et ses propriĂ©tĂ©s antioxydantes, est l’alliĂ©e des personnes

Comme son nom l'indique, l'oligothĂ©rapie est une mĂ©decine douce qui consiste Ă  se servir des oligo-Ă©lĂ©ments pour se soigner ou prĂ©venir des maladies. Son objectif est de rééquilibrer les fonctions mĂ©taboliques du corps, afin d'assurer une meilleure santĂ©. Chaque oligo-Ă©lĂ©ment procure des bienfaits spĂ©cifiques Ă  l'organisme, il est donc conseillĂ© de bien les connaĂźtre et de savoir oĂč les trouver, afin de soigner certains maux et de prĂ©venir le risque de certaines maladies comme celles qui touchent le cƓur ou le cerveau. Pour tout savoir de l'oligothĂ©rapie et comment l'appliquer au quotidien, suivez le guide ! Naissance de l'oligothĂ©rapie L'oligothĂ©rapie est indirectement nĂ©e dans l'AntiquitĂ©. Le peuple avait dĂ©jĂ  remarquĂ© que l'eau stockĂ©e dans des amphores en argent se conservait plus longtemps. C'est ainsi que l'argent fut le premier conservateur pour les aliments. Dans la lecture de la Bible, des rĂ©fĂ©rences aux propriĂ©tĂ©s bactĂ©ricides du mĂ©tal ont Ă©tĂ© trouvĂ©es, ainsi que les vertus dĂ©sinfectantes du minĂ©ral et du soufre. Amphore en argent Par la suite, ce sont les Romains qui mettent en Ă©vidence le cĂŽtĂ© nettoyant du soufre et s'en servaient pour dĂ©sinfecter les plaies. Les Égyptiens eux, ajoutaient du zinc sur les blessures, afin d'accĂ©lĂ©rer le processus de cicatrisation. Puis au Moyen-Âge, c'est l'iode qui Ă©tĂ© utilisĂ©e pour soulager et soigner les goitres affection courante qui touche la glande thyroĂŻde. Bien entendu, jusqu'au XIXĂšme siĂšcle, les personnes qui utilisaient ces oligo-Ă©lĂ©ments pour panser des plaies et soigner des maladies n'avaient pas conscience de s'adonner Ă  l'oligothĂ©rapie. C'est un chercheur Ă  l'Institut Pasteur de Paris qui a utilisĂ© ce terme pour dĂ©crire cette mĂ©decine naturelle. En 1894, il dĂ©montre que les minĂ©raux jouent un rĂŽle important sur notre santĂ© en garantissant le bon fonctionnement de nos organes. Il dĂ©cide alors de les nommer oligo-Ă©lĂ©ment », car le mot grec oligo » signifie peu » et que ces Ă©lĂ©ments sont prĂ©sents en quantitĂ©s infimes dans l'organisme. Qu'est-ce qu'un oligo-Ă©lĂ©ment ? Mais au fait, qu'est-ce qu'un oligo-Ă©lĂ©ment au juste ? Ce sont des minĂ©raux purs, indispensables Ă  la vie humaine, qui se trouvent dans notre corps, mais aussi dans les aliments. La famille des oligo-Ă©lĂ©ments regroupe des substances chimiques avec un poids infĂ©rieur Ă  1 mg/kg. Ces Ă©lĂ©ments doivent se trouver en une certaine quantitĂ© dans notre organisme pour lui garantir un fonctionnement optimal. S'ils manquent Ă  l'appel, ils gĂ©nĂšrent des carences qui peuvent nuire Ă  notre santĂ©. Cependant, l'inverse n'est pas trĂšs bon non plus, une trop grande quantitĂ© d'oligo-Ă©lĂ©ments peut aussi ĂȘtre toxique. PrĂ©sents dans notre alimentation, ils transforment ce que nous consommons pour permettre Ă  notre organisme de les assimiler et d'en tirer tous les bĂ©nĂ©fices grĂące Ă  divers mĂ©canismes chimiques induits par notre mĂ©tabolisme. Chez l'ĂȘtre humain, les oligo-Ă©lĂ©ments indispensables sont le fer, l'iode, le magnĂ©sium, le cuivre, le zinc, le chrome et le sĂ©lĂ©nium. D'autres nutriments sont aussi prĂ©sents, mais leur rĂŽle est plus limitĂ©. C'est le cas par exemple du manganĂšse, du silicium, du nickel, du vanadium et de l'Ă©tain. L'utilitĂ© de l'oligothĂ©rapie ComplĂ©mentaire Ă  la mĂ©decine traditionnelle, l'oligothĂ©rapie se distingue par son application entiĂšrement naturelle, qui comporte peu de risques. Le but est d'injecter de faibles doses du nutriment manquant pour ainsi Ă©viter les carences. Elle est particuliĂšrement utile pendant la grossesse, pour les enfants, pour les personnes ĂągĂ©es et pour tous ceux qui souffrent d'un dĂ©ficit dans l'un de ses Ă©lĂ©ments. Il faut savoir qu'une carence en oligo-Ă©lĂ©ments peut provoquer Une grande fatigue Une perte de cheveux Des troubles musculaires Des problĂšmes intestinaux Un Ă©tat dĂ©pressif Des troubles cardiaques Une faiblesse du systĂšme immunitaire Des douleurs dentaires VoilĂ  pourquoi il est important de prendre au sĂ©rieux sa consommation de zinc, cuivre, magnĂ©sium, iode ou encore sĂ©lĂ©nium. Si vous ressentez l'un de ses symptĂŽmes de maniĂšre rĂ©currente, alors il peut-ĂȘtre temps de vous pencher sur l'oligothĂ©rapie ! Les oligo-Ă©lĂ©ments prĂ©sents dans notre alimentation Normalement, si vous avez une alimentation saine et Ă©quilibrĂ©e, vous ne devriez pas souffrir de carence en oligo-Ă©lĂ©ments. Une bonne hygiĂšne de vie couvre tous nos besoins. NĂ©anmoins, une pĂ©riode de notre vie comme la croissance ou la grossesse peut causer des carences, de mĂȘme que des types de rĂ©gime spĂ©cifique comme le rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien. Cependant, au lieu de se prĂ©cipiter sur des complĂ©ments alimentaires, il peut ĂȘtre mieux d'essayer de rĂ©tablir l'Ă©quilibre en nutriments grĂące Ă  l'alimentation. Mais quels sont les aliments riches en oligo-Ă©lĂ©ments ? Les eaux minĂ©rales comme leur nom l'indique, ces eaux renferment de nombreux minĂ©raux essentiels Ă  l'organisme. Mais leur teneur varie d'une marque Ă  une autre, essayez alors d'identifier vos besoins avant d'acheter n'importe quelle bouteille. L'eau du robinet elle aussi contient des substances naturelles bien utiles Ă  notre organisme. Sa teneur varie en fonction des pays et des rĂ©gions, mais vous pouvez faire une demande auprĂšs de la DDASS Direction dĂ©partementale des Affaires sanitaires et sociales de votre dĂ©partement pour connaĂźtre sa composition. La viande rouge pour le fer, il n'y a pas mieux que la viande rouge ! Les algues j'ai dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© sur ce blog plusieurs algues aux nombreux bienfaits comme le wakamĂ©, le schizochytrium, l'algue bleue de Klamath ou la spiruline. GrĂące Ă  leur richesse en nutriment, elles sont des aliments particuliĂšrement sains et utiles Ă  notre santĂ©. Le poisson et les fruits de mer ils contiennent de nombreux oligo-Ă©lĂ©ments essentiels Ă  notre organisme comme le sĂ©lĂ©nium, le zinc et le cuivre. Si vous ne pouvez pas consommer un de ces aliments pour une raison ou une autre, alors il est possible de prendre des complĂ©ments alimentaires vendus en pharmacie ou dans les boutiques bios. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, pour Ă©viter les carences, il est utile de manger sainement et de tout ! LĂ©gumes, fruits, fĂ©culents, viandes, poissons, salades, cĂ©rĂ©ales complĂštes ou noix ont tous des atouts complĂ©mentaires dans leur manche. Avoir une alimentation variĂ©e est la garantie de ne jamais manquer d'oligo-Ă©lĂ©ments ou de tout autre nutriment.
Lacure thermale est une alternative naturelle qui a su dĂ©montrer son efficacitĂ©. VĂ©ritable prise en charge globale durant 3 semaines, la cure thermale est un lieu relaxant permettant aux curistes d’échanger sur leurs propres expĂ©riences et ressentis tout en bĂ©nĂ©ficiant des bienfaits de l’eau thermale minĂ©rale.

Le plasma de Quinton est tout simplement de l’eau de mer filtrĂ©e selon la mĂ©thode mise au point par Monsieur RenĂ© Quinton. Il existe Ă©galement un laboratoire nommĂ© QUINTON, mais quand on parle de plasma ou d’eau de Quinton, il s’agit d’eau de mer traitĂ©e selon les protocoles issus des recherches de RenĂ© Quinton. Tout d’abord quelques mots sur le parcours de RenĂ© Quinton. RenĂ© Quinton 1866-1925 Ă©tait un physiologiste et biologiste français dont ses recherches se sont portĂ©es sur l’eau de mer. L’homme dans son milieu transporte une petite parcelle d’ocĂ©an ». En effet il a dĂ©couvert que l’eau de mer Ă©tait extrĂȘmement proche par sa structure de notre plasma sanguin. RenĂ© Quinton a mis au point une mĂ©thode de filtration et de traitement de l’eau de mer, sans la chauffer, qui lui a permis de soigner et guĂ©rir des centaines de personnes atteintes de diverses pathologies. Dans ses dispensaires marins il a soignĂ© des cholĂ©ras, tuberculoses, des cas de dĂ©nutritions
 par injection intra-veineuse. Cette eau est puisĂ©e au large des cĂŽtes bretonnes dans ce qu’on appelle des vortex, c’est-Ă -dire des tourbillons sous-marins. Les mouvements du vortex dynamisent l’eau et la rendent en quelque sorte plus active et plus vivante. Que contient cette eau ? Elle contient tous les minĂ©raux et oligo-Ă©lĂ©ments indispensables Ă  notre organisme. Le grand point fort ces minĂ©raux sont d’une trĂšs haute bio-disponibilitĂ©, c’est-Ă -dire que nos cellules vont pouvoir parfaitement les assimiler et les utiliser. Contrairement aux minĂ©raux de nos fameuses eaux minĂ©rales qui contiennent Ă©normĂ©ment de matiĂšres sĂšches, inorganiques et qui sont donc inassimilables. A l’inverse, les minĂ©raux des eaux minĂ©rales de nos supermarchĂ©s vont provoquer des dĂ©pĂŽts et cristalliser, et bien-sĂ»r Ă©puiser nos reins qui peinent Ă  les Ă©liminer. Les minĂ©raux de l’eau de Quinton quant Ă  eux, sont rendus totalement assimilables grĂące Ă  la prĂ©sence d’un micro phytoplancton qui ne disparaĂźt pas totalement lors des filtrations et qui, en travaillant ces minĂ©raux, les rendent assimilables. Les Ă©tudes du Professeur Maurice Aubert et de Pierre Moreau ont mis en Ă©vidence le fais que les minĂ©raux Ă©taient assimilables quand ils Ă©taient passĂ©s pas des organismes vĂ©gĂ©taux. Comment et en quelle quantitĂ© consommer de l’eau de Quinton ? Il existe deux dilutions d’eau de Quinton – L’Hypertonique trĂšs concentrĂ©e en minĂ©raux – L’Isotonique qui a une concentration identique Ă  notre sang. L’hypertonique va convenir aux sportifs, aux personnes Ă©puisĂ©es qui ont besoin d’un boost et d’un traitement d’attaque, aux personnes trĂšs dĂ©minĂ©ralisĂ©es, aux personnes en convalescence. L’isotonique va permettre un travail plus en profondeur elle va alimenter le cƓur des cellules. RenĂ© Quinton prĂ©conisait 1l d’eau de Quinton en isotonique soit 33cl d’hypertonique par jour. A chacun d’essayer et de trouver sa dose de confort. Pour obtenir 1L d’eau isotonique on dilue 33cl d’hypertonique dans un litre d’eau non minĂ©ralisĂ©e. Ensuite on peut l’ajouter dans les jus, dans un gaspacho, ou la boire telle quelle. Attention il ne faut JAMAIS la chauffer. Pour s’en procurer Pour aller plus loin Vous trouverez des vidĂ©os sur Youtube du Docteur François Epineuze qui soigne avec des injections d’eau de Quinton. Et l’ouvrage de RenĂ© Quinton L’eau de mer, milieu organique
 » Ă©ditions Vlan press

ï»żLespropriĂ©tĂ©s thĂ©rapeutiques de la plupart des eaux minĂ©rales diminuent avec le temps, parfois trĂšs vite. Il est donc indispensable aux malades de se rendre sur place. C'est la raison d'ĂȘtre des stations et des cures thermales. On peut classer les eaux minĂ©rales de bien des maniĂšres. La classification chimique usuelle distingue plusieurs familles : les eaux bicarbonatĂ©es carbo
Bienvenue sur Penser et Agir ! Depuis 2012 nous accompagnons les actifs de plus de 30 ans qui veulent prendre leur revanche sur la vie en dĂ©veloppant un projet qui a du SENS. AprĂšs avoir accompagnĂ© plus de 2 500 clients, nous lançons une formation continue gratuite par e-mail Le club des Actionneurs. Entrez votre prĂ©nom et votre email sur la page suivante pour y accĂ©der Cliquez ici pour vous inscrire gratuitement dĂ©jĂ  + de 17 000 inscrits ! C’est gratuit, et vous pourrez vous dĂ©sinscrire Ă  tout moment. Les bains thermaux font partie des nombreux soins proposĂ©s en mĂ©decine thermale. TrĂšs apprĂ©ciĂ©s des curistes, ils sont basĂ©s sur les bienfaits des eaux de source naturelle trĂšs riches en minĂ©raux reconnus pour leurs pour nombreuses vertus thĂ©rapeutiques. On distingue diffĂ©rents types de bains, chacun avec sa particularitĂ© et ses points forts. Dans l’un ou l’autre cas, il est possible d’associer diverses techniques d’hydro-massage pour plus d’efficacitĂ©. En fonction des mĂ©thodes utilisĂ©es et la composition de l’eau, l’action des bains peut varier d’une station thermale Ă  une autre. Dans cet article, je vous prĂ©sente les diffĂ©rents types de bains d’eau thermale.
ChaqueannĂ©e, prĂšs de 400.000 Français suivent une cure thermale pour traiter leurs problĂšmes d’arthrose. Quels sont les bĂ©nĂ©fices de ces cures ? Comment se dĂ©roulent-elles concrĂštement ?
Qu'est-ce qu'une cure thermale ?Une cure thermale est un traitement curatif qui se base sur les bienfaits de l'eau. Cependant, contrairement Ă  la thalassothĂ©rapie, les soins en cure thermale se rĂ©alisent avec de l'eau provenant d'une source naturelle. La cure thermale peut soulager et traiter des problĂšmes de santĂ© et certaines pathologies. Une cure thermale se rĂ©alise dans une station thermale oĂč sont effectuĂ©s les soins Ă  base d'eau thermale, de boue thermale ou encore de gaz sont les indications pour une cure thermale ?Les cures thermales sont prescrites aux personnes ayant des problĂšmes cutanĂ©s comme l'eczĂ©ma, des troubles respiratoires, ou encore des douleurs articulaires. Il existe diffĂ©rents soins en fonction des besoins des curistes, par exemple la cure de boisson d'eau minĂ©rale, ou encore l'hydrothĂ©rapie interne ou externe. Les longs sĂ©jours sont prĂ©conisĂ©s pour les pathologies, alors que les courts sĂ©jours sont orientĂ©s sur la relaxation et la sont les bienfaits d'une cure thermale ?L'eau thermale possĂšde de nombreuses vertus thĂ©rapeutiques grĂące Ă  sa richesse en minĂ©raux. Ainsi, les cures thermales sont reconnues pour aider Ă  rĂ©duire les maux de dos, tels que les douleurs lombaires, l'arthrose, l'arthrite, les troubles articulaires. Les soins des cures thermales sont bĂ©nĂ©fiques pour diminuer les douleurs liĂ©es Ă  l'accouchement, ou pour traiter l'insuffisance cardiaque chronique. Les varices peuvent ĂȘtre Ă©galement soulagĂ©es grĂące aux soins. Les troubles de la peau, comme le psoriasis, sont bien traitĂ©s en cure sont les prĂ©cautions Ă  prendre lors d'une cure thermale ?En plus de veiller aux Ă©ventuelles contre-indications des cures thermales, il faut prendre quelques prĂ©cautions avant de se lancer. En effet, dans le cas de sĂ©jours longs entre 15 et 18 jours de soins, la cure thermale est remboursĂ©e par la SĂ©curitĂ© sociale, car elle est gĂ©nĂ©ralement prescrite par un mĂ©decin dans un but thĂ©rapeutique. Les sĂ©jours courts, de quelques jours, ne sont, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, pas remboursĂ©s, car ils ne traitent pas les pathologies. Ils sont effectuĂ©s dans le cadre de la dĂ©tente.
CureoĂč l'on se soigne grĂące aux eaux minĂ©rales Solution Cette page vous aidera Ă  trouver toutes les solution de CodyCross Ă  tous les niveaux. À travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site, vous pourrez transmettre chaque indice de mots croisĂ©s. Le jeu simple et addictif CodyCross est le genre de jeu oĂč tout le monde a tĂŽt ou tard besoin d’aide supplĂ©mentaire, car lorsque vous passez des niveaux simples, de nouveaux deviennent de plus en plus difficiles. Plus tĂŽt ou plus tard, vous aurez besoin d’aide pour rĂ©ussir ce jeu stimulant et notre site Web est lĂ  pour vous fournir des CodyCross Cure oĂč l’on se soigne grĂące aux eaux minĂ©rales rĂ©ponses et d’autres informations utiles comme des astuces, des solutions et des astuces. Ce jeu est fait par le dĂ©veloppeur Fanatee Inc, qui sauf CodyCross a aussi d’autres jeux merveilleux et dĂ©routants. Si vos niveaux diffĂšrent de ceux ici ou vont dans un ordre alĂ©atoire, utilisez la recherche par indices ci-dessous. CodyCross Stations Touristiques Groupe 542 Grille 4THERMALE
LesĂ©tablissements proposant des cures « anti-stress » allient les bienfaits des eaux thermales Ă  l’environnement paisible propice Ă  la dĂ©tente. Le but est d’aider le patient Ă  rĂ©duire son stress, son anxiĂ©tĂ© et ses tensions. L’éloignement du contexte personnel et quotidien durant 3 semaines est une aide supplĂ©mentaire pour le

Publisher Description Vous prenez soin chaque jour de votre hygiĂšne personnelle, n’est-ce pas ?Mais en faites-vous autant pour l’intĂ©rieur de votre corps ?Malheureusement, la rĂ©ponse est souvent n’accorde pas toujours la mĂȘme attention et le mĂȘme soin Ă  son nettoyage intĂ©rieur. En consĂ©quence, des dĂ©chets et des toxines s’accumulent et, avec le temps, polluent l’organisme et le fatiguent, entraĂźnant des maladies. Comment faire alors ?La cĂ©lĂšbre naturopathe Simona Oberhammer nous prĂ©sente dans ce guide prĂ©cieux un remĂšde naturel extrĂȘmement utile l’eau et le citron. L’auteure explique comment transformer cette boisson toute simple en un vĂ©ritable mĂ©dicament naturel, qui vous aidera Ă  conserver votre bien-ĂȘtre, Ă  affiner votre silhouette, Ă  vous sentir plein de vitalitĂ© et Ă  rĂ©soudre quantitĂ© de petits troubles dĂ©sagrĂ©ables. Cet extraordinaire remĂšde est accessible Ă  tous, y compris les enfants et les personnes ? PrĂ©parez- vous Ă  une vĂ©ritable douche interne. Vous trouverez dans cet ouvrage 30 recettes spĂ©ciales et un manuel pour soigner les maladies Ă  l’aide d’eau et de citron. GENRE Health, Mind & Body RELEASED 2019 March 30 LANGUAGE FR French LENGTH 260 Pages PUBLISHER Macro Editions SELLER SIZE MB More Books by Simona Oberhammer

Toutd’abord, se rendre directement aux abords de la Mer Morte. Ces vacances vous procureront un bien-ĂȘtre Ă  double intĂ©rĂȘt tout d’abord le soleil est bĂ©nĂ©fique car la radiation autour de la Mer Morte est attĂ©nuĂ©e et de qualitĂ© diffĂ©rente. Par ailleurs, vous pourrez profitez des substances minĂ©rales dix fois plus riche que les autres mers en vous plongeant directement dans les
1Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 1 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – COMPTE-RENDU DE LA VISIOCONFÉRENCE DU JEUDI 17 SEPTEMBRE 2020 MAUX D’HIVER PROTEGER LES AUTRES, LE GESTE SOLIDAIRE POUR REDUIRE LA VIRALITE proposĂ©e par les Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc spĂ©cialisĂ©s dans le traitement des pathologies ORL et voies respiratoires et des affections dermatologiques. AnimĂ©e par - Hubert Bigot, oto rhino laryngologiste aux Thermes de Saint-Gervais - Marie-Dominique Bouvet, responsable du pĂŽle santĂ© des Thermes de Saint-Gervais - Elodie Lombardot, directrice marketing Thermes Saint-Gervais Revoir la visioconfĂ©rence en cliquant ici Docteur BIGOT, quels sont les points communs entre la grippe, le rhume ou encore la bronchite ? Dr BIGOT le premier point commun entre les diffĂ©rents maux d’hiver, c’est l’hiver. La saison froide favorise la transmission de certains germes. Elle soumet nos organismes Ă  une ambiance climatique qui n’est pas celle de l’étĂ©. Cela nĂ©cessite une adaptation Ă  l’environnement climatique et chaque personne rĂ©siste plus ou moins bien. Il y a aussi les germes, les virus, les microbes, qui se promĂšnent d’avantage l’hiver alors qu’ils ne rĂ©sistent pas Ă  la chaleur et Ă  la sĂ©cheresse de l’étĂ©. L’hiver les personnes vivent plus confinĂ©es entre elles Ă  l’intĂ©rieur des habitations et sont moins Ă  l’extĂ©rieur. Tous ces facteurs expliquent les Ă©pidĂ©mies d’hiver. Le deuxiĂšme point commun est leur viralitĂ©. Il existe une grande quantitĂ© de virus. Certains sont bien identifiĂ©s tels le coryza rhume, la grippe, la COVID car on en parle. Mais il existe une multitude de virus que l’on ne connaĂźt pas et que l’on ne cherche mĂȘme pas Ă  connaĂźtre car ils correspondent Ă  des pathologies bĂ©nignes tels la pharyngite, la rhinite. Comme ils ne posent pas de problĂšme de santĂ© grave, on ne cherche pas trop Ă  s’en prĂ©munir dans la mesure oĂč ils mutent constamment. En effet mĂȘme si c’est le mĂȘme virus, une fois que l’on a Ă©tĂ© immunisĂ© contre celui-ci, il revient l’annĂ©e suivante ou quelques mois plus tard et on n’est plus immunisĂ© parce qu’il s’est modifiĂ©. En rĂ©sumĂ©, ces maux d’hiver ce sont des virus qui se transmettent et qui donnent des rhinites, des bronchites, des sinusites, des pharyngites, des angines virales. Ils se transmettent davantage l’hiver. Si on leur rĂ©siste mal c’est souvent dĂ» Ă  l’environnement Ă  la fois climatique, social et psychologique. Qu’est-ce qu’une infection virale ? Dr BIGOT une infection virale n’est pas une bactĂ©rie, un microbe comme le staphylocoque dorĂ© par exemple. Ce n’est mĂȘme pas une cellule, on se demande mĂȘme si c’est vivant. C’est un petit truc qui se promĂšne et qui profite de notre matĂ©riel gĂ©nĂ©tique pour se multiplier dans notre corps. Au passage il donne des symptĂŽmes parce qu’il produit des rĂ©actions cellulaires auxquelles l’organisme doit rĂ©agir. C’est souvent la rĂ©action immunitaire qui provoque les symptĂŽmes. Cela correspond Ă  de la fiĂšvre principalement et d’autres symptĂŽmes dus Ă  l’organe que le virus a impactĂ©. Quand c’est une bronchite, on tousse. Quand c’est une rhinite, on a le nez bouchĂ©, on se mouche et on Ă©ternue. Quand c’est une pharyngite, on a mal Ă  la gorge. Dans les trois cas, on a souvent un peu de fiĂšvre. Parfois ces virus intĂ©ressent les trois Ă©tages Ă  la fois. On peut trĂšs bien avoir en mĂȘme temps un rhume, une pharyngite et une bronchite. Une fois le virus prĂ©sent, il facilite l’installation des bactĂ©ries. La sinusite est une complication d’un rhume viral. L’angine est souvent une complication d’une pharyngite virale. La pneumopathie, la pneumonie sont des complications bactĂ©riennes d’une bronchite virale. Les bactĂ©ries ne sont pas elles-mĂȘmes responsables des Ă©pidĂ©mies mais elles les compliquent. Elles s’installent dans un terrain qui est fragilisĂ© par l’épisode viral. 2Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 2 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – DĂ©crivez-nous le mĂ©canisme de transmission des maladies d’hiver ? Existe-t-il des diffĂ©rences de transmission d’une maladie Ă  l’autre ? Dr BIGOT les mĂ©canismes de transmissions sont identiques. Il s’agit de virus qui se transmettent par les gouttelettes propulsĂ©es Ă  l’extĂ©rieur des personnes en parlant, en toussant, en respirant. Par le contact avec des objets que l’on touche les uns et les autres qui peuvent ĂȘtre contaminĂ©s. La contamination est toujours la mĂȘme, maintes fois Ă©voquĂ©es avec la COVID et il n’y a aucune diffĂ©rence. AprĂšs, au niveau de chaque virus, il existe des diffĂ©rences mais qui sont minimes. Cela concerne la durĂ©e de leur survie Ă  l’air libre, la durĂ©e de la pĂ©riode d’incubation par exemple, certains symptĂŽmes diffĂ©rent selon la maladie. Reste que le mode de contamination pour les maux d’hiver, est toujours le mĂȘme les gouttelettes aĂ©riennes et le contact. Pourquoi devient-on enrhumĂ© en marchant sur du carrelage froid, l’hiver. Quel rapport avec le fait que l’on s’enrhume? Dr BIGOT on dit souvent j’ai pris froid ». En rĂ©alitĂ©, lorsqu’on prend froid, on a dĂ©jĂ  attrapĂ© le virus depuis plusieurs jours. Cette sensation correspond Ă  la fin de l’incubation qui marque le dĂ©but de la maladie elle-mĂȘme. On constate souvent une petite poussĂ©e de fiĂšvre qui passe parfois inaperçue et c’est cette poussĂ©e de fiĂšvre et le frisson qui l’accompagne que l’on appelle prendre froid ». Mais c’est une impression, ce n’est pas prendre froid. Ce ne sont pas les pieds sur le sol qui provoquent le rhume. Simplement cela coĂŻncide avec le dĂ©but des symptĂŽmes et c’est souvent une impression de froid effectivement. Mais c’est une fausse impression. Qu’est-ce qui fait que tel sujet aura la grippe, tel autre un rhume ou encore une bronchite ? Est-ce que c’est le hasard ? Une prĂ©disposition ? Dr BIGOT d’abord le hasard de la contamination Ă©videmment. Si on reste chez soi et que l’on ne rencontre personne, on n’a aucune chance d’attraper quoi que ce soit. Donc ce sont toutes des maladies de la vie en sociĂ©tĂ©. Et puis il existe d’un sujet Ă  l’autre des diffĂ©rences importantes de dĂ©fenses, de protections immunitaires. Prenons l’exemple de la COVID. On a vu que les jeunes Ă©taient moins atteints que les personnes plus ĂągĂ©es. Pourquoi ? Parce que l’on s’est aperçu que les jeunes disposaient d’un Ă©quipement d’anticorps dans le nez, en particulier des IgA. Ils ne sont pas spĂ©cifiques Ă  ce virus, ils s’attaquent Ă  tous les virus. Si vous ĂȘtes en contact avec un virus, mais que vous bĂ©nĂ©ficiez d’un bon Ă©quipement d’IgA dans le nez alors il est neutralisĂ© immĂ©diatement, sans provoquer de maladie. On constate des diffĂ©rences d’équipements immunitaires selon les sujets, selon l’ñge, parce qu’on a vu des COVID graves chez les jeunes et on a vu des sujets ĂągĂ©s qui Ă©taient contaminĂ©s et qui n’attrapaient rien. Et tout ça est dĂ» Ă  des diffĂ©rences individuelles d’équipements et de rĂ©sistances aux virus liĂ©es Ă  des anticorps que l’on possĂšde ou pas, pour des raisons obscures que l’on ne connaĂźt pas bien en rĂ©alitĂ©. Nous pensons que les soins thermaux sont de nature Ă  influer positivement sur ce type de dĂ©fenses individuelles. Comment renforcer son immunitĂ© ? Dr BIGOT on renforce son immunitĂ© d’abord en Ă©tant malade. Une fois que l’on a attrapĂ© un virus on n’est plus sensible Ă  ce virus. C’est ainsi que se constitue l’immunitĂ© de tous les enfants. En tombant malades, ils se renforcent et entraĂźnent leur systĂšme immunitaire Ă  se dĂ©fendre. Sinon comment renforcer ses dĂ©fenses immunitaires ? En Ă©tant en bonne santĂ©. C’est pour cela que nous dispensons la cure thermale ORL et voies respiratoires aux Thermes de Saint-Gervais. On pense que l’un des moyens de renforcer ces dĂ©fenses immunitaires, ou en tout cas de se prĂ©munir davantage, est d’ĂȘtre dans un meilleur Ă©tat de 3Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 3 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – rĂ©ceptivitĂ© ou de non rĂ©ceptivitĂ© aux virus en fonction de nombreux facteurs. Notre activitĂ© thermale aide Ă  prodiguer des soins qui sont prĂ©ventifs. Ils apportent aux personnes une meilleure santĂ© globale et une plus grande rĂ©sistance, en particulier Ă  tout ce qui est respiratoire. Alors aprĂšs, comment ne pas ĂȘtre contaminĂ© ? En se protĂ©geant aussi et en protĂ©geant les autres. A partir de combien d’épisodes infectieux par an doit-on s’inquiĂ©ter au plan immunitaire ? Dr BIGOT C’est trĂšs individuel. Au plan immunitaire, on ne soigne pas des gens qui ont de rĂ©els dĂ©ficits immunitaires au sens mĂ©dical du terme. On a affaire Ă  des sujets qui ont une immunitĂ© normale mais qui n’est pas assez efficace pour les maux au quotidien. Dans l’établissement thermal, on croise des gens qui ont une immunitĂ© absolument normale au sens clinique du terme. Quand on fait des tests immunitaires, ils ne sont pas du tout perturbĂ©s. Mais ils ont une immunitĂ© qui est moins efficace pour tout un tas de raisons. Ensuite, Ă  partir de combien d’épisodes il faut s’inquiĂ©ter, c’est trĂšs individuel. Certains ne supportent pas d’ĂȘtre souvent malades et d’autres le supportent bien. Les personnes viennent en cure thermale quand ils passent de mauvais hivers, fatiguĂ©s par les Ă©pisodes infectieux rĂ©pĂ©tĂ©s et qu’ils Ă©prouvent le besoin d’agir pour leur santĂ©. Le port du masque peut-il limiter la transmission d’un rhume ? Peut-on penser qu’il y aura moins de rhinites cet hiver grĂące aux gestes barriĂšres mis en place pour la COVID ? Dr BIGOT la rĂ©ponse est oui aux deux questions. Le port du masque empĂȘche la dissĂ©mination des gouttelettes potentiellement contaminantes que chaque individu produit. La contamination est trĂšs rĂ©duite quand on porte un masque, c’est clair. Et puis, d’autres habitudes que l’on nous a enseignĂ©es avec la COVID comme se laver les mains, ne pas rentrer en contact, ne pas serrer les mains, ne pas s’embrasser, porter un masque, etc
 Tous ces gestes limitent la circulation du virus COVID et de tous les autres. Si on continue ces prĂ©cautions cet hiver, on aura beaucoup moins de contaminations. Ce sera probablement le cas pour la grippe saisonniĂšre. Une question se pose toutefois est-on prĂȘt Ă  subir toutes ces contraintes pour ne pas s’enrhumer ? Sans doute non. Mais pour le cas d’une Ă©pidĂ©mie virale plus grave, les mesures barriĂšres sont Ă©videmment plus pertinentes. Dans le cadre d’une cure thermale, nous avons l’habitude de prendre ces prĂ©cautions depuis toujours et bien avant la COVID. En effet les gens qui viennent se faire soigner pendant trois semaines sont parfois fragiles et supportent trĂšs mal d’avoir un Ă©pisode respiratoire viral aigu. Nous les protĂ©geons et nous faisons en sorte qu’ils protĂšgent aussi les autres en mettant en oeuvre les mĂȘmes mesures qui sont mises en avant actuellement. Le masque peut-il protĂ©ger des allergies saisonniĂšres ? Dr BIGOT oui, mais en thĂ©orie seulement, car il faudrait un masque parfaitement Ă©tanche et filtrant. Ce qui n’est pas le cas des masques que nous portons actuellement qui sont conçus essentiellement pour protĂ©ger les autres en retenant les particules Ă©mises. Si on voulait un masque capable se protĂ©ger soi-mĂȘme, des allergies mais aussi des virus, il faudrait un masque Ă©tanche avec un filtre, type masque Ă  gaz ! Alors Ă©videmment il n’y a plus d’allergies mais c’est insupportable. Les masques FFP2 remplissent une partie de ces fonctions notamment Ă  l’égard des agents infectieux. Une fois que l’on a contractĂ© un virus faut-il rĂ©agir vite, pour soi, pour les autres ? 4Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 4 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Dr BIGOT une fois que l’on a attrapĂ© un virus d’hiver, c’est fichu ! Il est lĂ  et les antibiotiques ne sont pas actifs. On peut soulager les symptĂŽmes mais on ne peut pas raccourcir la durĂ©e de la maladie, ni la de contagiositĂ©. Il faut se soigner, c’est-Ă -dire prendre des mĂ©dicaments ou pas, se soigner Ă  sa maniĂšre pour ne pas trop souffrir, ne pas trop avoir de fiĂšvre, ne pas trop avoir mal, limiter aussi la frĂ©quence des surinfections bactĂ©riennes. Surtout il faut aussi protĂ©ger les autres, autrement dit porter un masque et limiter les contacts pour Ă©viter de contaminer son entourage. A partir de quand ces maux d’hiver deviennent-ils chroniques ? Et lĂ  encore, existe-t-il des prĂ©dispositions liĂ©es Ă  l’environnement ? Des modes de vies favorables ? Dr BIGOT Sauf pour des pathologies particuliĂšres, ce sont les modes de vies qui sont les principaux responsables du passage Ă  la chronicitĂ©. Le tabagisme en premier lieu. Une bronchite chronique affecte rarement une personne qui ne fume pas, ou qui n’est pas exposĂ©e Ă  des poussiĂšres ou des polluants. Toutefois la bronchite chronique du tabac est provoquĂ©e par une succession de surinfections aussi. Le passage d’une pathologie aiguĂ« rĂ©pĂ©titive Ă  une pathologie chronique est due Ă  la succession des Ă©pisodes qui finissent par dĂ©grader l’organe en question. Lorsqu’on souffre d’une bronchite chronique c’est que les bronches rĂ©agissent de moins en moins bien Ă  force d’agressions rĂ©pĂ©tĂ©es. MĂȘme remarque pour les sinusites Ă  rĂ©pĂ©tition. Plusieurs rhinites aiguĂ«s de suite par hiver mettront Ă  mal le systĂšme respiratoire nasal et sinusien qui conservera une inflammation qui ne passe pas. En fait ce n’est pas le virus qui devient chronique, ce sont les sĂ©quelles et les complications inflammatoires qui accompagnent les virus qui deviennent chroniques. Le virus lui s’en va au bout de quelques jours, comme Ă  chaque fois, comme n’importe quel virus saisonnier. Il ne reste jamais. Quelles sont les diffĂ©rences de symptĂŽmes entre la COVID et les maux d’hiver ? Dr BIGOT Il existe trĂšs peu de diffĂ©rences justement. Cela explique pourquoi les laboratoires biologiques actuellement sont pris d’assaut par des gens qui veulent se faire tester pour des tas de symptĂŽmes tels la fiĂšvre, le nez bouchĂ©, la toux... On a identifiĂ© certains symptĂŽmes spĂ©cifiques de la COVID comme la perte de l’odorat. Mais on s’aperçoit que la vague actuelle de la COVID se traduit par moins de perte de l’odorat que la premiĂšre vague. Donc les diffĂ©rences spĂ©cifiques de la COVID restent la fatigue, la fiĂšvre importante. Ces diffĂ©rences ne sautent pas aux yeux parce qu’elles sont trĂšs variables. On peut trĂšs bien avoir la COVID sans fiĂšvre. Pour protĂ©ger les autres, faut-il adopter des attitudes diffĂ©rentes selon que l’on est le malade ou la personne qui visite le malade ? Ou qui est au contact du malade ? Dr BIGOT Le masque et les gestes barriĂšres sont d’abord destinĂ©s Ă  protĂ©ger les autres. Quand on visite un patient, un lieu de soins en gĂ©nĂ©ral ou un lieu de collectivitĂ© d’ailleurs, pas forcĂ©ment rĂ©servĂ© Ă  des malades, on porte un masque, afin de ne pas contaminer au cas oĂč l’on serait porteur de quelque chose. Et pour le patient malade c’est pareil. Il porte un masque non pas pour se protĂ©ger lui-mĂȘme mais pour protĂ©ger son entourage. Par exemple, dans notre activitĂ© thermale qui accueille des gens fragiles, lorsque qu’un curiste se rĂ©vĂšle porteur d’un virus pendant sa cure thermale, on lui demande de la suspendre pour ne pas contaminer les autres personnes. Le premier rĂ©flexe Ă  avoir, c’est quand mĂȘme l’isolement. Lorsqu’on est obligĂ© d’avoir des contacts, on se protĂšge soi-mĂȘme, on se lave les mains, on utilise des vĂȘtements que l’on essaye de ne pas contaminer, on les remplace. On fait attention au contact et Ă  l’atmosphĂšre. Quand on est malade, on ne continue pas ses activitĂ©s si on peut l’éviter. 5Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 5 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Vous dites il faut amĂ©liorer la relation avec son environnement social et aĂ©rien
 et la cure thermale le permet
 ». Expliquez-nous Dr BIGOT Oui, c’est l’esprit mĂȘme de la cure thermale. Quand on suit une cure thermale, on vient absorber des minĂ©raux qui sont contenus dans de l’eau. Ces minĂ©raux ont une certaine action que l’on constate notamment Ă  travers une certaine fatigue ressentie par les curistes. Mais en rĂ©alitĂ©, on ne sait pas exactement de quelle façon ces soins agissent. On en observe pourtant les bienfaits. La cure thermale ce n’est sans doute pas seulement de la chimie. En venant en cure thermale les personnes se sĂ©parent de leur milieu quotidien, familial et professionnel, de leur rythme de vie habituel. Ils s’accordent un moment privilĂ©giĂ© pour eux et cela dure trois semaines. L’effort est triple financier, social, professionnel. On choisit de rĂ©aliser un effort pour s’occuper de soi-mĂȘme. Mais on ne s’occupe pas uniquement de son corps physique. On prend aussi en charge son corps psychique, son corps spirituel. On se repose, on se cultive et la cure thermale permet de regrouper tout ça. Une cure, c’est mettre en pratique la solidaritĂ© que se doivent entre elles les diffĂ©rentes composantes de notre individu. Car ĂȘtre solide, c’est ĂȘtre solidaire. Ainsi, les bienfaits reçus par notre corps physique bĂ©nĂ©ficient Ă  notre individu dans sa totalitĂ©. C’est cette solidaritĂ© intĂ©rieure que l’on dĂ©veloppe lorsque l’on fait une cure thermale et c’est trĂšs important. En quelque sorte, ce temps de cure permet de rassembler les diffĂ©rentes parties de son soi-mĂȘme et de retrouver une certaine unitĂ©. On peut, Ă  titre d’image, transposer cela au niveau social. Nous nous devons, entre individus partageant et vivant dans une sociĂ©tĂ©, la mĂȘme solidaritĂ©. Nous ne formons une sociĂ©tĂ© solide que si nous sommes solidaires. La pratique de la cure thermale donne aussi l’occasion de travailler la solidaritĂ© sociale. Ce temps de cure est aussi celui d’une Ă©ducation relationnelle entre les uns et les autres qui a pour effet de respecter les fragilitĂ©s de chacun. Se retrouver ensemble dans une cure thermale nous donne l’occasion de prendre conscience de notre responsabilitĂ© sociale. En tant que professionnel thermal, on a une fonction d’enseignement et d’apprentissage Ă  certains comportements de vie. Nous sommes toujours trĂšs satisfaits quand les curistes repartent de chez nous en disant qu’ils ont pris des habitudes qu’ils vont conserver, notamment vis-Ă -vis de leur entourage. Peut-on raccourcir la durĂ©e de la cure thermale justement pour ĂȘtre compatible avec le mode de vie actuel ? Dr BIGOT d’un point de vue mĂ©dical on s’est aperçu que les gens qui viennent moins longtemps que trois semaines en tirent un bĂ©nĂ©fice. Certes deux jours ne suffisent pas bien sĂ»r. Il faut y passer un peu de temps, ne serait-ce que pour vivre le changement de rythme. Le problĂšme c’est que la SĂ©curitĂ© Sociale ne rembourse pas les soins s’ils durent moins de trois semaines. L’inconvĂ©nient c’est que ça prive un certain nombre de venir en cure. Il est possible suivre une cure thermale d’une durĂ©e moins longue, mais sans bĂ©nĂ©ficier de prise en charge. Les patients peuvent rarement se le permettre, en tous cas, ils ne font pas souvent cet effort. Sans compter le fait qu’il faut se dĂ©placer de chez soi, se loger. Si, en plus, il faut payer des soins qui ne sont pas remboursĂ©s, ce n’est pas possible pour de nombreuses personnes. Marie-Dominique BOUVET, responsable du pĂŽle mĂ©dical des Thermes de Saint-Gervais Ă  propos du coĂ»t de la cure ORL/voies respiratoires, le tarif conventionnĂ© par la SĂ©curitĂ© Sociale revient Ă  environ 470 € pour les trois semaines de soins. 6Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 6 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – L’eau thermale de Saint-Gervais a des vertus particuliĂšres. Expliquez-nous son cheminement et comment elle se charge en minĂ©raux. Elodie LOMBARDOT, responsable marketing des Thermes de Saint-Gervais Nous savons aujourd’hui que l’eau de Saint-Gervais effectue un voyage d’environ 6 500 ans dans les roches du Massif du Mont-Blanc. Pendant ce pĂ©riple, elle se charge en diffĂ©rents minĂ©raux de chaque strate traversĂ©e. Cette eau arrive de façon assez naturelle puisque c’est une eau de pluie qui ruisselle, s’ancre dans la glace puis s’infiltre dans les diffĂ©rentes strates de roches. Elle descend jusqu’à -3 km sous la terre, oĂč elle va puiser sa chaleur pour atteindre une tempĂ©rature d’environ 100°C. C’est cette chaleur qui provoque la remontĂ©e jusqu’à la surface dans le parc thermal et son refroidissement. C’est lĂ  qu’on la puise Ă  une tempĂ©rature naturelle de 39°C. Cette eau est trĂšs fortement minĂ©ralisĂ©e. Quand on la compare Ă  une eau classique, de table, on constate qu’elle est trente fois plus minĂ©ralisĂ©e. On la boit uniquement sur prescription mĂ©dicale. C’est ce que font nos curistes tous les jours. C’est notamment sa charge minĂ©rale en soufre, qui la rend apaisante et anti-inflammatoire. Son odeur trĂšs particuliĂšre trĂšs puissante surprend quand on pĂ©nĂštre dans le bĂątiment et encore plus dans les espaces de soins. Elle est Ă©galement trĂšs riche en manganĂšse au pouvoir cicatrisant. Elle est l’une des neuf eaux thermales reconnues par l’AcadĂ©mie de MĂ©decine pour ses propriĂ©tĂ©s apaisantes, cicatrisantes et anti-inflammatoires. Le parcours de soin du curiste obĂ©it Ă  un ordre assez prĂ©cis. Expliquez-nous pourquoi. Marie-Dominique BOUVET oui, nous privilĂ©gions un ordre de soins prĂ©cis pour les voies respiratoires. On dĂ©bute le parcours par les deux Ă©tapes de lavage, du nez et de la gorge. On commence par un lavage de la fosse nasale douche nasale. On remplit un bocal en verre avec de l’eau thermale Ă  39°C qui arrive directement Ă  cette tempĂ©rature du forage, et qui n’est donc pas stockĂ©e. Le patient place un embout nasal dans l’une des narines, on ouvre l’arrivĂ©e d’eau thermale et le circuit va passer dans la narine puis dans la fosse nasale et s’évacue par l’autre narine infĂ©rieure. On utilise un demi-litre dans ce sens-lĂ  et Ă  mi-parcours, le patient change de narine et retourne sa tĂȘte de l’autre cĂŽtĂ© et fait le circuit inverse. C’est un soin hyper efficace. Le patient peut ressentir des sensations de brĂ»lures dans le cerveau ou avoir les yeux qui coulent mais ce lavage est extrĂȘmement efficace. Le patient enchaĂźne avec le lavage du fond de la gorge avec le gargarisme. Le curiste remplit un verre d’eau thermale et se gargarise jusqu’à ce que son verre soit vide. AprĂšs ces deux Ă©tapes de lavage, on passe aux soins d’humage. On utilise un abaisse-langue et l’eau thermale pulvĂ©risĂ©e trĂšs finement vient tapisser le fond de la gorge. La personne inspire par le nez et souffle par la bouche. Autre soin du parcours, le bol humage
 Marie-Dominique BOUVET LĂ  on pulvĂ©rise de l’eau thermale sous forme de gouttelettes fines contre les parois du bol. On inspire et expire cette ambiance trĂšs humide, alternativement par le nez ou la bouche selon sa pathologie. Le parcours de soin quotidien s’achĂšve avec l’aĂ©rosol. On utilise un nĂ©buliseur rempli d’eau thermale et on met cet appareil aĂ©rosol en position sonique. Cette vibration sonique va permette aux composants de l’eau thermale d’atteindre les bronches les plus Ă©troites et les sinus. La personne va respirer cette brume thermale autant par le nez que par la bouche et permettre aux actifs de l’eau thermale de cheminer au plus profond de l’appareil respiratoire pour pĂ©nĂ©trer jusqu’aux bronches les plus fines. Deux autres soins sont spĂ©cifiques et dispensĂ©s par les mĂ©decins Oto-rhino
 7Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 7 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Marie-Dominique BOUVET oui la douche pharyngĂ©e Ă©voquĂ©e par le Docteur Bigot. Il s’agit de trois petits jets dirigĂ©s sur le fond de la gorge, les amygdales dont le mĂ©decin gĂšre la pression. Quand je suis arrivĂ©e aux Thermes, je souffrais d’angines l’étĂ© et elles ont disparu grĂące aux douches pharyngĂ©es. Dr BIGOT un autre soin dispensĂ© par un mĂ©decin est le lavage de ProĂ«tz, inventĂ© voici des dĂ©cennies par le Docteur ProĂ«tz qui lui a donnĂ© son nom. Il a compris que les sinus Ă©taient un organe plein d’air mais dans lequel on ne peut pas faire pĂ©nĂ©trer de l’eau. Il a trouvĂ© une astuce pour y arriver. On crĂ©e une aspiration dans la fosse nasale, elle- mĂȘme est remplie d’eau au dĂ©part. L’aspiration fait sortir de l’air des sinus par la dĂ©tente de l’air. Et quand on relĂąche l’aspiration, l’eau thermale rentre dans les sinus. C’est un soin qui est vraiment fantastique surtout pour les personnes qui souffrent de rhinites, et particuliĂšrement de sinusites, de polypes des sinus et des fosses nasales. Quel est l’intĂ©rĂȘt des soins thermaux ? Dr BIGOT ces diffĂ©rents soins permettent d’appliquer de l’eau thermale Ă  divers endroits selon la pathologie. On insiste sur les soins au niveau du nez pour quelqu’un qui souffre de rhinite, au niveau de la gorge pour quelqu’un qui souffre de pharyngite ou d’angine, etc
 L’eau thermale agit par trois mĂ©canismes. D’abord par la chimie, grĂące aux minĂ©raux qu’elle contient. Ensuite par l’action de lavage des sĂ©crĂ©tions muqueuses souvent irritantes lorsqu’il y a inflammation. Et puis c’est l’action mĂ©canique, la puissance plus ou moins rĂ©glĂ©e, plus ou moins modulĂ©e du jet et l’endroit oĂč on l’applique. Cela crĂ©e un massage des tissus concernĂ©s. Quand on fait une douche pharyngĂ©e, le jet masse les amygdales et le pharynx en mĂȘme temps qu’il les lave, dĂ©pose des minĂ©raux bĂ©nĂ©fiques et stimule la vitalitĂ© les muqueuses. En rĂ©sumĂ©, pour soulager un organe, on essaye d’appliquer de l’eau thermale grĂące Ă  ces trois Ă©lĂ©ments la chimie, le lavage et le massage. Les mĂ©decins prescrivent-ils des cures aux enfants et pour quelles affections en prioritĂ© ? Dr BIGOT il y a 50 ans, on accueillait une quantitĂ© incroyable d’enfants en cure thermale parce que les antibiotiques n’étaient pas encore Ă  la mode. A cette Ă©poque c’était plus compliquĂ© d’enlever les vĂ©gĂ©tations, de mettre des diabolos, parce que l’accĂšs aux soins n’était pas le mĂȘme qu’aujourd’hui. Bien que la cure se rĂ©vĂšle toujours aussi bĂ©nĂ©fique pour les enfants, leur nombre a chutĂ©. On vit dans une sociĂ©tĂ© qui laisse beaucoup moins de loisirs qu’autrefois, de s’arrĂȘter de travailler, de se dĂ©placer, de venir en cure. Les parents sont tellement occupĂ©s qu’ils ne peuvent pas venir trois semaines avec leurs enfants. On ne peut pas leur faire rater l’école, c’est vraiment trĂšs compliquĂ©. On a effectivement des mĂ©decins qui prescrivent la cure Ă  leurs jeunes patients mais ce sont surtout des spĂ©cialistes, des oto-rhinos, parce qu’ils savent trĂšs bien que la cure thermale permet de soigner les otites par le biais de la limitation des rhino-pharyngites. La cure thermale renforce les dĂ©fenses immunitaires, si bien que les enfants contractent moins de rhino-pharyngites et de bronchites. Or s’il y a moins de rhinos, il y a moins d’otites aussi. Et en limitant ces infections, on limite le recours Ă  l’intervention d’ablation des vĂ©gĂ©tations et de mise en place de diabolos »  Et puis enfin la cure thermale donne l’occasion, et c’est surtout le cas des enfants justement, de faire des insufflations tubaires. Ce soin est rĂ©alisĂ© par un mĂ©decin oto-rhino. On pulvĂ©rise un petit jet d’air au fond du nez Ă  travers la trompe d’Eustache pour envoyer de l’air dans les oreilles et dĂ©coller les tympans. C’est une alternative Ă  la mise en place de diabolos, des aĂ©rateurs trans-tympaniques. A propos des pathologies allergiques, on reçoit beaucoup d’enfants qui souffrent d’eczĂ©ma et d’asthme allergique. Ils suivent une cure double orientation, dermatologie et voies respiratoires, parce que leurs pathologies provoquent des symptĂŽmes sur les deux plans. 8Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 8 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Une personne qui vient en cure thermale plusieurs fois de suite obtiendra-t-elle des effets durables ? Dr BIGOT c’est une question qu’il vaudrait mieux poser aux curistes eux-mĂȘmes ! Leur demander si la cure leur a apportĂ© un bienfait au cours de l’hiver qui a suivi. La rĂ©ponse est souvent oui et c’est trĂšs gratifiant pour nous comme activitĂ© car la plupart du temps des gens reviennent en disant qu’ils vont beaucoup mieux, qu’ils ont moins pris d’antibiotiques, qu’ils ont Ă©tĂ© moins malades, ils ont eu moins d’absentĂ©isme et puis ils sont plus sereins. Ils sont plus heureux. Il y a une rĂ©elle harmonie qui se dĂ©gage de tout ça. En rĂ©alitĂ©, nous ne demandons jamais aux patients de revenir pour une seconde ou troisiĂšme cure thermale. C’est leur mĂ©decin traitant qui prescrit la cure suivante, souvent sur la demande du patient lui-mĂȘme aprĂšs une premiĂšre cure bĂ©nĂ©fique. Existe-t-il une pĂ©riode idĂ©ale pour suivre une cure voies respiratoires/ORL ? Dr BIGOT Non toutes sont propices, sauf pour soigner l’allergie. Dans ce dernier cas il est bon, dans la mesure du possible, d’effectuer la cure en dehors de la pĂ©riode de poussĂ©e allergique saisonniĂšre. Les allergiques qui souffrent d’allergie au printemps viennent faire la cure plutĂŽt Ă  l’automne et inversement. Et l’hiver pourrait donner l’occasion aux allergiques de venir faire une cure en dehors de la pĂ©riode pollinique et ça serait sans doute une bonne chose pour eux, effectivement, il faut le prĂ©ciser. Est-ce qu’un lavage du nez rĂ©gulier sert Ă  quel chose ? Dr BIGOT Oui, un lavage rĂ©gulier est intĂ©ressant mĂȘme quand on n’est pas malade. Quand les curistes repartent de Saint-Gervais, nous leur remettons notre recette de lavage de nez. Certes elle ne comporte pas de l’eau thermale car notre eau n’est pas transportable, une partie des minĂ©raux qui sont contenus dans notre eau s’éliminent aprĂšs quelques heures donc on ne peut l’utiliser que sur place. En fait, on leur donne une recette qui comporte de l’eau, du sel, du bicarbonate dans des proportions indiquĂ©es. Ils utilisent chez eux pour laver leur nez et y trouvent une action prĂ©ventive intĂ©ressante voir recette en fin de document. Quand on est malade, le lavage du nez est Ă©videmment utile parce qu’il permet d’éliminer toutes les sĂ©crĂ©tions muqueuses qui contiennent des substances nocives, et beaucoup de virus, d’évacuer les globules blancs qui produisent des anticorps qui sont agressifs pour la muqueuse elle-mĂȘme. En effet le processus de dĂ©fense contre le virus est lui-mĂȘme agressif pour la muqueuse, si bien que le lavage du nez a une importance Ă©norme. D’autre part, dans les pathologies comme la polypose nasale ou comme l’allergie, on utilise des pulvĂ©risations, des sprays nasaux qui traitent ces maladies. On conseille Ă  juste titre de faire un lavage de nez avant de les utiliser parce qu’ils sont toujours beaucoup plus efficaces quand le nez a Ă©tĂ© lavĂ© auparavant. Enfin le lavage du nez provoque une dĂ©congestion du nez qui soulage et amĂšne une libĂ©ration qui dure un certain temps et que les gens recherchent. Quelle eau pour effectuer un lavage du nez ? Dr BIGOT le mĂ©lange doit ĂȘtre isotonique, c’est d’ailleurs une des caractĂ©ristiques de l’eau thermale de Saint- Gervais. Si vous utilisez soit de l’eau douce, soit une eau trop salĂ©e eau de mer ça fera mal dans le nez. Donc il faut doser dans l’eau de lavage les minĂ©raux avec la mĂȘme concentration que le milieu intĂ©rieur du corps. L’eau ne doit pas non plus contenir de produits irritants. Le sĂ©rum physiologique peut ĂȘtre utilisĂ© car c’est de l’eau qui contient du 9Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 9 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – sel dans des proportions qui font qu’elle est isotonique, c’est-Ă -dire qu’elle n’a pas d’agression pour les surfaces muqueuses. Il existe dans le commerce des solutions de lavage qui contiennent en outre divers produits actifs selon les besoins, notamment du soufre. Le lavage du nez Ă©tait au dĂ©part contre-indiquĂ© pour la COVID car on pensait qu’il ramenait des virus plus profondĂ©ment dans l’arbre respiratoire. Quelle est la position actuelle ? Dr BIGOT la COVID Ă©tait une maladie nouvelle. Au dĂ©but, on a pris plusieurs prĂ©cautions empiriques dont la plupart n’était pas justifiĂ©e. On s’en est rendu compte seulement aprĂšs. Le lavage du nez, comme pour tous les virus, je suis convaincu qu’il apporte quelque chose. Le virus est prĂ©sent dans l’ensemble de l’organisme. Il ne fait que se concentrer Ă  l’endroit pour lequel il est programmĂ©. Quand on absorbe un virus et qu’on n’est pas encore malade, il se rĂ©pand dans tout l’organisme. AprĂšs une certaine durĂ©e d’incubation, il s’exprime Ă  l’endroit oĂč il doit s’exprimer. Le virus qui donne un rhume, s’exprime par le nez. Pour la COVID c’est la mĂȘme chose. Donc affirmer qu’un lavage de nez envoie du virus dans les bronches n’est pas vraisemblable du point de vue biologique. En rĂ©alitĂ©, Ă  part les particules en suspension qui sont produites quoi qu’on fasse, rien ne pĂ©nĂštre dans les bronches. Cela dit, le lavage de nez nĂ©cessite l’utilisation d’accessoires propres et dĂ©sinfectĂ©s aprĂšs chaque lavage. En bonus, la recette du lavage de nez donnĂ©e Ă  l’issue de la cure thermale par l’équipe des Thermes de Saint- Gervais Mont Blanc. La recette d’eau salĂ©e hypertonique des Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc Laver soigneusement, puis rincer un rĂ©cipient en verre d'environ 1 litre. Le remplir avec de l'eau du robinet ou d'une bouteille d'eau minĂ©rale. Inutile de la faire bouillir. Ajouter 2 Ă  3 grosses cuillĂšres Ă  cafĂ© de gros sel de cuisine. Ne pas utiliser du sel de table, qui peut comporter des additifs indĂ©sirables. Ajouter une grosse cuillerĂ©e Ă  cafĂ© de bicarbonate de soude. Remuer ou secouer la solution avant chaque usage. La conserver Ă  la tempĂ©rature de la piĂšce. Chaque semaine, jeter ce qui reste et refaire une nouvelle solution. Si le mĂ©lange parait trop fort, utiliser moins de sel essayer avec 1,5 ou 2 cuillerĂ©es Ă  cafĂ© de sel. Chez l'enfant, il est prĂ©fĂ©rable de commencer avec une solution moins concentrĂ©e, puis d'augmenter progressivement jusqu'Ă  2 ou 3 cuillerĂ©es si l’enfant accepte. Lavage du nez, mode d’emploi Lavages de nez, 1 Ă  3 fois par jour. - Utiliser une poire Ă  lavage d'oreille, une seringue de 20 ml ou un Rhinohorn. Verser un peu de la solution d'eau salĂ©e dans un rĂ©cipient propre. - On peut la rĂ©chauffer Ă  la tempĂ©rature du corps dans un four Ă  micro-ondes. S'assurer avant usage qu'elle n'est pas trop chaude, et remplir la poire ou la seringue avec le contenu du rĂ©cipient. - Ne pas puiser directement dans le rĂ©cipient de rĂ©serve, afin de ne pas contaminer le reste de la solution. - Se tenir au-dessus d'un lavabo ou dans la douche, et injecter la solution dans chaque narine. Diriger le jet horizontalement, vers l'arriĂšre de la tĂȘte et non vers son sommet. - Recracher ce qui arrive dans la bouche, il n'est toutefois pas grave d'en avaler un peu. - Certains patients signalent une lĂ©gĂšre sensation de brĂ»lure au cours des premiĂšres instillations, disparaissant le plus souvent en quelques jours. 10Marie-Claude PrĂ©vitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 10 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – - Pour les jeunes enfants, on peut utiliser un flacon nĂ©buliseur du commerce comme ceux qui sont utilisĂ©s pour des pulvĂ©risations de corticoĂŻdes, en effectuant plusieurs pulvĂ©risations dans chaque fosse nasale, sur l'enfant assis ou debout, mais pas allongĂ©. - Au cours d'un traitement par corticoĂŻdes locaux, type BĂ©conase ou Nasalide, il faut toujours faire un lavage nasal Ă  l'eau salĂ©e avant l'instillation du corticoĂŻde car ces produits agissent mieux lorsqu'ils sont pulvĂ©risĂ©s sur une muqueuse propre et dĂ©congestionnĂ©e par l'eau salĂ©e, ce qui leur permet de pĂ©nĂ©trer plus profondĂ©ment dans le nez et les sinus. A propos des mesures sanitaires prise par les Thermes de Saint-Gervais Toutes les mesures de sĂ©curitĂ© sont prises sans nuire Ă  l’efficacitĂ© des soins thermaux Ă  orientation dermatologique comme voies respiratoires prise de tempĂ©rature Ă  l’arrivĂ©e curistes comme soignants, port du masque dans l’établissement, distanciation physique, marquage au sol, nettoyage et dĂ©sinfection des mains, limitation de la frĂ©quentation dans les locaux et dans les bassins, renforcement du protocole de nettoyage et de dĂ©sinfection des Ă©quipements entre chaque curiste. Toutes les Ă©quipes, quelle que soit leur spĂ©cialitĂ©, ont Ă©tĂ© formĂ©es Ă  l’application des mesures de sĂ©curitĂ©. fin lKEUwr.
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