Le plasma de Quinton est tout simplement de lâeau de mer filtrĂ©e selon la mĂ©thode mise au point par Monsieur RenĂ© Quinton. Il existe Ă©galement un laboratoire nommĂ© QUINTON, mais quand on parle de plasma ou dâeau de Quinton, il sâagit dâeau de mer traitĂ©e selon les protocoles issus des recherches de RenĂ© Quinton. Tout dâabord quelques mots sur le parcours de RenĂ© Quinton. RenĂ© Quinton 1866-1925 Ă©tait un physiologiste et biologiste français dont ses recherches se sont portĂ©es sur lâeau de mer. Lâhomme dans son milieu transporte une petite parcelle dâocĂ©an ». En effet il a dĂ©couvert que lâeau de mer Ă©tait extrĂȘmement proche par sa structure de notre plasma sanguin. RenĂ© Quinton a mis au point une mĂ©thode de filtration et de traitement de lâeau de mer, sans la chauffer, qui lui a permis de soigner et guĂ©rir des centaines de personnes atteintes de diverses pathologies. Dans ses dispensaires marins il a soignĂ© des cholĂ©ras, tuberculoses, des cas de dĂ©nutritions⊠par injection intra-veineuse. Cette eau est puisĂ©e au large des cĂŽtes bretonnes dans ce quâon appelle des vortex, câest-Ă -dire des tourbillons sous-marins. Les mouvements du vortex dynamisent lâeau et la rendent en quelque sorte plus active et plus vivante. Que contient cette eau ? Elle contient tous les minĂ©raux et oligo-Ă©lĂ©ments indispensables Ă notre organisme. Le grand point fort ces minĂ©raux sont dâune trĂšs haute bio-disponibilitĂ©, câest-Ă -dire que nos cellules vont pouvoir parfaitement les assimiler et les utiliser. Contrairement aux minĂ©raux de nos fameuses eaux minĂ©rales qui contiennent Ă©normĂ©ment de matiĂšres sĂšches, inorganiques et qui sont donc inassimilables. A lâinverse, les minĂ©raux des eaux minĂ©rales de nos supermarchĂ©s vont provoquer des dĂ©pĂŽts et cristalliser, et bien-sĂ»r Ă©puiser nos reins qui peinent Ă les Ă©liminer. Les minĂ©raux de lâeau de Quinton quant Ă eux, sont rendus totalement assimilables grĂące Ă la prĂ©sence dâun micro phytoplancton qui ne disparaĂźt pas totalement lors des filtrations et qui, en travaillant ces minĂ©raux, les rendent assimilables. Les Ă©tudes du Professeur Maurice Aubert et de Pierre Moreau ont mis en Ă©vidence le fais que les minĂ©raux Ă©taient assimilables quand ils Ă©taient passĂ©s pas des organismes vĂ©gĂ©taux. Comment et en quelle quantitĂ© consommer de lâeau de Quinton ? Il existe deux dilutions dâeau de Quinton â LâHypertonique trĂšs concentrĂ©e en minĂ©raux â LâIsotonique qui a une concentration identique Ă notre sang. Lâhypertonique va convenir aux sportifs, aux personnes Ă©puisĂ©es qui ont besoin dâun boost et dâun traitement dâattaque, aux personnes trĂšs dĂ©minĂ©ralisĂ©es, aux personnes en convalescence. Lâisotonique va permettre un travail plus en profondeur elle va alimenter le cĆur des cellules. RenĂ© Quinton prĂ©conisait 1l dâeau de Quinton en isotonique soit 33cl dâhypertonique par jour. A chacun dâessayer et de trouver sa dose de confort. Pour obtenir 1L dâeau isotonique on dilue 33cl dâhypertonique dans un litre dâeau non minĂ©ralisĂ©e. Ensuite on peut lâajouter dans les jus, dans un gaspacho, ou la boire telle quelle. Attention il ne faut JAMAIS la chauffer. Pour sâen procurer Pour aller plus loin Vous trouverez des vidĂ©os sur Youtube du Docteur François Epineuze qui soigne avec des injections dâeau de Quinton. Et lâouvrage de RenĂ© Quinton Lâeau de mer, milieu organique⊠» Ă©ditions Vlan press
ï»żLespropriĂ©tĂ©s thĂ©rapeutiques de la plupart des eaux minĂ©rales diminuent avec le temps, parfois trĂšs vite. Il est donc indispensable aux malades de se rendre sur place. C'est la raison d'ĂȘtre des stations et des cures thermales. On peut classer les eaux minĂ©rales de bien des maniĂšres. La classification chimique usuelle distingue plusieurs familles : les eaux bicarbonatĂ©es carbo
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ChaqueannĂ©e, prĂšs de 400.000 Français suivent une cure thermale pour traiter leurs problĂšmes dâarthrose. Quels sont les bĂ©nĂ©fices de ces cures ? Comment se dĂ©roulent-elles concrĂštement ?
Qu'est-ce qu'une cure thermale ?Une cure thermale est un traitement curatif qui se base sur les bienfaits de l'eau. Cependant, contrairement Ă la thalassothĂ©rapie, les soins en cure thermale se rĂ©alisent avec de l'eau provenant d'une source naturelle. La cure thermale peut soulager et traiter des problĂšmes de santĂ© et certaines pathologies. Une cure thermale se rĂ©alise dans une station thermale oĂč sont effectuĂ©s les soins Ă base d'eau thermale, de boue thermale ou encore de gaz sont les indications pour une cure thermale ?Les cures thermales sont prescrites aux personnes ayant des problĂšmes cutanĂ©s comme l'eczĂ©ma, des troubles respiratoires, ou encore des douleurs articulaires. Il existe diffĂ©rents soins en fonction des besoins des curistes, par exemple la cure de boisson d'eau minĂ©rale, ou encore l'hydrothĂ©rapie interne ou externe. Les longs sĂ©jours sont prĂ©conisĂ©s pour les pathologies, alors que les courts sĂ©jours sont orientĂ©s sur la relaxation et la sont les bienfaits d'une cure thermale ?L'eau thermale possĂšde de nombreuses vertus thĂ©rapeutiques grĂące Ă sa richesse en minĂ©raux. Ainsi, les cures thermales sont reconnues pour aider Ă rĂ©duire les maux de dos, tels que les douleurs lombaires, l'arthrose, l'arthrite, les troubles articulaires. Les soins des cures thermales sont bĂ©nĂ©fiques pour diminuer les douleurs liĂ©es Ă l'accouchement, ou pour traiter l'insuffisance cardiaque chronique. Les varices peuvent ĂȘtre Ă©galement soulagĂ©es grĂące aux soins. Les troubles de la peau, comme le psoriasis, sont bien traitĂ©s en cure sont les prĂ©cautions Ă prendre lors d'une cure thermale ?En plus de veiller aux Ă©ventuelles contre-indications des cures thermales, il faut prendre quelques prĂ©cautions avant de se lancer. En effet, dans le cas de sĂ©jours longs entre 15 et 18 jours de soins, la cure thermale est remboursĂ©e par la SĂ©curitĂ© sociale, car elle est gĂ©nĂ©ralement prescrite par un mĂ©decin dans un but thĂ©rapeutique. Les sĂ©jours courts, de quelques jours, ne sont, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, pas remboursĂ©s, car ils ne traitent pas les pathologies. Ils sont effectuĂ©s dans le cadre de la dĂ©tente.
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1Marie-Claude PrĂ©vitali â Fabien Dominguez â Pauline Genoni Page 1 sur 10 04 76 86 84 00 â 06 08 98 74 13 contact â COMPTE-RENDU DE LA VISIOCONFĂRENCE DU JEUDI 17 SEPTEMBRE 2020 MAUX DâHIVER PROTEGER LES AUTRES, LE GESTE SOLIDAIRE POUR REDUIRE LA VIRALITE proposĂ©e par les Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc spĂ©cialisĂ©s dans le traitement des pathologies ORL et voies respiratoires et des affections dermatologiques. AnimĂ©e par - Hubert Bigot, oto rhino laryngologiste aux Thermes de Saint-Gervais - Marie-Dominique Bouvet, responsable du pĂŽle santĂ© des Thermes de Saint-Gervais - Elodie Lombardot, directrice marketing Thermes Saint-Gervais Revoir la visioconfĂ©rence en cliquant ici Docteur BIGOT, quels sont les points communs entre la grippe, le rhume ou encore la bronchite ? Dr BIGOT le premier point commun entre les diffĂ©rents maux dâhiver, câest lâhiver. La saison froide favorise la transmission de certains germes. Elle soumet nos organismes Ă une ambiance climatique qui nâest pas celle de lâĂ©tĂ©. Cela nĂ©cessite une adaptation Ă lâenvironnement climatique et chaque personne rĂ©siste plus ou moins bien. Il y a aussi les germes, les virus, les microbes, qui se promĂšnent dâavantage lâhiver alors quâils ne rĂ©sistent pas Ă la chaleur et Ă la sĂ©cheresse de lâĂ©tĂ©. Lâhiver les personnes vivent plus confinĂ©es entre elles Ă lâintĂ©rieur des habitations et sont moins Ă lâextĂ©rieur. Tous ces facteurs expliquent les Ă©pidĂ©mies dâhiver. Le deuxiĂšme point commun est leur viralitĂ©. Il existe une grande quantitĂ© de virus. Certains sont bien identifiĂ©s tels le coryza rhume, la grippe, la COVID car on en parle. Mais il existe une multitude de virus que lâon ne connaĂźt pas et que lâon ne cherche mĂȘme pas Ă connaĂźtre car ils correspondent Ă des pathologies bĂ©nignes tels la pharyngite, la rhinite. Comme ils ne posent pas de problĂšme de santĂ© grave, on ne cherche pas trop Ă sâen prĂ©munir dans la mesure oĂč ils mutent constamment. En effet mĂȘme si câest le mĂȘme virus, une fois que lâon a Ă©tĂ© immunisĂ© contre celui-ci, il revient lâannĂ©e suivante ou quelques mois plus tard et on nâest plus immunisĂ© parce quâil sâest modifiĂ©. En rĂ©sumĂ©, ces maux dâhiver ce sont des virus qui se transmettent et qui donnent des rhinites, des bronchites, des sinusites, des pharyngites, des angines virales. Ils se transmettent davantage lâhiver. Si on leur rĂ©siste mal câest souvent dĂ» Ă lâenvironnement Ă la fois climatique, social et psychologique. Quâest-ce quâune infection virale ? Dr BIGOT une infection virale nâest pas une bactĂ©rie, un microbe comme le staphylocoque dorĂ© par exemple. Ce nâest mĂȘme pas une cellule, on se demande mĂȘme si câest vivant. Câest un petit truc qui se promĂšne et qui profite de notre matĂ©riel gĂ©nĂ©tique pour se multiplier dans notre corps. Au passage il donne des symptĂŽmes parce quâil produit des rĂ©actions cellulaires auxquelles lâorganisme doit rĂ©agir. Câest souvent la rĂ©action immunitaire qui provoque les symptĂŽmes. Cela correspond Ă de la fiĂšvre principalement et dâautres symptĂŽmes dus Ă lâorgane que le virus a impactĂ©. Quand câest une bronchite, on tousse. Quand câest une rhinite, on a le nez bouchĂ©, on se mouche et on Ă©ternue. Quand câest une pharyngite, on a mal Ă la gorge. Dans les trois cas, on a souvent un peu de fiĂšvre. Parfois ces virus intĂ©ressent les trois Ă©tages Ă la fois. On peut trĂšs bien avoir en mĂȘme temps un rhume, une pharyngite et une bronchite. Une fois le virus prĂ©sent, il facilite lâinstallation des bactĂ©ries. La sinusite est une complication dâun rhume viral. Lâangine est souvent une complication dâune pharyngite virale. La pneumopathie, la pneumonie sont des complications bactĂ©riennes dâune bronchite virale. Les bactĂ©ries ne sont pas elles-mĂȘmes responsables des Ă©pidĂ©mies mais elles les compliquent. Elles sâinstallent dans un terrain qui est fragilisĂ© par lâĂ©pisode viral. 2Marie-Claude PrĂ©vitali â Fabien Dominguez â Pauline Genoni Page 2 sur 10 04 76 86 84 00 â 06 08 98 74 13 contact â DĂ©crivez-nous le mĂ©canisme de transmission des maladies dâhiver ? Existe-t-il des diffĂ©rences de transmission dâune maladie Ă lâautre ? Dr BIGOT les mĂ©canismes de transmissions sont identiques. Il sâagit de virus qui se transmettent par les gouttelettes propulsĂ©es Ă lâextĂ©rieur des personnes en parlant, en toussant, en respirant. Par le contact avec des objets que lâon touche les uns et les autres qui peuvent ĂȘtre contaminĂ©s. La contamination est toujours la mĂȘme, maintes fois Ă©voquĂ©es avec la COVID et il nây a aucune diffĂ©rence. AprĂšs, au niveau de chaque virus, il existe des diffĂ©rences mais qui sont minimes. Cela concerne la durĂ©e de leur survie Ă lâair libre, la durĂ©e de la pĂ©riode dâincubation par exemple, certains symptĂŽmes diffĂ©rent selon la maladie. Reste que le mode de contamination pour les maux dâhiver, est toujours le mĂȘme les gouttelettes aĂ©riennes et le contact. Pourquoi devient-on enrhumĂ© en marchant sur du carrelage froid, lâhiver. Quel rapport avec le fait que lâon sâenrhume? Dr BIGOT on dit souvent jâai pris froid ». En rĂ©alitĂ©, lorsquâon prend froid, on a dĂ©jĂ attrapĂ© le virus depuis plusieurs jours. Cette sensation correspond Ă la fin de lâincubation qui marque le dĂ©but de la maladie elle-mĂȘme. On constate souvent une petite poussĂ©e de fiĂšvre qui passe parfois inaperçue et câest cette poussĂ©e de fiĂšvre et le frisson qui lâaccompagne que lâon appelle prendre froid ». Mais câest une impression, ce nâest pas prendre froid. Ce ne sont pas les pieds sur le sol qui provoquent le rhume. Simplement cela coĂŻncide avec le dĂ©but des symptĂŽmes et câest souvent une impression de froid effectivement. Mais câest une fausse impression. Quâest-ce qui fait que tel sujet aura la grippe, tel autre un rhume ou encore une bronchite ? Est-ce que câest le hasard ? Une prĂ©disposition ? Dr BIGOT dâabord le hasard de la contamination Ă©videmment. Si on reste chez soi et que lâon ne rencontre personne, on nâa aucune chance dâattraper quoi que ce soit. Donc ce sont toutes des maladies de la vie en sociĂ©tĂ©. Et puis il existe dâun sujet Ă lâautre des diffĂ©rences importantes de dĂ©fenses, de protections immunitaires. Prenons lâexemple de la COVID. On a vu que les jeunes Ă©taient moins atteints que les personnes plus ĂągĂ©es. Pourquoi ? Parce que lâon sâest aperçu que les jeunes disposaient dâun Ă©quipement dâanticorps dans le nez, en particulier des IgA. Ils ne sont pas spĂ©cifiques Ă ce virus, ils sâattaquent Ă tous les virus. Si vous ĂȘtes en contact avec un virus, mais que vous bĂ©nĂ©ficiez dâun bon Ă©quipement dâIgA dans le nez alors il est neutralisĂ© immĂ©diatement, sans provoquer de maladie. On constate des diffĂ©rences dâĂ©quipements immunitaires selon les sujets, selon lâĂąge, parce quâon a vu des COVID graves chez les jeunes et on a vu des sujets ĂągĂ©s qui Ă©taient contaminĂ©s et qui nâattrapaient rien. Et tout ça est dĂ» Ă des diffĂ©rences individuelles dâĂ©quipements et de rĂ©sistances aux virus liĂ©es Ă des anticorps que lâon possĂšde ou pas, pour des raisons obscures que lâon ne connaĂźt pas bien en rĂ©alitĂ©. Nous pensons que les soins thermaux sont de nature Ă influer positivement sur ce type de dĂ©fenses individuelles. Comment renforcer son immunitĂ© ? Dr BIGOT on renforce son immunitĂ© dâabord en Ă©tant malade. Une fois que lâon a attrapĂ© un virus on nâest plus sensible Ă ce virus. Câest ainsi que se constitue lâimmunitĂ© de tous les enfants. En tombant malades, ils se renforcent et entraĂźnent leur systĂšme immunitaire Ă se dĂ©fendre. Sinon comment renforcer ses dĂ©fenses immunitaires ? En Ă©tant en bonne santĂ©. Câest pour cela que nous dispensons la cure thermale ORL et voies respiratoires aux Thermes de Saint-Gervais. On pense que lâun des moyens de renforcer ces dĂ©fenses immunitaires, ou en tout cas de se prĂ©munir davantage, est dâĂȘtre dans un meilleur Ă©tat de 3Marie-Claude PrĂ©vitali â Fabien Dominguez â Pauline Genoni Page 3 sur 10 04 76 86 84 00 â 06 08 98 74 13 contact â rĂ©ceptivitĂ© ou de non rĂ©ceptivitĂ© aux virus en fonction de nombreux facteurs. Notre activitĂ© thermale aide Ă prodiguer des soins qui sont prĂ©ventifs. Ils apportent aux personnes une meilleure santĂ© globale et une plus grande rĂ©sistance, en particulier Ă tout ce qui est respiratoire. Alors aprĂšs, comment ne pas ĂȘtre contaminĂ© ? En se protĂ©geant aussi et en protĂ©geant les autres. A partir de combien dâĂ©pisodes infectieux par an doit-on sâinquiĂ©ter au plan immunitaire ? Dr BIGOT Câest trĂšs individuel. Au plan immunitaire, on ne soigne pas des gens qui ont de rĂ©els dĂ©ficits immunitaires au sens mĂ©dical du terme. On a affaire Ă des sujets qui ont une immunitĂ© normale mais qui nâest pas assez efficace pour les maux au quotidien. Dans lâĂ©tablissement thermal, on croise des gens qui ont une immunitĂ© absolument normale au sens clinique du terme. Quand on fait des tests immunitaires, ils ne sont pas du tout perturbĂ©s. Mais ils ont une immunitĂ© qui est moins efficace pour tout un tas de raisons. Ensuite, Ă partir de combien dâĂ©pisodes il faut sâinquiĂ©ter, câest trĂšs individuel. Certains ne supportent pas dâĂȘtre souvent malades et dâautres le supportent bien. Les personnes viennent en cure thermale quand ils passent de mauvais hivers, fatiguĂ©s par les Ă©pisodes infectieux rĂ©pĂ©tĂ©s et quâils Ă©prouvent le besoin dâagir pour leur santĂ©. Le port du masque peut-il limiter la transmission dâun rhume ? Peut-on penser quâil y aura moins de rhinites cet hiver grĂące aux gestes barriĂšres mis en place pour la COVID ? Dr BIGOT la rĂ©ponse est oui aux deux questions. Le port du masque empĂȘche la dissĂ©mination des gouttelettes potentiellement contaminantes que chaque individu produit. La contamination est trĂšs rĂ©duite quand on porte un masque, câest clair. Et puis, dâautres habitudes que lâon nous a enseignĂ©es avec la COVID comme se laver les mains, ne pas rentrer en contact, ne pas serrer les mains, ne pas sâembrasser, porter un masque, etc⊠Tous ces gestes limitent la circulation du virus COVID et de tous les autres. Si on continue ces prĂ©cautions cet hiver, on aura beaucoup moins de contaminations. Ce sera probablement le cas pour la grippe saisonniĂšre. Une question se pose toutefois est-on prĂȘt Ă subir toutes ces contraintes pour ne pas sâenrhumer ? Sans doute non. Mais pour le cas dâune Ă©pidĂ©mie virale plus grave, les mesures barriĂšres sont Ă©videmment plus pertinentes. Dans le cadre dâune cure thermale, nous avons lâhabitude de prendre ces prĂ©cautions depuis toujours et bien avant la COVID. En effet les gens qui viennent se faire soigner pendant trois semaines sont parfois fragiles et supportent trĂšs mal dâavoir un Ă©pisode respiratoire viral aigu. Nous les protĂ©geons et nous faisons en sorte quâils protĂšgent aussi les autres en mettant en oeuvre les mĂȘmes mesures qui sont mises en avant actuellement. Le masque peut-il protĂ©ger des allergies saisonniĂšres ? Dr BIGOT oui, mais en thĂ©orie seulement, car il faudrait un masque parfaitement Ă©tanche et filtrant. Ce qui nâest pas le cas des masques que nous portons actuellement qui sont conçus essentiellement pour protĂ©ger les autres en retenant les particules Ă©mises. Si on voulait un masque capable se protĂ©ger soi-mĂȘme, des allergies mais aussi des virus, il faudrait un masque Ă©tanche avec un filtre, type masque Ă gaz ! Alors Ă©videmment il nây a plus dâallergies mais câest insupportable. Les masques FFP2 remplissent une partie de ces fonctions notamment Ă lâĂ©gard des agents infectieux. Une fois que lâon a contractĂ© un virus faut-il rĂ©agir vite, pour soi, pour les autres ? 4Marie-Claude PrĂ©vitali â Fabien Dominguez â Pauline Genoni Page 4 sur 10 04 76 86 84 00 â 06 08 98 74 13 contact â Dr BIGOT une fois que lâon a attrapĂ© un virus dâhiver, câest fichu ! Il est lĂ et les antibiotiques ne sont pas actifs. On peut soulager les symptĂŽmes mais on ne peut pas raccourcir la durĂ©e de la maladie, ni la de contagiositĂ©. Il faut se soigner, câest-Ă -dire prendre des mĂ©dicaments ou pas, se soigner Ă sa maniĂšre pour ne pas trop souffrir, ne pas trop avoir de fiĂšvre, ne pas trop avoir mal, limiter aussi la frĂ©quence des surinfections bactĂ©riennes. Surtout il faut aussi protĂ©ger les autres, autrement dit porter un masque et limiter les contacts pour Ă©viter de contaminer son entourage. A partir de quand ces maux dâhiver deviennent-ils chroniques ? Et lĂ encore, existe-t-il des prĂ©dispositions liĂ©es Ă lâenvironnement ? Des modes de vies favorables ? Dr BIGOT Sauf pour des pathologies particuliĂšres, ce sont les modes de vies qui sont les principaux responsables du passage Ă la chronicitĂ©. Le tabagisme en premier lieu. Une bronchite chronique affecte rarement une personne qui ne fume pas, ou qui nâest pas exposĂ©e Ă des poussiĂšres ou des polluants. Toutefois la bronchite chronique du tabac est provoquĂ©e par une succession de surinfections aussi. Le passage dâune pathologie aiguĂ« rĂ©pĂ©titive Ă une pathologie chronique est due Ă la succession des Ă©pisodes qui finissent par dĂ©grader lâorgane en question. Lorsquâon souffre dâune bronchite chronique câest que les bronches rĂ©agissent de moins en moins bien Ă force dâagressions rĂ©pĂ©tĂ©es. MĂȘme remarque pour les sinusites Ă rĂ©pĂ©tition. Plusieurs rhinites aiguĂ«s de suite par hiver mettront Ă mal le systĂšme respiratoire nasal et sinusien qui conservera une inflammation qui ne passe pas. En fait ce nâest pas le virus qui devient chronique, ce sont les sĂ©quelles et les complications inflammatoires qui accompagnent les virus qui deviennent chroniques. Le virus lui sâen va au bout de quelques jours, comme Ă chaque fois, comme nâimporte quel virus saisonnier. Il ne reste jamais. Quelles sont les diffĂ©rences de symptĂŽmes entre la COVID et les maux dâhiver ? Dr BIGOT Il existe trĂšs peu de diffĂ©rences justement. Cela explique pourquoi les laboratoires biologiques actuellement sont pris dâassaut par des gens qui veulent se faire tester pour des tas de symptĂŽmes tels la fiĂšvre, le nez bouchĂ©, la toux... On a identifiĂ© certains symptĂŽmes spĂ©cifiques de la COVID comme la perte de lâodorat. Mais on sâaperçoit que la vague actuelle de la COVID se traduit par moins de perte de lâodorat que la premiĂšre vague. Donc les diffĂ©rences spĂ©cifiques de la COVID restent la fatigue, la fiĂšvre importante. Ces diffĂ©rences ne sautent pas aux yeux parce quâelles sont trĂšs variables. On peut trĂšs bien avoir la COVID sans fiĂšvre. Pour protĂ©ger les autres, faut-il adopter des attitudes diffĂ©rentes selon que lâon est le malade ou la personne qui visite le malade ? Ou qui est au contact du malade ? Dr BIGOT Le masque et les gestes barriĂšres sont dâabord destinĂ©s Ă protĂ©ger les autres. Quand on visite un patient, un lieu de soins en gĂ©nĂ©ral ou un lieu de collectivitĂ© dâailleurs, pas forcĂ©ment rĂ©servĂ© Ă des malades, on porte un masque, afin de ne pas contaminer au cas oĂč lâon serait porteur de quelque chose. Et pour le patient malade câest pareil. Il porte un masque non pas pour se protĂ©ger lui-mĂȘme mais pour protĂ©ger son entourage. Par exemple, dans notre activitĂ© thermale qui accueille des gens fragiles, lorsque quâun curiste se rĂ©vĂšle porteur dâun virus pendant sa cure thermale, on lui demande de la suspendre pour ne pas contaminer les autres personnes. Le premier rĂ©flexe Ă avoir, câest quand mĂȘme lâisolement. Lorsquâon est obligĂ© dâavoir des contacts, on se protĂšge soi-mĂȘme, on se lave les mains, on utilise des vĂȘtements que lâon essaye de ne pas contaminer, on les remplace. On fait attention au contact et Ă lâatmosphĂšre. Quand on est malade, on ne continue pas ses activitĂ©s si on peut lâĂ©viter. 5Marie-Claude PrĂ©vitali â Fabien Dominguez â Pauline Genoni Page 5 sur 10 04 76 86 84 00 â 06 08 98 74 13 contact â Vous dites il faut amĂ©liorer la relation avec son environnement social et aĂ©rien⊠et la cure thermale le permet⊠». Expliquez-nous Dr BIGOT Oui, câest lâesprit mĂȘme de la cure thermale. Quand on suit une cure thermale, on vient absorber des minĂ©raux qui sont contenus dans de lâeau. Ces minĂ©raux ont une certaine action que lâon constate notamment Ă travers une certaine fatigue ressentie par les curistes. Mais en rĂ©alitĂ©, on ne sait pas exactement de quelle façon ces soins agissent. On en observe pourtant les bienfaits. La cure thermale ce nâest sans doute pas seulement de la chimie. En venant en cure thermale les personnes se sĂ©parent de leur milieu quotidien, familial et professionnel, de leur rythme de vie habituel. Ils sâaccordent un moment privilĂ©giĂ© pour eux et cela dure trois semaines. Lâeffort est triple financier, social, professionnel. On choisit de rĂ©aliser un effort pour sâoccuper de soi-mĂȘme. Mais on ne sâoccupe pas uniquement de son corps physique. On prend aussi en charge son corps psychique, son corps spirituel. On se repose, on se cultive et la cure thermale permet de regrouper tout ça. Une cure, câest mettre en pratique la solidaritĂ© que se doivent entre elles les diffĂ©rentes composantes de notre individu. Car ĂȘtre solide, câest ĂȘtre solidaire. Ainsi, les bienfaits reçus par notre corps physique bĂ©nĂ©ficient Ă notre individu dans sa totalitĂ©. Câest cette solidaritĂ© intĂ©rieure que lâon dĂ©veloppe lorsque lâon fait une cure thermale et câest trĂšs important. En quelque sorte, ce temps de cure permet de rassembler les diffĂ©rentes parties de son soi-mĂȘme et de retrouver une certaine unitĂ©. On peut, Ă titre dâimage, transposer cela au niveau social. Nous nous devons, entre individus partageant et vivant dans une sociĂ©tĂ©, la mĂȘme solidaritĂ©. Nous ne formons une sociĂ©tĂ© solide que si nous sommes solidaires. La pratique de la cure thermale donne aussi lâoccasion de travailler la solidaritĂ© sociale. Ce temps de cure est aussi celui dâune Ă©ducation relationnelle entre les uns et les autres qui a pour effet de respecter les fragilitĂ©s de chacun. Se retrouver ensemble dans une cure thermale nous donne lâoccasion de prendre conscience de notre responsabilitĂ© sociale. En tant que professionnel thermal, on a une fonction dâenseignement et dâapprentissage Ă certains comportements de vie. Nous sommes toujours trĂšs satisfaits quand les curistes repartent de chez nous en disant quâils ont pris des habitudes quâils vont conserver, notamment vis-Ă -vis de leur entourage. Peut-on raccourcir la durĂ©e de la cure thermale justement pour ĂȘtre compatible avec le mode de vie actuel ? Dr BIGOT dâun point de vue mĂ©dical on sâest aperçu que les gens qui viennent moins longtemps que trois semaines en tirent un bĂ©nĂ©fice. Certes deux jours ne suffisent pas bien sĂ»r. Il faut y passer un peu de temps, ne serait-ce que pour vivre le changement de rythme. Le problĂšme câest que la SĂ©curitĂ© Sociale ne rembourse pas les soins sâils durent moins de trois semaines. LâinconvĂ©nient câest que ça prive un certain nombre de venir en cure. Il est possible suivre une cure thermale dâune durĂ©e moins longue, mais sans bĂ©nĂ©ficier de prise en charge. Les patients peuvent rarement se le permettre, en tous cas, ils ne font pas souvent cet effort. Sans compter le fait quâil faut se dĂ©placer de chez soi, se loger. Si, en plus, il faut payer des soins qui ne sont pas remboursĂ©s, ce nâest pas possible pour de nombreuses personnes. Marie-Dominique BOUVET, responsable du pĂŽle mĂ©dical des Thermes de Saint-Gervais Ă propos du coĂ»t de la cure ORL/voies respiratoires, le tarif conventionnĂ© par la SĂ©curitĂ© Sociale revient Ă environ 470 ⏠pour les trois semaines de soins. 6Marie-Claude PrĂ©vitali â Fabien Dominguez â Pauline Genoni Page 6 sur 10 04 76 86 84 00 â 06 08 98 74 13 contact â Lâeau thermale de Saint-Gervais a des vertus particuliĂšres. Expliquez-nous son cheminement et comment elle se charge en minĂ©raux. Elodie LOMBARDOT, responsable marketing des Thermes de Saint-Gervais Nous savons aujourdâhui que lâeau de Saint-Gervais effectue un voyage dâenviron 6 500 ans dans les roches du Massif du Mont-Blanc. Pendant ce pĂ©riple, elle se charge en diffĂ©rents minĂ©raux de chaque strate traversĂ©e. Cette eau arrive de façon assez naturelle puisque câest une eau de pluie qui ruisselle, sâancre dans la glace puis sâinfiltre dans les diffĂ©rentes strates de roches. Elle descend jusquâĂ -3 km sous la terre, oĂč elle va puiser sa chaleur pour atteindre une tempĂ©rature dâenviron 100°C. Câest cette chaleur qui provoque la remontĂ©e jusquâĂ la surface dans le parc thermal et son refroidissement. Câest lĂ quâon la puise Ă une tempĂ©rature naturelle de 39°C. Cette eau est trĂšs fortement minĂ©ralisĂ©e. Quand on la compare Ă une eau classique, de table, on constate quâelle est trente fois plus minĂ©ralisĂ©e. On la boit uniquement sur prescription mĂ©dicale. Câest ce que font nos curistes tous les jours. Câest notamment sa charge minĂ©rale en soufre, qui la rend apaisante et anti-inflammatoire. Son odeur trĂšs particuliĂšre trĂšs puissante surprend quand on pĂ©nĂštre dans le bĂątiment et encore plus dans les espaces de soins. Elle est Ă©galement trĂšs riche en manganĂšse au pouvoir cicatrisant. Elle est lâune des neuf eaux thermales reconnues par lâAcadĂ©mie de MĂ©decine pour ses propriĂ©tĂ©s apaisantes, cicatrisantes et anti-inflammatoires. Le parcours de soin du curiste obĂ©it Ă un ordre assez prĂ©cis. Expliquez-nous pourquoi. Marie-Dominique BOUVET oui, nous privilĂ©gions un ordre de soins prĂ©cis pour les voies respiratoires. On dĂ©bute le parcours par les deux Ă©tapes de lavage, du nez et de la gorge. On commence par un lavage de la fosse nasale douche nasale. On remplit un bocal en verre avec de lâeau thermale Ă 39°C qui arrive directement Ă cette tempĂ©rature du forage, et qui nâest donc pas stockĂ©e. Le patient place un embout nasal dans lâune des narines, on ouvre lâarrivĂ©e dâeau thermale et le circuit va passer dans la narine puis dans la fosse nasale et sâĂ©vacue par lâautre narine infĂ©rieure. On utilise un demi-litre dans ce sens-lĂ et Ă mi-parcours, le patient change de narine et retourne sa tĂȘte de lâautre cĂŽtĂ© et fait le circuit inverse. Câest un soin hyper efficace. Le patient peut ressentir des sensations de brĂ»lures dans le cerveau ou avoir les yeux qui coulent mais ce lavage est extrĂȘmement efficace. Le patient enchaĂźne avec le lavage du fond de la gorge avec le gargarisme. Le curiste remplit un verre dâeau thermale et se gargarise jusquâĂ ce que son verre soit vide. AprĂšs ces deux Ă©tapes de lavage, on passe aux soins dâhumage. On utilise un abaisse-langue et lâeau thermale pulvĂ©risĂ©e trĂšs finement vient tapisser le fond de la gorge. La personne inspire par le nez et souffle par la bouche. Autre soin du parcours, le bol humage⊠Marie-Dominique BOUVET LĂ on pulvĂ©rise de lâeau thermale sous forme de gouttelettes fines contre les parois du bol. On inspire et expire cette ambiance trĂšs humide, alternativement par le nez ou la bouche selon sa pathologie. Le parcours de soin quotidien sâachĂšve avec lâaĂ©rosol. On utilise un nĂ©buliseur rempli dâeau thermale et on met cet appareil aĂ©rosol en position sonique. Cette vibration sonique va permette aux composants de lâeau thermale dâatteindre les bronches les plus Ă©troites et les sinus. La personne va respirer cette brume thermale autant par le nez que par la bouche et permettre aux actifs de lâeau thermale de cheminer au plus profond de lâappareil respiratoire pour pĂ©nĂ©trer jusquâaux bronches les plus fines. Deux autres soins sont spĂ©cifiques et dispensĂ©s par les mĂ©decins Oto-rhino⊠7Marie-Claude PrĂ©vitali â Fabien Dominguez â Pauline Genoni Page 7 sur 10 04 76 86 84 00 â 06 08 98 74 13 contact â Marie-Dominique BOUVET oui la douche pharyngĂ©e Ă©voquĂ©e par le Docteur Bigot. Il sâagit de trois petits jets dirigĂ©s sur le fond de la gorge, les amygdales dont le mĂ©decin gĂšre la pression. Quand je suis arrivĂ©e aux Thermes, je souffrais dâangines lâĂ©tĂ© et elles ont disparu grĂące aux douches pharyngĂ©es. Dr BIGOT un autre soin dispensĂ© par un mĂ©decin est le lavage de ProĂ«tz, inventĂ© voici des dĂ©cennies par le Docteur ProĂ«tz qui lui a donnĂ© son nom. Il a compris que les sinus Ă©taient un organe plein dâair mais dans lequel on ne peut pas faire pĂ©nĂ©trer de lâeau. Il a trouvĂ© une astuce pour y arriver. On crĂ©e une aspiration dans la fosse nasale, elle- mĂȘme est remplie dâeau au dĂ©part. Lâaspiration fait sortir de lâair des sinus par la dĂ©tente de lâair. Et quand on relĂąche lâaspiration, lâeau thermale rentre dans les sinus. Câest un soin qui est vraiment fantastique surtout pour les personnes qui souffrent de rhinites, et particuliĂšrement de sinusites, de polypes des sinus et des fosses nasales. Quel est lâintĂ©rĂȘt des soins thermaux ? Dr BIGOT ces diffĂ©rents soins permettent dâappliquer de lâeau thermale Ă divers endroits selon la pathologie. On insiste sur les soins au niveau du nez pour quelquâun qui souffre de rhinite, au niveau de la gorge pour quelquâun qui souffre de pharyngite ou dâangine, etc⊠Lâeau thermale agit par trois mĂ©canismes. Dâabord par la chimie, grĂące aux minĂ©raux quâelle contient. Ensuite par lâaction de lavage des sĂ©crĂ©tions muqueuses souvent irritantes lorsquâil y a inflammation. Et puis câest lâaction mĂ©canique, la puissance plus ou moins rĂ©glĂ©e, plus ou moins modulĂ©e du jet et lâendroit oĂč on lâapplique. Cela crĂ©e un massage des tissus concernĂ©s. Quand on fait une douche pharyngĂ©e, le jet masse les amygdales et le pharynx en mĂȘme temps quâil les lave, dĂ©pose des minĂ©raux bĂ©nĂ©fiques et stimule la vitalitĂ© les muqueuses. En rĂ©sumĂ©, pour soulager un organe, on essaye dâappliquer de lâeau thermale grĂące Ă ces trois Ă©lĂ©ments la chimie, le lavage et le massage. Les mĂ©decins prescrivent-ils des cures aux enfants et pour quelles affections en prioritĂ© ? Dr BIGOT il y a 50 ans, on accueillait une quantitĂ© incroyable dâenfants en cure thermale parce que les antibiotiques nâĂ©taient pas encore Ă la mode. A cette Ă©poque câĂ©tait plus compliquĂ© dâenlever les vĂ©gĂ©tations, de mettre des diabolos, parce que lâaccĂšs aux soins nâĂ©tait pas le mĂȘme quâaujourdâhui. Bien que la cure se rĂ©vĂšle toujours aussi bĂ©nĂ©fique pour les enfants, leur nombre a chutĂ©. On vit dans une sociĂ©tĂ© qui laisse beaucoup moins de loisirs quâautrefois, de sâarrĂȘter de travailler, de se dĂ©placer, de venir en cure. Les parents sont tellement occupĂ©s quâils ne peuvent pas venir trois semaines avec leurs enfants. On ne peut pas leur faire rater lâĂ©cole, câest vraiment trĂšs compliquĂ©. On a effectivement des mĂ©decins qui prescrivent la cure Ă leurs jeunes patients mais ce sont surtout des spĂ©cialistes, des oto-rhinos, parce quâils savent trĂšs bien que la cure thermale permet de soigner les otites par le biais de la limitation des rhino-pharyngites. La cure thermale renforce les dĂ©fenses immunitaires, si bien que les enfants contractent moins de rhino-pharyngites et de bronchites. Or sâil y a moins de rhinos, il y a moins dâotites aussi. Et en limitant ces infections, on limite le recours Ă lâintervention dâablation des vĂ©gĂ©tations et de mise en place de diabolos »⊠Et puis enfin la cure thermale donne lâoccasion, et câest surtout le cas des enfants justement, de faire des insufflations tubaires. Ce soin est rĂ©alisĂ© par un mĂ©decin oto-rhino. On pulvĂ©rise un petit jet dâair au fond du nez Ă travers la trompe dâEustache pour envoyer de lâair dans les oreilles et dĂ©coller les tympans. Câest une alternative Ă la mise en place de diabolos, des aĂ©rateurs trans-tympaniques. A propos des pathologies allergiques, on reçoit beaucoup dâenfants qui souffrent dâeczĂ©ma et dâasthme allergique. Ils suivent une cure double orientation, dermatologie et voies respiratoires, parce que leurs pathologies provoquent des symptĂŽmes sur les deux plans. 8Marie-Claude PrĂ©vitali â Fabien Dominguez â Pauline Genoni Page 8 sur 10 04 76 86 84 00 â 06 08 98 74 13 contact â Une personne qui vient en cure thermale plusieurs fois de suite obtiendra-t-elle des effets durables ? Dr BIGOT câest une question quâil vaudrait mieux poser aux curistes eux-mĂȘmes ! Leur demander si la cure leur a apportĂ© un bienfait au cours de lâhiver qui a suivi. La rĂ©ponse est souvent oui et câest trĂšs gratifiant pour nous comme activitĂ© car la plupart du temps des gens reviennent en disant quâils vont beaucoup mieux, quâils ont moins pris dâantibiotiques, quâils ont Ă©tĂ© moins malades, ils ont eu moins dâabsentĂ©isme et puis ils sont plus sereins. Ils sont plus heureux. Il y a une rĂ©elle harmonie qui se dĂ©gage de tout ça. En rĂ©alitĂ©, nous ne demandons jamais aux patients de revenir pour une seconde ou troisiĂšme cure thermale. Câest leur mĂ©decin traitant qui prescrit la cure suivante, souvent sur la demande du patient lui-mĂȘme aprĂšs une premiĂšre cure bĂ©nĂ©fique. Existe-t-il une pĂ©riode idĂ©ale pour suivre une cure voies respiratoires/ORL ? Dr BIGOT Non toutes sont propices, sauf pour soigner lâallergie. Dans ce dernier cas il est bon, dans la mesure du possible, dâeffectuer la cure en dehors de la pĂ©riode de poussĂ©e allergique saisonniĂšre. Les allergiques qui souffrent dâallergie au printemps viennent faire la cure plutĂŽt Ă lâautomne et inversement. Et lâhiver pourrait donner lâoccasion aux allergiques de venir faire une cure en dehors de la pĂ©riode pollinique et ça serait sans doute une bonne chose pour eux, effectivement, il faut le prĂ©ciser. Est-ce quâun lavage du nez rĂ©gulier sert Ă quel chose ? Dr BIGOT Oui, un lavage rĂ©gulier est intĂ©ressant mĂȘme quand on nâest pas malade. Quand les curistes repartent de Saint-Gervais, nous leur remettons notre recette de lavage de nez. Certes elle ne comporte pas de lâeau thermale car notre eau nâest pas transportable, une partie des minĂ©raux qui sont contenus dans notre eau sâĂ©liminent aprĂšs quelques heures donc on ne peut lâutiliser que sur place. En fait, on leur donne une recette qui comporte de lâeau, du sel, du bicarbonate dans des proportions indiquĂ©es. Ils utilisent chez eux pour laver leur nez et y trouvent une action prĂ©ventive intĂ©ressante voir recette en fin de document. Quand on est malade, le lavage du nez est Ă©videmment utile parce quâil permet dâĂ©liminer toutes les sĂ©crĂ©tions muqueuses qui contiennent des substances nocives, et beaucoup de virus, dâĂ©vacuer les globules blancs qui produisent des anticorps qui sont agressifs pour la muqueuse elle-mĂȘme. En effet le processus de dĂ©fense contre le virus est lui-mĂȘme agressif pour la muqueuse, si bien que le lavage du nez a une importance Ă©norme. Dâautre part, dans les pathologies comme la polypose nasale ou comme lâallergie, on utilise des pulvĂ©risations, des sprays nasaux qui traitent ces maladies. On conseille Ă juste titre de faire un lavage de nez avant de les utiliser parce quâils sont toujours beaucoup plus efficaces quand le nez a Ă©tĂ© lavĂ© auparavant. Enfin le lavage du nez provoque une dĂ©congestion du nez qui soulage et amĂšne une libĂ©ration qui dure un certain temps et que les gens recherchent. Quelle eau pour effectuer un lavage du nez ? Dr BIGOT le mĂ©lange doit ĂȘtre isotonique, câest dâailleurs une des caractĂ©ristiques de lâeau thermale de Saint- Gervais. Si vous utilisez soit de lâeau douce, soit une eau trop salĂ©e eau de mer ça fera mal dans le nez. Donc il faut doser dans lâeau de lavage les minĂ©raux avec la mĂȘme concentration que le milieu intĂ©rieur du corps. Lâeau ne doit pas non plus contenir de produits irritants. Le sĂ©rum physiologique peut ĂȘtre utilisĂ© car câest de lâeau qui contient du 9Marie-Claude PrĂ©vitali â Fabien Dominguez â Pauline Genoni Page 9 sur 10 04 76 86 84 00 â 06 08 98 74 13 contact â sel dans des proportions qui font quâelle est isotonique, câest-Ă -dire quâelle nâa pas dâagression pour les surfaces muqueuses. Il existe dans le commerce des solutions de lavage qui contiennent en outre divers produits actifs selon les besoins, notamment du soufre. Le lavage du nez Ă©tait au dĂ©part contre-indiquĂ© pour la COVID car on pensait quâil ramenait des virus plus profondĂ©ment dans lâarbre respiratoire. Quelle est la position actuelle ? Dr BIGOT la COVID Ă©tait une maladie nouvelle. Au dĂ©but, on a pris plusieurs prĂ©cautions empiriques dont la plupart nâĂ©tait pas justifiĂ©e. On sâen est rendu compte seulement aprĂšs. Le lavage du nez, comme pour tous les virus, je suis convaincu quâil apporte quelque chose. Le virus est prĂ©sent dans lâensemble de lâorganisme. Il ne fait que se concentrer Ă lâendroit pour lequel il est programmĂ©. Quand on absorbe un virus et quâon nâest pas encore malade, il se rĂ©pand dans tout lâorganisme. AprĂšs une certaine durĂ©e dâincubation, il sâexprime Ă lâendroit oĂč il doit sâexprimer. Le virus qui donne un rhume, sâexprime par le nez. Pour la COVID câest la mĂȘme chose. Donc affirmer quâun lavage de nez envoie du virus dans les bronches nâest pas vraisemblable du point de vue biologique. En rĂ©alitĂ©, Ă part les particules en suspension qui sont produites quoi quâon fasse, rien ne pĂ©nĂštre dans les bronches. Cela dit, le lavage de nez nĂ©cessite lâutilisation dâaccessoires propres et dĂ©sinfectĂ©s aprĂšs chaque lavage. En bonus, la recette du lavage de nez donnĂ©e Ă lâissue de la cure thermale par lâĂ©quipe des Thermes de Saint- Gervais Mont Blanc. La recette dâeau salĂ©e hypertonique des Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc Laver soigneusement, puis rincer un rĂ©cipient en verre d'environ 1 litre. Le remplir avec de l'eau du robinet ou d'une bouteille d'eau minĂ©rale. Inutile de la faire bouillir. Ajouter 2 Ă 3 grosses cuillĂšres Ă cafĂ© de gros sel de cuisine. Ne pas utiliser du sel de table, qui peut comporter des additifs indĂ©sirables. Ajouter une grosse cuillerĂ©e Ă cafĂ© de bicarbonate de soude. Remuer ou secouer la solution avant chaque usage. La conserver Ă la tempĂ©rature de la piĂšce. Chaque semaine, jeter ce qui reste et refaire une nouvelle solution. Si le mĂ©lange parait trop fort, utiliser moins de sel essayer avec 1,5 ou 2 cuillerĂ©es Ă cafĂ© de sel. Chez l'enfant, il est prĂ©fĂ©rable de commencer avec une solution moins concentrĂ©e, puis d'augmenter progressivement jusqu'Ă 2 ou 3 cuillerĂ©es si lâenfant accepte. Lavage du nez, mode dâemploi Lavages de nez, 1 Ă 3 fois par jour. - Utiliser une poire Ă lavage d'oreille, une seringue de 20 ml ou un Rhinohorn. Verser un peu de la solution d'eau salĂ©e dans un rĂ©cipient propre. - On peut la rĂ©chauffer Ă la tempĂ©rature du corps dans un four Ă micro-ondes. S'assurer avant usage qu'elle n'est pas trop chaude, et remplir la poire ou la seringue avec le contenu du rĂ©cipient. - Ne pas puiser directement dans le rĂ©cipient de rĂ©serve, afin de ne pas contaminer le reste de la solution. - Se tenir au-dessus d'un lavabo ou dans la douche, et injecter la solution dans chaque narine. Diriger le jet horizontalement, vers l'arriĂšre de la tĂȘte et non vers son sommet. - Recracher ce qui arrive dans la bouche, il n'est toutefois pas grave d'en avaler un peu. - Certains patients signalent une lĂ©gĂšre sensation de brĂ»lure au cours des premiĂšres instillations, disparaissant le plus souvent en quelques jours. 10Marie-Claude PrĂ©vitali â Fabien Dominguez â Pauline Genoni Page 10 sur 10 04 76 86 84 00 â 06 08 98 74 13 contact â - Pour les jeunes enfants, on peut utiliser un flacon nĂ©buliseur du commerce comme ceux qui sont utilisĂ©s pour des pulvĂ©risations de corticoĂŻdes, en effectuant plusieurs pulvĂ©risations dans chaque fosse nasale, sur l'enfant assis ou debout, mais pas allongĂ©. - Au cours d'un traitement par corticoĂŻdes locaux, type BĂ©conase ou Nasalide, il faut toujours faire un lavage nasal Ă l'eau salĂ©e avant l'instillation du corticoĂŻde car ces produits agissent mieux lorsqu'ils sont pulvĂ©risĂ©s sur une muqueuse propre et dĂ©congestionnĂ©e par l'eau salĂ©e, ce qui leur permet de pĂ©nĂ©trer plus profondĂ©ment dans le nez et les sinus. A propos des mesures sanitaires prise par les Thermes de Saint-Gervais Toutes les mesures de sĂ©curitĂ© sont prises sans nuire Ă lâefficacitĂ© des soins thermaux Ă orientation dermatologique comme voies respiratoires prise de tempĂ©rature Ă lâarrivĂ©e curistes comme soignants, port du masque dans lâĂ©tablissement, distanciation physique, marquage au sol, nettoyage et dĂ©sinfection des mains, limitation de la frĂ©quentation dans les locaux et dans les bassins, renforcement du protocole de nettoyage et de dĂ©sinfection des Ă©quipements entre chaque curiste. Toutes les Ă©quipes, quelle que soit leur spĂ©cialitĂ©, ont Ă©tĂ© formĂ©es Ă lâapplication des mesures de sĂ©curitĂ©. fin
lKEUwr. il6oec35fh.pages.dev/725il6oec35fh.pages.dev/151il6oec35fh.pages.dev/296il6oec35fh.pages.dev/566il6oec35fh.pages.dev/735il6oec35fh.pages.dev/310il6oec35fh.pages.dev/638il6oec35fh.pages.dev/505il6oec35fh.pages.dev/66il6oec35fh.pages.dev/699il6oec35fh.pages.dev/278il6oec35fh.pages.dev/14il6oec35fh.pages.dev/835il6oec35fh.pages.dev/359il6oec35fh.pages.dev/358
cure ou l on se soigner grace aux eaux minerales