Duvin blanc quelque soit le raisin Des raisins translucides. Il suffit simplement de peler un grain de raisin rouge pour avoir la réponse, que les raisins soient blancs (plus

Avant de devenir un joli liquide rouge, blanc, effervescent ou rosé, le vin est un raisin ! Là, vous vous dites, quelle incroyable vérité… Mais au fond, connaissez-vous réellement les étapes que subit ce brave raisin avant de devenir un fabuleux nectar ? Sûre ? Alors pour vous rafraîchir les neurones, nous vous proposons un petit cours de rattrapage simplifié sur les différentes étapes d’élaboration du vin avec en prime, une magnifique infographie. Pour bien apprécier un vin , autant savoir comment travaille le vigneron… Les étapes de l’élaboration d’un vin En fonction de la couleur du vin, du cépage, de la région, du style que le vigneron veut donner à son vin, les différentes étapes peuvent varier par leur durée, leur technique et leur complexité, c’est pourquoi nous avons voulu simplifier en vous résumant ici les principales phases. 1/ LES VENDANGES Le raisin, ça ne se ramasse pas, ça se vendange ! En France les vendanges ont lieu en fonction des années, des régions et du style de vin entre août et novembre. Le choix du jour de la vendange, effectué en fonction de la maturité du raisin, est pour le vigneron un moment crucial dont va dépendre la qualité de son futur vin. 2/ ÉGRAPPAGE ET FOULAGE Une fois les raisins vendangés, on va les égrapper, c’est-à-dire éliminer la rafle la partie ligneuse de la grappe et ne conserver que les baies de raisin pour éviter de donner de l’astringence au vin. Le foulage qui est fait en même temps que l’égrappage consiste à faire éclater la peau des grains de raisin pour en extraire le jus. Ces 2 étapes ne sont pas obligatoires et certains vignerons vont parfois chercher à conserver tout ou partie des rafles pour apporter de la complexité et des tanins au vin. 3/ MACÉRATION ET FERMENTATION Voilà, on est là avec notre jus, notre peau des grains et les pépins, et on va mettre l’ensemble en cuve pour les rouges et les rosés et dans de rares cas pour les blancs pour la macération. C’est pendant cette étape plus au moins longue que le jus au contact de la peau va prendre sa couleur rouge ou rosé en fonction de la durée, pour les blancs on passe directement au pressurage. Pendant cette même phase sous l’action des levures, le sucre va être transformé en alcool et en gaz carbonique, c’est ce qu’on appelle la fermentation alcoolique. 4/ PRESSURAGE Pendant cette étape on va obtenir d’un côté un jus de goutte obtenu en séparant par gravité le vin de son marc et un jus de presse obtenu en pressant le marc. Suivant le type de vin qu’on veut faire plus ou moins tannique, ces 2 jus peuvent être assemblés en proportion variée. A ce stade, une seconde fermentation, appelée fermentation malolactique peut-être déclenchée. Elle aura pour rôle de diminuer naturellement l’acidité du vin. 5/ ELEVAGE On commence à avoir quelque chose qui se rapproche du vin mais il reste alors encore à dompter le liquide pour l’assagir et développer ses arômes, c’est le rôle de l’élevage qui peut avoir lieu dans différents types de contenants, le plus connu étant la barrique en bois, mais il existe également des fûts en inox, des cuves en béton, des amphores en terre cuite… La durée d’élevage et le choix du contenant dépend du vigneron, du cépage et du type de vin que l’on veut obtenir. Les vins sur le fruit comme ceux produit à partir du Gamay dans le Beaujolais auront un élevage très court, les vins plus gastronomiques seront vieillis parfois plusieurs mois voire plusieurs années, avec là aussi pléthore d’exceptions. 6/ MISE EN BOUTEILLE Voici le moment tant attendu, il a fallu bosser pour y arriver. Le vin est prêt à être vendu au consommateur, on peut le mettre en bouteille, il ne sera pas pour autant forcément consommé immédiatement, certains vins dits de garde » seront bien meilleurs après avoir vieillis quelques années dans une bonne cave.

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