A lâoccasion dâun enterrement, une famille se dĂ©chire. Dans cette allĂ©gorie de la France contemporaine, ChĂ©reau prouve quâil est avant tout un grand directeur dâacteurs. Ce qui nous frappe dâabord, Ă chaud, dans le nouveau film de Patrice ChĂ©reau, ce sont des signes de proximitĂ© avec ce que lâon appellera, faute de mieux, lâunivers Inrocks ». Ainsi, lâun des jeunes comĂ©diens ressemble Ă©tonnamment Ă Jeff Buckley  ressemblance sans doute pas fortuite puisquâon entend quasiment en mĂȘme temps la voix du dĂ©funt fils de Tim tonitruer sur la bande-son. On notera dans le mĂȘme ordre dâidĂ©es que la musique du film prend des allures de compil Inrocks Björk, Portishead, AlphaâŠ, que le sujet rappelle Ă©trangement La Vie des morts et quâune scĂšne en particulier, celle des portiĂšres de voitures qui claquent, semble ĂȘtre inspirĂ©e directement de ce film et des explications quâen donnait Desplechin dans lâun de nos entretiens Les portiĂšres qui claquent, flaf, flaf, flaf, câest comme les selles de chevaux dans un western ». Bref, exagĂ©rĂ© ou non par notre propre regard, le lien secret entre le travail de ChĂ©reau et ce journal nous rend le film sympathique et pose en mĂȘme temps ses limites rigiditĂ© thĂ©orique, tentation de la pose, effet air du temps. Un artiste peintre las, fils dâindustriels de la chaussure, vient de mourir ; il tient Ă se faire enterrer Ă Limoges, lieu honni de ses origines. Lâart, la famille, la bourgeoisie, la province, la France entre Reine Margot contemporaine et HĂŽtel de France, le territoire chĂ©raldien est reconnaissable. Or donc, ce matin-lĂ , toute la famille Ă©parpillĂ©e aux quatre vents de la vie se retrouve rassemblĂ©e comme un mauvais puzzle sur le quai de la gare dâAusterlitz direction Limoges, les funĂ©railles. Ambiance de gare, agitation du dĂ©part, identification progressive des personnages dans la foule ça commence comme dans LâHomme blessĂ©, sauf que cette fois, au lieu de rester dans les chiottes de la gare, le film prend le train. La premiĂšre partie sera constituĂ©e par le trajet ferroviaire, le train Corail fonctionnant comme un théùtre fragmentĂ© et roulant. Entre frĂšres et belles-soeurs, femmes et amants, parents et enfants, aigreurs et dĂ©sirs, passions et rancoeurs, les personnages se dessinent, la vieille scie des turpitudes familiales se prĂ©cise. ChĂ©reau filme en Ă©pousant les particularismes des lieux, lâexiguĂŻtĂ© et lâinconfort dâun train camĂ©ra Ă lâĂ©paule, gros plans, montage rapide, mouvements, saccades, fragmentation⊠Mais tout est surcadrĂ©, surmontĂ©, surlignĂ©, comme si ChĂ©reau voulait Ă toute force convaincre le spectateur quâil est aussi un cinĂ©aste. Cette ostentation de la mise en scĂšne qui relĂšve plutĂŽt du tic postmoderniste est renforcĂ©e par la BO susmentionnĂ©e, confĂ©rant au film des allures de clip branchĂ©. Dans la seconde partie, celle de lâenterrement et du regroupement dans la grande demeure familiale, la mise en scĂšne sâaligne sur la situation un huis clos théùtral, revenant Ă des plans plus longs et plus stabilisĂ©s, Ă un style plus classique. Mais lĂ , câest le cĂŽtĂ© usĂ© du matĂ©riel de ChĂ©reau qui saute aux yeux finalement, on se fiche de cet Ă©niĂšme psychodrame familial mĂȘme sous lâangle allĂ©gorique dâun portrait de la France et la prĂ©sence de personnages homosexuels ne suffit pas Ă dĂ©poussiĂ©rer lâaspect vieillot de lâaffaire. Pourtant, le film ne manque pas de qualitĂ©s intrinsĂšques. Ainsi, le dialogue est remarquable, ciselĂ© Ă la virgule prĂšs. De mĂȘme, le travail des comĂ©diens avec mention particuliĂšre Ă Trintignant, Greggory et Berling est prodigieux dâintensitĂ©. Comme toujours, ChĂ©reau sây entend pour filmer des corps, scruter des visages, faire accoucher ses acteurs dâun texte et maintenir chez sa troupe une ligne tendue, tranchante. Mais on a ici le sentiment que tout ce superbe travail tourne Ă vide, que le style excĂšde la substance, que lâIdĂ©e domine la Chair. La fusion entre thĂ©orie et incarnation nâopĂšre que par moments fugaces le travelling arriĂšre sur le cimetiĂšre, fulgurant, comme une image mentale funĂšbre de la France contemporaine, ou encore la scĂšne entre Trintignant, PĂ©rez et les boĂźtes Ă chaussures qui fait passer un vĂ©ritable trouble⊠Pour le reste, Ceux qui mâaiment prendront le train ressemble plus Ă une thĂ©orie de film quâĂ un film, produit plus dâeffets cinĂ©ma que de cinĂ©ma. ChĂ©reau reste un cinĂ©aste qui compte il lâa dĂ©jĂ prouvĂ©, mais il a ici trop forcĂ© ses talents dĂ©miurgiques, empĂȘchant sa crĂ©ation de vivre. Critiques
Chacundes époux a pouvoir pour passer seul les contrats qui ont pour objet l'entretien du ménage ou l'éducation des enfants : toute dette ainsi contractée par l'un oblige l'autre solidairement. La solidarité n'a pas lieu, néanmoins, pour des dépenses manifestement excessives, eu égard au train de vie du ménage, à l'utilité ou à l
Roman publiĂ© en 1865 tout d'abord en feuilleton dans Gil Blas puis en volume, la mĂȘme roman retrace le parcours initiatique d'un jeune homme prĂȘt Ă tout pour conquĂ©rir la capitale et rĂ©ussir. Il mettra sept annĂ©es Ă atteindre son but, accumulant les conquĂȘtes fĂ©minines, instruments de son ascension PARTIECHAPITRE 1Le rĂ©cit commence un 28 juin et ce chapitre s'Ă©tale sur une journĂ©e. Le personnage principal Georges Duroy est un ancien sous-officier rĂ©cemment employĂ© aux Chemins de fer du Nord. Il a peu d'argent et envie ceux qui peuvent profiter de la vie parisienne. Un soir, alors qu'il se promĂšne dans les rues de Paris, il rencontre Forestier, un ancien ami, ex-camarade de rĂ©giment, qui est devenu rĂ©dacteur politique dans le journal "La vie française". Il lui donne une leçon de vie parisienne et lui demande pourquoi il n'essaierait pas le journalisme. Forestier constate que Duroy rencontre un certain succĂšs auprĂšs des femmes. Il l'invite Ă venir dĂźner chez lui pour lui faire rencontrer le directeur de son 2Georges Duroy se rend au dĂźner des Forestier. Il sĂ©duit Mme Walter, la femme du directeur du journal qui, conquise par ses souvenirs d'Afrique qu'il a racontĂ©s avec brio, lui demande de rĂ©diger un article sur l'AlgĂ©rie oĂč il a vĂ©cu 28 mois. Il y rencontre aussi Mme Forestier, Mme de Marelle, une bourgeoise bohĂšme et sa petite fille Laurine. Il est tout de suite intĂ©grĂ© "Toutes les femmes avaient les yeux sur lui".CHAPITRE 3Duroy rencontre de terribles difficultĂ©s pour Ă©crire l'article. Il en parle Ă son ami Forestier qui lui propose l'aide de sa femme, qui a un talent pour Ă©crire des chroniques. Mme Forestier l'aide Ă Ă©crire son premier article et le pousse Ă revoir Mme de Marelle. Georges ne sait comment la remercier. Le comte de Vaudrec se prĂ©sente au domicile des Forestier, il serait un "ami intime". Georges se 4Lorsqu'il sort de l'appartement, il se sent triste. Puis, il se rend Ă la Vie Française et donne "son" article. Walter semble satisfait sans mĂȘme lire l'article. Georges obtient une embauche rĂ©guliĂšre au journal. Mais il doit Ă©crire la suite pour le lendemain, Georges est impatient de trouver son article dans le journal. Il ressent une joie immense et beaucoup de fiertĂ©. Il donne sa dĂ©mission au bureau des chemins de fer. Il prend du bon temps puis se rend au journal oĂč il sera reçu avec froideur, d'autant qu'il n'a pas apportĂ© la suite de sa chronique. Puis, il suit Saint-Potin qui doit lui donner des conseils pour la pratique de son nouveau chez lui, il se met au travail mais sans succĂšs. Il se prĂ©sente de nouveau chez Mme Forestier pour demander de l'aide mais il est Ă©conduit par son mari. Il produit finalement un article mais celui-ci n'est pas publiĂ© le lendemain. Il se consacre dorĂ©navant Ă une autre forme de journalisme l'Ă©criture de reportages payĂ©s Ă la ligne mais cela ne lui convient pas car cela rapporte peu d'argent.Le narrateur donne dans ce chapitre de nobreuses informations sur La Vie française le journal, le directeur, les journalistes, les tĂąches du 5Georges est frustrĂ© ils n'est pas assez riche et les portes des grands du monde lui sont fermĂ©es. Il souvient de l'invintation passĂ©e de Mme de Marelle et se rend chez elle. Il y est accueilli chaleureusement par la mĂšre et la fille. Il est aussitĂŽt rĂ©invitĂ©. Mme de Marelle organise un dĂźner au restaurant avec le couple Forestier. Tous les quatre mangent bien et la conversation est grivoise. Mais Forestier est en retrait car il souffre de la poitrine. Au retour, alors qu'il raccompagne Mme de Marelle, Georges l'embrasse. Ils prennent rendez-vous pour le lendemain. Le surlendemain, ils sont amants. A partir de ce moment, elle lui rend visite quotidiennement dans son petit appartement. Mais un jour, elle est prise Ă parti par des voisins qui l'humilient publiquement. Elle ne veut plus remettre les pieds chez Georges. Elle trouve un nouveau lieu de rendez-vous un appartement qu'elle s'occupe de louer. Elle le fait dĂ©couvrir Ă Georges qui, dans un premier temps, se demande comment il va le payer. Mais bien vite, elle le rassure elle prend tout en continuent de se voir tous les jours et Mme de Marelle aime particuliĂšrement frĂ©quenter les lieux populaires. Un soir, alors qu'ils se rendent aux Folies BergĂšres, ils tombent sur Rachel, une maĂźtresse occasionnelle de Georges. Celui-ci fait mine de ne pas la reconnaĂźtre. L'autre, vexĂ©e, l'apostrophe en lui rappelant leur relation. Clotilde de Marellle est choquĂ©e que Georges ait pu utiliser son argent pour frĂ©quenter la prostituĂ©e. Elle abandonne Georges aprĂšs l'avoir traitĂ© de cochon Ă plusieurs reprises. CHAPITRE 6Le lendemain, il se rĂ©veille sonnĂ©. Il tente de trouver du rĂ©confort auprĂšs de Rachel mais elle l'Ă©conduit. Au journal, Forestier se montre dĂ©sagrĂ©able et cinglant avec lui. Pour se venger, il dĂ©cide de le faire cocu et se rend chez Mme Foresitier. Mais celle-ci le remet rapidement Ă sa place elle ne sera jamais sa maĂźtresse. En revanche, elle le conseille s'il veut rĂ©ussir en lui recommandant de rendre visite Ă Mme Walter mĂȘme si lĂ non plus, il ne sera pas question de mariage. Comme il n'a pas Ă©tĂ© invitĂ©, il lui envoie un panier de poires qu'il a achetĂ© prĂšs de chez lui et qu'il lui prĂ©sente comme fraĂźchement arrivĂ©e de Normandie. En retour, il reçoit une samedi suivant, il se rend chez les Walter qui logent dans une belle demeure et oĂč les conversations littĂ©raires vont bon train. Dans un premier temps, il n'ose prendre la parole puis il finit par donner un avis original et remarquĂ© sur les soir-lĂ , il se rĂ©concilie avec Rachel. Le lendemain, il est nommĂ© chef des Ă©chos et invitĂ© Ă dĂźner chez Mme Walter. Au journal, il remplace M. Boisrenard, jugĂ© consciencieux mais trop honnĂȘte et manquant de "maĂźtrise et de chic".Il s'installe Ă son nouveau bureau. Forestier est de plus en plus se dit qu'il doit changer de logement et se rĂ©pĂšte qu'il doit Ă©crire Ă ses parents. Il se sent un autre homme et repousse les prostituĂ©es avec d'un dĂźner chez les Walter, il retrouve Clotilde et tous deux renouent. Il discute aussi longuement avec Norbert de Varennes au sujet de la mort. L'autre lui dĂ©crit sa vision pessimiste du lendemain, Clotilde dĂ©cide de le prĂ©senter Ă son mari lors d'un dĂźner qu'elle veut organiser avec les Forestier. Charles est de plus en plus souffrant. Mme de Marelle indique Ă Georges que Mme Forestier va sĂ»rement se remarier si son mari dĂ©cĂšde. Plus tard, Georges fait ses adieux au couple Forestier qui part Ă Nice. Il rĂ©afirme son attachement Ă Mme Forestier. CHAPITRE 7Duroy est vivement attaquĂ© par un chroniqueur du journal concurrent "La Plume". Il n'a d'autre choix que de le combattre en duel. La nuit prĂ©cĂ©dent cet affrontement, il est terrorisĂ© mais finalement le moment venu, chacun tire sans toucher l'autre. L'affaire est est bouleversĂ©e quand elle apprend cet Ă©pisode et se montre trĂšs aimante. Il lui demande s'il peut occuper Ă plein temps l'appartement dans lequel ils se retrouvent, elle accepte aprĂšs quelques rĂ©ticences croyant qu'il risque de l'y tromper. Georges reste assez dĂ©tachĂ© "C'est une bien gentille maĂźtresse, je serai rudement bĂȘte de la lĂącher". CHAPITRE 8Georges frĂ©quente rĂ©guliĂšrement Clotilde et la couple qu'elle forme avec son reçoit une lettre de Madeleine Forestier qui lui demande de venir l'assister car son mari est en train de vivre ses derniers moments. Georges prend le train le lendemain pour trouve Forestier trĂšs diminuĂ©, dĂ©sagrĂ©able avec sa femme et obsĂ©dĂ© par l'idĂ©e de sa mort. A la fin de la premiĂšre journĂ©e, Georges souhaite repartir, ne supportant pas tout ce malheur. Mais finalement, il se rĂ©signe et reste. Le lendemain, Charles va beaucoup mieux et tous trois font une longue balade dehors. Le soir, il est cependant pris d'une quinte de toux et le mĂ©decin diagnostique le dĂ©but de l'agonie. On fait venir le prĂȘtre. Forestier meurt aprĂšs avoir criĂ© sa volontĂ© de ne pas mourir. Georges et Madeleine se retrouvent de la veillĂ©e du corps, Georges pense Ă la mort, puis se met Ă contempler Madeleine. L'idĂ©e de la conquĂ©rir lui vient. Il lui dit qu'il est prĂȘt Ă l'Ă©pouser mĂȘme s'il est conscient que ce n'est ni le lieu, ni le moment de lui faire cette veille de l'enterrement, elle lui prĂ©cise sa conception du mariage pour elle, c'est une association qui ne doit pas entraver sa libertĂ©. Le lendemain du mariage, il quitte Cannes pour rejoindre 7Duroy est vivement attaquĂ© par un chroniqueur du journal concurrent "La Plume". Il n'a d'autre choix que de le combattre en duel. La nuit prĂ©cĂ©dent cet affrontement, il est terrorisĂ© mais finalement le moment venu, chacun tire sans toucher l'autre. L'affaire est est bouleversĂ©e quand elle apprend cet Ă©pisode et se montre trĂšs aimante. Il lui demande s'il peut occuper Ă plein temps l'appartement dans lequel ils se retrouvent, elle accepte aprĂšs quelques rĂ©ticences croyant qu'il risque de l'y tromper. Georges reste assez dĂ©tachĂ© "C'est une bien gentille maĂźtresse, je serai rudement bĂȘte de la lĂącher".Chapitre 8Georges frĂ©quente rĂ©guliĂšrement Clotilde et la couple qu'elle forme avec son reçoit une lettre de Madeleine Forestier qui lui demande de venir l'assister car son mari est en train de vivre ses derniers moments. Georges prend le train le lendemain pour trouve Forestier trĂšs diminuĂ©, dĂ©sagrĂ©able avec sa femme et obsĂ©dĂ© par l'idĂ©e de sa mort. A la fin de la premiĂšre journĂ©e, Georges souhaite repartir, ne supportant pas tout ce malheur. Mais finalement, il se rĂ©signe et reste. Le lendemain, Charles va beaucoup mieux et tous trois font une longue balade dehors. Le soir, il est cependant pris d'une quinte de toux et le mĂ©decin diagnostique le dĂ©but de l'agonie. On fait venir le prĂȘtre. Forestier meurt aprĂšs avoir criĂ© sa volontĂ© de ne pas mourir. Georges et Madeleine se retrouvent de la veillĂ©e du corps, Georges pense Ă la mort, puis se met Ă contempler Madeleine. L'idĂ©e de la conquĂ©rir lui vient. Il lui dit qu'il est prĂȘt Ă l'Ă©pouser mĂȘme s'il est conscient que ce n'est ni le lieu, ni le moment de lui faire cette veille de l'enterrement, elle lui prĂ©cise sa conception du mariage pour elle, c'est une association qui ne doit pas entraver sa libertĂ©. Le lendemain du mariage, il quitte Cannes pour rejoindre PARTIEChapitre 1Il lui rend visite rĂ©guliĂšrement et un jour, elle lui annonce la date du mariage elle veut qu'il prĂ©vienne Clotilde et rencontrer ses parents car il ne doit pas avoir honte d'eux. Elle lui fait aussi part d'Ă©pouser un homme anobli et elle lui demande s'il peut modifier son nom. Il va devenir Monsieur Georges du Roy de Cantel transformation de Canteleu, sa bourgade natale. Une fiertĂ© l'envahit. Puis il prĂ©vient Clotilde qui s'effondre. Elle le laisse en lui disant qu'il a fait "le bon choix".Georges et Madeleine s'unissent sans cĂ©rĂ©monie religieuse et discrĂštement. Puis, ils quittent Paris pour la Normandie. Dans le train, ils sont d'abord mal Ă l'aise, la jeune femme se montre froide et calculatrice. Peu Ă peu, l'atmosphĂšre se dĂ©tend et ils s'Ă©treignent rapidement. La femme reste rĂ©servĂ©e face Ă l'emportement de arrivent chez les parents de Georges, les mariĂ©s se sentent mieux Georges est heureux de retrouver ses racines. Cependant, Madeleine est rapidement mal Ă l'aise face aux maniĂšres et au mode de vie rustiques. Elle prĂ©cipite leur dĂ©part. Les parents sont surpris par ce dĂ©part 2Alors que Georges rentre chez lui avec un bouquet de roses pour sa femme, il apprend que Vaudrec est invitĂ© Ă dĂźner comme tous les lundis. DĂ©sappointĂ©, il passe finalement une bonne soirĂ©e. Le couple se met au travail aprĂšs le dĂ©part du conte il s'agit d'Ă©crire un article en rapport avec les Ă©vĂ©nements au Maroc. Cet article Ă teneur politique et polĂ©mique lui assure la cĂ©lĂ©britĂ©. Madeleine, de son cĂŽtĂ©, frĂ©quente aussi les grands de ce monde qui lui rendent de nombreuses visites. Parmi eux, Laroche-Mathieu vise le porte-feuille des affaires Ă©trangĂšres, c'est aussi l'actionnaire principal du groupe marche sur les traces de Forestier, Ă tel point que ses collĂšgues l'appellent Forestier car leurs articles se ressemblent beaucoup. Georges en nourrit une grande haine contre son ancien ami et se met Ă faire sans cesse allusion Ă lui auprĂšs de Madeleine en employant un ton qu'un soir, il se promĂšne avec sa femme au Bois de Boulogne, il lui demande si elle a trompĂ© Forestier. Elle refuse de lui rĂ©pondre, mais il a la conviction qu'elle l'a fait. Il dĂ©cide de ne plus penser qu'Ă lui mĂȘme et de n'ĂȘtre motivĂ© que par sa seule volontĂ© de 3Alors qu'il rentre chez lui, il tombe sur Mme Walter et Clotilde. Madeleine lui dit que les filles Walter auraient pu ĂȘtre un bon parti pour lui. Le soir, il repense avec nostalgie Ă Clotilde et dĂ©cide de lui rendre visite le lendemain. A la suite de cette rencontre, ils passe chercher Mme Walter et ses filles pour aller chez Rival assister Ă un assaut dans la salle d'armes. Il trouve la mĂšre sĂ©duisante. De nombreuse personnalitĂ©s sont prĂ©sentes. Il s'agit d'une fĂȘte de bienfaisance. Il rĂ©alise qu'il plaĂźt Ă Mme Walter. Il est heureux de son succĂšs auprĂšs des relations se tendent entre Georges et Madeleine. Il arrĂȘte d'Ă©voquer Charles en l'appelant ce "cocu de Forestier". ParallĂšlement, il s'applique Ă sĂ©duire Mme Walter. Dans un premier temps, elle rĂ©siste mais cela est plus formel que sincĂšre. AprĂšs avoir refusĂ© l'invitation dans un premier temps, elle se prĂ©sente Ă un diner avec d'autres amis chez Georges. Il reçoit toutes les femmes qu'il a sĂ©duites mais il porte une attention particuliĂšre Ă Mme Walter. Il dĂ©cide de la raccompagner et lui fait une grande dĂ©claration d'amour. Il obtient d'elle un rendez-vous pour le lendemain dans l'Ă©glise de la Madeleine. Il raccompagne ensuite 4Georges attend Virginie Walter dans l'Ă©glise. Lorsqu'elle arrive, il lui dĂ©clare Ă nouveau son amour. Elle finit par avouer qu'elle l'aime aussi. Mais restĂ©e seule, elle est dĂ©vorĂ©e par le remords et demande au prĂȘtre de la confesser de toute urgence. Puis, elle quitte l'Ă©glise aprĂšs avoir retrouvĂ© Georges et demandĂ© de ne plus la voir en tĂȘte Ă tĂȘte. Il se rend ensuite au journal. Walter l'appelle Bel Ami. Il rĂšgne une grande effervescence le ministĂšre vient de tomber. Georges rĂ©dige un article Ă ce sujet. Il reçoit un billet anonyme qui lui donne rendez-vous le lendemain. Il comprend que son auteur est Virginie. Le lendemain, elle se donne Ă 5L'influence politique du journal grandit. Du Roy travaille pour servir les ambitions politiques des grands de ce s'est lassĂ© de Mme Walter et l'a quittĂ©e. Elle Ă©tait trop envahissante. Un jour, elle lui envoie un billet pour lui fixer un rendez-vous. A cette occasion, il apprend qu'elle peut lui faire gagner beaucoup d'argent s'il participe Ă une opĂ©ration menĂ©e en secret par Walter. Il accepte. Il retrouve ensuite Clotilde et lui donne la mĂȘme information pour son mari afin qu'il profite aussi de cette aubaine. Mais celle-ci dĂ©couvre les cheveux d'une autre femme sur son veston ce sont ceux de Virginie qui avait pris soin de les placer sur les boutons de la veste de son ancien amant lors de leur prĂ©cĂ©dent rendez-vous. Elle le griffe puis s'enfuit. Georges dĂ©cide de se venger il se met Ă dĂ©tester meurt d'une crise de 6Vaudrec a lĂ©guĂ© toute sa fortune Ă Madeleine. Georges en est humiliĂ© et lui demande de partager pour moitiĂ© la somme sinon il refusera qu'elle touche l'hĂ©ritage. Elle accepte en se montrant peu prĂ©occupĂ©e par l'argent. Pour leur entourage, il s'agit de dire qu'ils ont hĂ©ritĂ© ensemble. Les tensions entre eux s'apaisent et ils retrouvent une complicitĂ© en dĂ©pensant l'argent qu'ils viennent de 7La conquĂȘte du Maroc est accomplie et Walter est devenu l'un des "maĂźtres du monde". Il s'installe dans un nouveau domicile trĂšs luxueux et achĂšte un des tableaux les plus prisĂ©s du moment. Il le place chez lui et organise une soirĂ©e sur invitation pour parader. Du Roy refuse dans un premier temps puis accepte. C'est une trĂšs grande rĂ©ception qui rĂ©unit le tout Paris. Il y sĂ©duit Suzanne Walter et se dit qu'elle serait dĂ©cidĂ©ment un bon parti. Elle s'engage Ă le tenir informĂ© des demandes en mariage dont elle ferait l'objet. Pendant ce temps, sa femme ne quitte pas le ministre Laroche-Mathieu avec qui elle passe la plus grande partie de la Walter se consume de jalousie et reproche sa cruautĂ© Ă Georges. Il lui impose une relation amicale si elle souhaite continuer Ă le retour de cette soirĂ©e, Madeleine apprend Ă Georges que Laroche lui a fait obtenir la LĂ©gion d'honneur. Georges estime que le ministre ne fait que payer sa dette Ă son Ă©gard et qu'il lui doit encore beaucoup. Ils dĂźnent ensuite chez les 8Georges frĂ©quente la maison Walter rĂ©guliĂšrement. La sĆur de Suzanne va bientĂŽt se marier. Il fait une dĂ©claration d'amour Ă Suzanne et lui demande de refuser toute demande en mariage et de lui faire il organise une opĂ©ration policiĂšre pour faire constater l'adultĂšre de sa femme en flagrant dĂ©lit. Il y parvient en la surprenant un soir avec le ministre. Il se rend ensuite Ă La Vie Française ou il annonce Ă Walter l'adultĂšre et la chute de Laroche-Mathieu qui en dĂ©coule. Walter ne peut s'empĂȘcher d'Ă©prouver une certaine admiration pour 9Le divorce est prononcĂ©. Lors d'une sortie pour aller dĂ©jeuner Ă Saint-Germain organisĂ©e par les Walter Ă laquelle Georges participe, il expose son plan Ă Suzanne il va l'enlever et forcer ainsi ses parents Ă accepter le mariage. PrĂ©alablement, la jeune fille aura demandĂ© l'autorisation de l'Ă©pouser, mais Georges sait qu'ils refuseront chacun ayant ses propres raisons.Le plan fonctionne et Mme Walter est effondrĂ©e, terrassĂ©e par la douleur. Son mari lui reproche d'ailleurs d'ĂȘtre victime, comme nombre de femmes, du charme de nouveau couple rentre Ă 10Clotilde reproche Ă Georges d'Ă©pouser Suzanne "Comme tu es rouĂ© et dangereux, toi!". Elle est folle de rage et pour la faire taire elle l'accuse d'avoir couchĂ© avec Suzanne, il la frappe. Il dĂ©cide de ne plus revenir dans leur appartement immense mariage s'organise c'est un Ă©vĂ©nement Ă Paris. Le succĂšs de Georges est immense. Tout laisse supposer que sa relation avec Clotilde n'est pas terminĂ©e et qu'il va devenir dĂ©putĂ©.
Trainde vie est un film belgo-franco-israĂ©lo-nĂ©erlando-roumain rĂ©alisĂ© par Radu Mihaileanu, sorti en 1998.Il dĂ©crit la tentative des habitants d'un shtetl d'Ă©chapper Ă la dĂ©portation en organisant eux-mĂȘmes un convoi. Synopsis. Durant l'Ă©tĂ© 1941, dans un shtetl (village juif d'Europe de l'Est), Schlomo, le fou du village, accourt essoufflĂ© et catastrophĂ©.
Tout le monde connait le merveilleux poĂšme de Jean dâOrmesson, le Train de la Vie, qui relate un voyage de la naissance Ă la mort et qui rappelle les essentiels de lâexistence. Cette version est particuliĂšrement Ă©mouvante et vous apportera, jâen suis sĂ»re, de belles pensĂ©es et de beaux souvenirs⊠Je vous mets Ă©galement le texte original de ce poĂšme, et nâhĂ©sitez pas Ă le partager avec les personnes qui sont Ă bord de votre train⊠A la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos on croit quâils voyageront toujours avec Ă une station, nos parents descendront du train,nous laissant seuls continuer le voyageâŠAu fur et Ă mesure que le temps passe,dâautres personnes montent dans le train. Et ils seront importants notre fratrie, amis, enfants,mĂȘme lâamour de notre dĂ©missionneront mĂȘme lâamour de notre vieet laisseront un vide plus ou moins seront si discretsquâon ne rĂ©alisera pas quâils ont quittĂ© leurs voyage en train sera plein de joies, de peines, dâattentes,de bonjours, dâau-revoir et dâ succĂšs est dâavoir de bonnes relations avec tous les passagerspourvu quâon donne le meilleur de ne sait pas Ă quelle station nous vivons heureux, aimons et pardonnons !Il est important de le faire, car lorsque nous descendrons du train,nous devrions ne laisser que des beaux souvenirs a ceux qui continuent leur voyageâŠSoyons heureux avec ce que nous avons et remercions le ciel de ce voyage merci dâĂȘtre un des passagers de mon si je dois descendre Ă la prochaine station,je suis content dâavoir fait un bout de chemin avec vous !Je veux dire Ă chaque personne qui lira ce texte que je vous remercie dâĂȘtre dans ma vie et de voyager dans mon train. » Jean DâOrmesson
Trainde vie Lyrics: Et j'me réveille je chie / J'vis pour vendre ce shit j'me lÚve au spliff / Un train d'vie pas trÚs passionnant et un peu casse-couilles des fois / J'me rappelle j'avais
La vieillesse est un cheminement naturel dans la vie. Elle entraĂźne diffĂ©rents changements physiques et psychologiques. Alors que certains la redoutent et dâautres lâapprĂ©cient Ă sa juste valeur, il est intĂ©ressant de se pencher sur la perception de la vieillesse dans lâ signifie rĂ©ellement ce terme ? Quelles sont les consĂ©quences de la vieillesse sur notre physique et notre moral ? Comment est-elle perçue exactement ? Les Ă©volutions actuelles de la sociĂ©tĂ© nâont-elles pas changĂ© notre vision ? Toutes les rĂ©ponses dans cet article. La vieillesse et ses consĂ©quences Victor Hugo a dit Lâun des privilĂšges de la vieillesse, câest dâavoir, outre son Ăąge, tous les Ăąges.» Les effets de la vieillesse et le rapport avec celle-ci ne sont pas vĂ©cus de la mĂȘme façon selon les personnes. Pour certains, vieillir est une fatalitĂ© puisque la vieillesse est associĂ©e Ă un changement physique, Ă la diminution progressive des fonctions cognitives et Ă lâapparition de la dĂ©pendance. Elle sâaccompagne mĂȘme parfois du sentiment de ne plus se sentir utile. Autant de consĂ©quences qui fragilisent les personnes dans leur estime et leur dignitĂ©. Une reprĂ©sentation de sagesse Pour dâautres au contraire, la vieillesse reprĂ©sente lâexpĂ©rience, la sagesse et la volontĂ© de vouloir transmettre une histoire Ă travers ses joies mais aussi ses peines. Vieillir signifie alors avoir vĂ©cu, la consĂ©cration dâune vie en quelque sorte, marquĂ©e par diffĂ©rents Ă©vĂ©nements. En Afrique par exemple, le vieillissement se pense en termes dâacquisition et de progrĂšs, trĂšs loin de certaines images associĂ©es Ă la dĂ©chĂ©ance ou Ă la perte dâutilitĂ© sociale. Je vous laisse apprĂ©ciez le texte suivant de Louis-Vincent Thomas dans Voyage au bout de la vie »Alexandra de Saivre La vieillesse en Afrique noire, par Louis-Vincent ThomasâEn Afrique noire, principalement dans les zones rurales, la vieillesse nâest pas vĂ©cue comme une dĂ©chĂ©ance, le vieillissement se pense avant tout en termes dâacquisition et de progrĂšs. Les sociĂ©tĂ©s traditionnelles, orales, ont besoin de leurs vieux, symboles de leur continuitĂ© en tant que mĂ©moire du groupe. Aussi, la crĂ©ation dâhospices oĂč lâon accumule des vieillards est encore refusĂ©e comme âmalsaineâ ou âscandaleuseâ, et jamais le vieux nâest abandonnĂ© au dĂ©nuement et Ă la en ville, et sans doute aussi dans lâimmigration en Europe, le vieillard perd de son utilitĂ© sociale. On lâĂ©coute de moins en moins, on rĂ©cuse sa sagesse et dĂ©jĂ on lui reproche dâĂȘtre improductif, on lui fait comprendre quâil est de tropâ. Perception de la vieillesse comment a-t-elle Ă©voluĂ© en France ? Il y a bien longtemps, dĂšs les mythes grĂ©co-romains, la vieillesse Ă©tait considĂ©rĂ©e comme une malĂ©diction, Ă contrario de la jeunesse, associĂ©e au bonheur suprĂȘme ». Il faut lutter contre la vieillesse tout comme on doit lutter contre la maladie »CicĂ©ron Art romain â Buste de CicĂ©ron 106-43 homme politique et orateur romain La reprĂ©sentation dâune âvieillesse-sagesseâ est rĂ©apparue pourtant Ă©pisodiquement tout au long de lâHistoire, oĂč se sont alternĂ©es les pĂ©riodes dominĂ©es par les plus ĂągĂ©s avec celles oĂč le pouvoir Ă©tait aux mains des plus jeunes. Aujourdâhui, le contexte dâallongement de la durĂ©e de vie reprĂ©sente une victoire, pour laquelle se sont battues des gĂ©nĂ©rations et des gĂ©nĂ©rations. Les personnes ĂągĂ©es sont parfaitement intĂ©grĂ©es dans la sociĂ©tĂ© et leurs besoins sont de plus en plus pris en compte, mĂȘme si lâimage de la vieillesse est aujourdâhui mise Ă mal. Les conditions de vie sont aujourdâhui plus confortables quâauparavant pour mieux vieillir et permettent aux seniors dâĂ©laborer des nouveaux projets de vie. Ainsi, la vision de la vieillesse que lâon se faisait auparavant nâest plus la mĂȘme grĂące aux loisirs, aux activitĂ©s intergĂ©nĂ©rationnelles, aux voyages ou encore aux Ă©volutions dâInternet. Et pourtant la vieillesse fait peur. Qui nâa pas peur de vieillir ? Demandez aux plus jeunes, sâils veulent vieillir, peu vous diront oui. Elle fait peur car dans notre pays, elle nâest pas valorisĂ©e Ă sa juste valeur. En vieillissant, le senior est souvent vu comme un poids pour la sociĂ©tĂ©, un coĂ»t. Son sentiment dâutilitĂ© se rĂ©duit avec lâĂąge, qui lui augmente. La transmission intergĂ©nĂ©rationnelle nâest plus aussi forte quâavant. Alors que chaque senior a eu plusieurs vies, a une richesse liĂ©e Ă lâexpĂ©rience que personne ne peut lui enlever, on le rĂ©duit souvent Ă une personne en perte de vitesse, une personne amoindrie, que lâon nâĂ©coute plus, que lâon infantilise trop souvent. Pourquoi ne nous pressons-nous pas, au contraire, pour Ă©couter leur sagesse, leur expĂ©rience de vie avant quâil ne soit trop tard. Lors dâun groupe de crĂ©ativitĂ© rĂ©alisĂ© avec des seniors et des aidants professionnels et familiaux, tous les seniors nous ont dit on ne veut plus nous Ă©couter , on ne sert plus Ă grand-chose ». Il est indĂ©niable quââils ont plus de temps que nous, quâils ne sont plus productifs dâun point de vue Ă©conomique ⊠mais au contraire est-ce que comme me le disait une TandĂ©mienne ces aĂźnĂ©s ne nous permettent-ils pas de se poser, dâĂȘtre dans lâauthenticitĂ©, dâarrĂȘter les Ă©crans ». Câest Ă nous aujourdâhui de tout faire pour changer ce regard, pour le transformer et arrĂȘter de devoir mettre le BIEN de le verbe VIEILLIR comme si VIEILLIR Ă©tait nĂ©gatif, dĂ©gradant âŠAlexandra de Saivre Fondatrice de Tous en Tandem Peut-on parler de diffĂ©rentes formes de vieillesse ? Si lâon en croit les derniĂšres projections, la France devrait compter plus de deux millions de personnes dĂ©pendantes en 2040. Câest donc un fait la France vieillit. En effet, 31% de la population française aura plus de 60 ans en 2030, contre 18% en 1975. LâespĂ©rance de vie continue quant Ă elle dâaugmenter en 2030, elle sera de 82 ans pour les hommes et de 87 ans pour les femmes. Mais lâĂąge de la dĂ©pendance augmente aussi estimĂ© Ă 78,5 ans en 2000, il passera Ă 84,5 ans en 2040. Bien sĂ»r il y a diffĂ©rents types de vieillesse, comme il y a diffĂ©rentes catĂ©gories de seniors. En effet, selon le rapport GĂ©nĂ©ration Seniors de Silver Valley, on peut diffĂ©rencier la gĂ©nĂ©ration consumĂ©riste 55-65 ans, la gĂ©nĂ©ration de lâindividu 65-75 ans et la gĂ©nĂ©ration du collectif 75-85 ans. Parmi cette derniĂšre, il y a des personnes hĂ©donistes » qui partagent les plaisirs simples et la frugalitĂ©, des personnes engagĂ©es », qui sâassocient Ă des valeurs de solidaritĂ© et de collectivitĂ©, et des personnes repliĂ©es » quelque peu rĂ©signĂ©es. Oser parler du vieillissement comme une chance dans une sociĂ©tĂ© qui exalte lâefficacitĂ© est un vĂ©ritable dĂ©fi. Quand lâinactivitĂ©, la vieillesse sont les amis pauvres de la richesse ! âŠMais est-ce que celui qui justement a plus de temps aprĂšs une vie trĂšs active ne crĂ©e pas aussi de nombreuses richesses ?Les richesses humaines, la transmission de valeurs dâĂ©coute, de rĂ©silience, dâengagement, de courage ⊠Ces valeurs constitutives dâune sociĂ©tĂ© humaine et non dâune sociĂ©tĂ© individualiste. Je suis convaincue que ce changement de regard sur la vieillesse revalorisera nos aĂźnĂ©s, leur permettra de ne plus se sentir Ă lâĂ©cart . Un des moyens lâouverture des EHPAD, des rĂ©sidences autonomies, rĂ©sidences service sur lâextĂ©rieur pour ne pas rester en vase clos. Un autre la revalorisation des mĂ©tiers dâencadrement des aĂźnĂ©s. Une autre la sensibilisation des plus jeunes autour des publics fragilisĂ©s et des seniors ĂągĂ©s dĂšs le plus jeune Ăąge⊠; le dĂ©cloisonnement des structures, des lieux de vie ⊠et une derniĂšre lâimportance de la transmission intergĂ©nĂ©rationnelle Ă mettre en du texte ci-dessus qui pose un regard croisĂ© entre la vieillesse en Afrique et celle en Europe » mâa perturbĂ© car il est trĂšs vrai. Mais câest entrain de changer pour le bien-ĂȘtre de toute notre sociĂ©tĂ©, celui des aĂźnĂ©s actuels, celui des aĂźnĂ©s de demain. »Dâailleurs il est intĂ©ressant de se pencher sur lâĂ©volution des termes Ă travers les de Saivre, Fondatrice de Tous en Tandem Vieux, troisiĂšme Ăąge, quatriĂšme Ăąge, seniors, aĂźnĂ©s⊠lâĂ©volution de la terminologie Le Dictionnaire des personnes ĂągĂ©es, de la retraite et du vieillissement, paru en 1984, distinguait les jeunes vieux ». Entre 60 et 75 ans, biologiquement jeunes mais socialement ĂągĂ©s, et les vieux-vieux » plus ĂągĂ©s et pour qui les risques pathologiques et la probabilitĂ© de vivre seuls diffĂšrent de façon notable », donc physiologiquement et socialement ĂągĂ©s. EmployĂ© pour une personne, le terme vieux » est vite synonyme de grabataire », impotent », dâoĂč le souhait des personnes Ă ne plus lâemployer. Vieux » et vieillards » Ă©tant bannis du vocabulaire, on a recours Ă lâexpression personne ĂągĂ©e » que le dictionnaire de 1984 dĂ©finissait ainsi personne plus ĂągĂ©e que la moyenne des autres personnes de la population dans laquelle elle vit ». Les annĂ©es 1960 ont vu apparaĂźtre lâexpression troisiĂšme Ăąge » au moment oĂč les conditions de vie des retraitĂ©s commençaient Ă sâamĂ©liorer. Cette image, porteuse dâune idĂ©ologie activiste, Ă©tait rassurante et censĂ©e gĂ©nĂ©rer des comportements en conformitĂ© avec ceux des autres catĂ©gories dâĂąge, tels que le sport, les Ă©tudes, les loisirs, les voyages⊠Une maniĂšre, pour ceux qui y adhĂšrent, de se sentir bien intĂ©grĂ©s dans la sociĂ©tĂ©. Le troisiĂšme Ăąge ayant Ă©chouĂ© Ă recouvrir lâensemble de la population ĂągĂ©e, il a fallu par la suite inventer lâexpression quatriĂšme Ăąge » qui dĂ©signe lâensemble des personnes trĂšs ĂągĂ©es ou invalides ĂągĂ©es ». Aujourdâhui, ces expressions ne sont guĂšre utilisĂ©es, peut-ĂȘtre parce quâelles catĂ©gorisent et renferment plus quâelles ne dĂ©signent. Le vieillissement dâune vie Câest le terme senior » a aujourdâhui le vent en poupe. Ce dernier a pour vocation de dĂ©signer lâensemble des gens ĂągĂ©s, nouveaux consommateurs, nombreux et fortunĂ©s » Treguer, 2002. SuccĂ©dant chronologiquement aux seniors, apparaĂźt la figure de lâaĂźnĂ©. LâaĂźnĂ© se situe en rĂ©fĂ©rence au cadet. Bien vieillir est donc devenu un enjeu de santĂ© publique. Il sâagit dâĂ©viter les maladies et la perte dâautonomie, dâavoir un bon fonctionnement physique et mental, câest-Ă -dire de rester cognitivement et physiquement apte, enfin de continuer Ă ĂȘtre socialement engagĂ©, socialement actif. Finalement, il sâagit de prĂ©server un Ă©tat au cours dâun processus quâest le vieillissement =vieillissement rĂ©ussi. Pourquoi le terme bien-vieillir et mieux-vieillir est utilisĂ© ? La notion de bien-vieillir, Ă lâorigine dâun changement de mentalitĂ© face au vieillissement, a quant Ă elle connu un regain dâintĂ©rĂȘt ces derniĂšres annĂ©es. De nombreuses Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que lâon vit plus longtemps, en meilleure santĂ©, en Ă©tant plus actif. Bien vieillir, câest vieillir avec une bonne santĂ© mentale, prĂ©venir son propre vieillissement par le biais dâactivitĂ©s culturelles, intellectuelles et grĂące Ă une vie sociale Ă©panouie. Pour bien vieillir il faut prĂ©venir, anticiper les ruptures importantes de la vie perte dâune conjointe, sĂ©paration, Ă©loignement physique de sa famille, dĂ©part Ă la retraite, chute rĂ©duisant sa mobilitĂ©, placement en maison de retraite ⊠pour les dĂ©passer. Il faut les accompagner au mieux pour ne pas sombrer dans une spirale nĂ©gative. Vieillir nâest pas facile car il faut faire le deuil dâune vitalitĂ© perdue, mais il me semble que la seule façon de lâaccepter câest de ne pas renoncer, de garder un rĂŽle au sein de la sociĂ©tĂ©, de sa » sociĂ©tĂ©. Ce lien social est une façon de rester utile, dâavoir un rĂŽle pour autrui, sentiment qui fait vivre ! Le bien-vieillir câest la capacitĂ© Ă vieillir en bonne santĂ© mentale et physique mais câest indiscutablement liĂ© Ă la volontĂ© de vieillir le mieux possible. En effet, bien que si certaines exigences pour bien vieillir soient Ă©videmment indĂ©pendantes de notre volontĂ©, certaines en dĂ©pendent comme lâengagement dans des activitĂ©s sociales ou encore des comportements positifs pour notre santĂ© alimentation, activitĂ© sportive⊠»Je conclurais en citant PCV Boiste, qui en 1800, disait une mĂ©moire active et fidĂšle double la vie », jâaimerais pouvoir dire une mĂ©moire active et fidĂšle au contact des TandĂ©miens, la triple !Alexandra de Saivre, Fondatrice de Tous en Tandem Des ateliers innovants pour dynamiser la vitalitĂ© des seniors Des offres testĂ©es et approuvĂ©es par les seniors et les professionnels Depuis plus de 3 ans, notre expĂ©rience quotidienne auprĂšs des seniors nous montre tous les bĂ©nĂ©fices que leur apporte la relation intergĂ©nĂ©rationnelle au cĆur de nos sĂ©ances culturelles les seniors retrouvent de lâĂ©nergie, reprennent confiance en eux et se sentent utiles. Lâencadrement des TandĂ©miens et la rĂ©gularitĂ© de leur prĂ©sence auprĂšs des aĂźnĂ©s sont les deux facteurs indispensables pour que cette relation ait un impact positif sur le bien-ĂȘtre des seniors.
JimTully, Vagabonds de la vie : Autobiographie dâun hobo. Trad. de lâanglais (Ătats-Unis) par Thierry Beauchamp. Ăd. du Sonneur, 287 p., 18 âŹ. Dans la rĂ©alitĂ©, le hobo est un passager clandestin du rail, un homme (rarement une femme, exception faite de la cĂ©lĂšbre Boxcar Bertha) dont le voyage est dictĂ© par la nĂ©cessitĂ©
JackynouAdminNombre de messages 593Age 73Date d'inscription 05/03/2008Feuille de personnageJEUX DE ROLE Sujet Le train de la vie. Mar 7 Oct - 1514 Le train de la y a quelques temps, jâai lu un livre oĂč la vie Ă©tait comparĂ©e Ă un voyage dans un train. Une lecture trĂšs vie est comme un voyage dans un train on monte, on descend, il y a des accidents, Ă certains arrĂȘts il y a des surprises et Ă dâautres il y a une profonde on naĂźt et quâon monte dans le train, nous rencontrons des personnes et nous croyons quâelles resteront avec nous pendant tout le voyage ce sont nos parents. Malheureusement, la vĂ©ritĂ© est tout autre. Eux, ils descendent dans une gare et ils nous laissent sans leur amour et leur affection, sans leur amitiĂ© et leur tous cas, il y a dâautres personnes qui montent dans le train et qui seront pour nous trĂšs importantes. Ce sont nos frĂšres et nos sĆurs, nos amis et toutes les personnes merveilleuses que nous aimons. Certaines considĂšrent le voyage comme une petite promenade. Dâautres ne trouvent que de la tristesse pendant leur y a dâautres personnes toujours prĂ©sentes et toujours prĂȘtes Ă aider ceux qui en ont quand ils descendent, laissent une nostalgie pour toujours⊠dâautres montent et descendent tout de suite et nous avons juste le temps de les croiserâŠNous sommes surpris que certains passagers que nous aimons sâassoient dans un autre compartiment et que pendant ce temps nous laissent voyager seul. Naturellement, personne ne peut nous empĂȘcher de les chercher partout dans le malheureusement nous ne pouvons pas nous asseoir Ă cĂŽtĂ© dâeux car la place est dĂ©jĂ prise. Ce nâest pas grave⊠le voyage est comme ça plein de dĂ©fis, de rĂȘves, dâespoirs, dâadieux⊠mais sans de faire le voyage de la meilleure façon possible. Essayons de comprendre nos voisins de voyage et cherchons le meilleur en chacun dâentre eux. Rappelons-nous quâĂ chaque moment du voyage un de nos compagnons peut vaciller et peut avoir besoin de notre comprĂ©hension. Nous aussi pouvons vaciller et il y aura toujours quelquâun pour nous grand mystĂšre du voyage est que nous ne savons pas quand on descendra du train pour toujours. Nous ne savons pas non plus quand nos compagnons de voyage feront la mĂȘme chose. MĂȘme pas celui qui est assis juste Ă cĂŽtĂ© de je pense que je serai triste de quitter le train⊠jâen suis sĂ©paration avec tous les amis que jâai rencontrĂ©s dans le train sera douloureuse. Laisser mes proches seuls sera si triste. Mais je suis sĂ»r quâun jour ou lâautre jâarriverai Ă la gare centrale et que je les verrai tous arriver avec un bagage quâils nâavaient pas quand ils sont montĂ©s dans le train. Par contre, je serai heureux dâavoir contribuĂ© Ă augmenter et enrichir leur tous, mes amis, faisons tout le possible pour faire un bon voyage et essayons de laisser un bon souvenir de nous au moment oĂč nous descendrons du train.
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