Conférencenationale du handicap | Un discours mobilisateur à traduire en actions Organisée tous les trois ans, la Conférence nationale du handicap s’est déroulée le 11 février 2020 en présence du président de la République, de nombreux ministres et acteurs de la société civile. Jean-Louis Garcia, président de la Fédération APAJH, était présent. C’était le mardi 11 février, 15 ans après la promulgation de la loi pour l’Egalité des Droits et des Chances sous la présidence de Jacques Chirac que la Conférence Nationale du Handicap s’est déroulée. Dans l’enceinte de l’Elysée, les représentants du gouvernement, les associations, les chefs d’entreprise et les médias ont pu écouter Emmanuel Macron Travail inclusif, politique inclusive, école inclusive, droits élémentaires sur la liberté, revalorisation des aides matérielles et humaines, appel à la mobilisation politique dans le cadre des Municipales, Emmanuel Macron a développé son discours relatif à l’accessibilité sur tous les fronts. Allocations, accompagnement administratif… Fruit d’un combat collectif et associatif, l’allocation versée à 1,2 millions de personnes ne sera ni transformée, ni confondue dans le revenu universel d’activité. Un numéro unique 360 sera mis en service en janvier 2021pour aider les personnes en situation de handicap à sortir de l’isolement et de l’insécurité. Et ce, par des moyens humains, en leur mettant à disposition des interlocuteurs dédiés qui pourront les accompagner dans leurs démarches administratives. Ce numéro fluidifiera les échanges pour permettre aux personnes en situation de handicap de trouver des solutions pour pallier les problèmes d’accessibilité qu’ils pourraient rencontrer au travail, à l’école, etc. La création de ce numéro de téléphone unique est l’une des mesures phares de cette 5e Conférence Nationale du Handicap. L’école inclusive Le chef de l’État entend apporter des réponses concrètes aux problématiques laissées sans solution, dont notamment celles de l’école inclusive », la démarche politique et éducative visant à rendre possible la venue de tous à l’école, collège et lycée. L’école inclusive a comme objectif de favoriser la socialisation et d’unir la diversité, en tolérant la différence au sein des établissements scolaires. Le problème rencontré est celui des accompagnants des enfants en situation de handicap. Pour le résoudre, l’État s’engage à employer un nombre supplémentaire d’accompagnants. de postes supplémentaires devraient être créés d’ici à 2022, s’ajoutant aux prévus à la fin de l’année. Les départs contraints des personnes en situation de handicap à l’étranger Le Président de la République souhaite trouver rapidement des solutions pour accueillir les personnes ayant des besoins soutenus, dont notamment les personnes atteintes d’autisme. Les départs contraints vers la Belgique ont été l’un des sujets cruciaux de la rentrée lors du vote du Budget de la Sécurité Sociale 2020. 1000 places seront créées dans trois régions prioritaires Île-de-France, Hauts-de-France, Grand-Est. De même 2500 places supplémentaires seront ouvertes en établissements ou en services pour accompagner les transitions, et coordonner les entrées en milieu spécialisé si nécessaire. La signature de la convention d’engagement Enfin, la convention d’engagement a été signée à cette occasion par Sophie Cluzel, le président de l’ADF Aide à domicile à la famille et les représentants des associations. Cet engagement est un accord de portée générale entre tous. Il met l’accent sur la qualité de l’accompagnement pour trouver des solutions concrètes et une véritable égalité entre les citoyens dans l’accès aux droits dans toute la France. Ma MDPH demain » Par ailleurs, cet accord prévoit aussi un programme intitulé “Ma MDPH demain” ainsi qu’un futur accord de méthode sur le fonctionnement et le pilotage des MDPH. Effectivement, les dysfonctionnements des Maisons Départementales des Personnes Handicapées ont été soulignées lors de la CNH retard dans les traitements, complexité administrative…! Lorsde la Conférence nationale du handicap qui s’est tenue mardi 11 février 2020, le président de la République a annoncé une série de mesures ayant pour but de simplifier les démarches des personnes
MENU phone_callback mail_outline pin_drop search Bienvenue sur le nouveau site du SNUipp-FSU 11 Fermer Alerte Nouveau circulaire disponible dans votre section phone_callback Quinze ans après la promulgation de la loi de 2005, la conférence nationale du handicap qui s'est tenue symboliquement le 11 février à l'Elysée a oublié les actrices et acteurs essentiels de l'accompagnement des élèves en situation de handicap les AESH. Publié le 16-02-2020 - MAJ Mis à jour il y a 3 ans .
La5e Conférence nationale du handicap s’est déroulée le mardi 11 février 2020, un bilan de la politique publique du handicap a été dressé et des mesures opérationnelles et concrètes ont été prises. En 2020, le Gouvernement se fixe comme objectif la mise en oeuvre de 12 engagements : Réussir l’école inclusive Gagner le pari de
Le handicap a été érigé en priorité du quinquennat d'Emmanuel Macron, qui présidait mardi une "conférence nationale du handicap". Mais actuellement, outre un manque d'inclusion dans la société, de nombreuses associations déplorent le "système paternaliste, institutionnel et infantilisant" pour les handicapés en France. Quinze ans après la loi de 2005 "pour l'égalité des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicap", Emmanuel Macron, présidait mardi 11 février une "conférence nationale du handicap". Car pour les personnes concernées, peu de choses ont changé concernant l'inclusion des handicapés dans la société française. Et les discriminations peuvent prendre plusieurs formes, comme le montre l'emploi de plus en plus fréquent de la notion de validisme, dénonce et combattue par plusieurs par rapport au terme "valide", souvent employé en opposition à une personne handicapée, le validisme se caractérise, selon le Collectif Lutte et Handicaps pour l'Égalité et l'Émancipation, "par la conviction de la part des personnes valides que leur absence de handicap et/ou leur bonne santé leur confère une position plus enviable et même supérieure à celle des personnes handicapées."En d'autres termes, le validisme, aussi appelé "capacitisme", fait de la personne valide, ou capable, la norme sociale, précise Thibault Corneloup, porte-parole du collectif militant CLE Autistes, contacté par France 24. "C'est un comportement social qui va placer l'absence de handicap comme la norme", explique-t-il. "Si l'on a un handicap, on sera toujours considéré comme moins enviables, inférieurs cela se traduira par des discriminations structurelles, et l'association du handicap à des choses négatives.""Un bon sentiment, mais qui nous pourrit la vie"Pour Céline Extenso, co-fondatrice du collectif Les Dévalideuses, ce terme comporte des nuances, parmi lesquelles la psychophobie, mais aussi l'handiphobie. Cette forme de validisme est associée à un véritable rejet et s'oppose à "un validisme gentil", qui, "bien que partant d'un bon sentiment, nous pourrit tout autant la vie", personnes handicapées érigées en "leçons de vie"... Ce validisme est difficile à expliquer pour Céline Extenso. "Les gens qui nous disent ça le font avec plein de bonnes intentions, mais pour nous, c'est pénible, parce que c'est disproportionné", poursuit-elle, revendiquant le droit pour une personne handicapée de passer inaperçue lorsqu'elle poursuit des études ou conduit une voiture. "C'est presque humiliant, parce qu'en soulignant ces choses, on nous met en marge du monde."C'est d'ailleurs pour alerter et éduquer le grand public que Céline Extenso a eu l'idée des Dévalideuses. Le collectif, né en octobre dernier, se positionne à la croisée du féminisme et de l'antivalidisme. Au cœur de ce projet, huit femmes handicapées, dont les chemins se sont croisés sur Twitter. "Parmi toutes les luttes, celle contre le validisme est encore assez peu connue, dans les milieux militants, et encore plus du grand public", constatent-elles. Elles en seront donc les porte-paroles."On essaie d'expliquer comment ce phénomène s'infiltre dans tous nos moments de vie, parce que c'est quelque chose de très insidieux dont les gens n'ont absolument pas conscience".C'est ainsi qu'en janvier, à l'occasion de l'opération JarrêteLeValidisme, le collectif a publié, chaque jour sur ses réseaux sociaux, une résolution visant à éduquer sur les discriminations donc sont victimes les personnes handicapées. View this post on Instagram Bonne résolution n°1 Je découvre le validisme ! Il est possible qu'en lisant le terme "validisme", vous ayez levé les yeux au ciel et vous êtes demandé quelle nouvelle oppression avait été inventée pour se victimiser. La vérité, c'est que le validisme existe depuis toujours, mais vous ne le connaissez pas, ou peu. La particularité d'une oppression, c'est d'être subie par un groupe de personnes, et si on est en dehors de ce groupe, on peine à voir la réalité de la chose. C'est pourquoi nous nous exprimons aujourd'hui. Alors, c'est quoi exactement ? Le validisme ou capacitisme est l'ensemble des préjugés et comportements discriminatoires à l’encontre des personnes porteuses d'un handicap visible ou invisible. Le validisme, à l'échelle de la société, repose sur l'idée qu'une personne handicapée est moins capable qu'une personne valide, que sa vie même a moins de valeur. La psychophobie est une forme particulière de validisme, qui concerne les personnes handicapées mentales, neuroatypiques Trouble du Spectre Autistique ou psychoatypiques bipolaires, schizophrènes....Le validisme peut prendre la forme d'un rejet plus ou moins direct exclusion, insultes, peur, manque d'efforts institutionnels ; on parle alors d'handiphobie. Avoir de bonnes intentions et une attitude a priori bienveillante n'empêche pas de nourrir des attitudes validistes telles que l'héroïsation et/ou l'infantilisation des personnes handicapées, une curiosité déplacée à leur égard, etc. Dans tous les cas, ces comportements peuvent être blessants et dommageables pour nos autonomies. Très trop longtemps, les personnes "hors normes" telles que les personnes handicapées ont fait de leur mieux pour s'effacer en s'adaptant à la norme. Mais la tendance s'inverse heureusement, et les minorités se regroupent en communautés pour revendiquer et célébrer leurs différences. Aujourd'hui plus que jamais, il faut déconstruire l'idée selon laquelle seule la norme est enviable et la périphérie misérable. La société est organisée de façon validiste, c'est-à-dire par et pour les valides. Conséquence de cela, nous sommes tous, individuellement, plus ou moins validistes. [1/2] A post shared by Les Devalideuses lesdevalideuses on Jan 1, 2020 at 403am PST "Se montrer, dire que l'on n'est pas d'accord". C'est également la mission que se donne le collectif CLE Autistes, dont Thibault Corneloup est le porte-parole. Spécialisé dans la lutte contre le validisme à l'égard des personnes autistes, l'association lutte contre les discriminations par diverses actions et prises de le champ de l'autisme et des handicaps cognitifs, l'action antivalidiste se concentre autour de la neurodiversité, qui désigne la variabilité des cerveaux humains, et les mouvements sociaux visant à faire reconnaître cette différence. En effet, "l'autisme n'est pas une pathologie", explique Thibault Corneloup, "c'est un autre fonctionnement cognitif qui est, encore aujourd'hui, opprimé par la société"."C'est un terme qui vient de pays anglo-saxons", précise-t-il. "Des pays qui ont pensé ça de manière structurelle". En France, on parle si peu du validisme que la secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, avait dit ne pas connaître ce terme qui, selon elle, opposait les gens entre eux. 20Minutes Validisme Je refuse complètement l’opposition de deux mondes, celui des valides et des non-valides. Je comprends l’exaspération devant la lenteur des progrès de l’accessibilité universelle. Il faut aller plus vite et plus loin.— Sophie Cluzel s_cluzel November 20, 2018 Construction d'une "crip culture" à la françaiseAdapté du terme anglais "ableism" - dont la traduction canadienne "capacitisme" est aussi employée -, la notion de validisme est bel et bien née dans des pays qui disposent d'une large avance sur la France concernant ces questions. "Il y a eu, dès les années 1970, des mouvements militants handis assez importants aux États-Unis, en Angleterre, mais aussi en Australie", explique Céline Extenso. "En France, on est restés très institutionnels dans la façon de gérer le handicap."Ce qui manque aux personnes handicapées en France, selon elle ? Une unité, un moyen de se reconnaître comme ayant quelque chose leur appartenant. "On n'est pas seulement des humains, moins capables, moins valides on a aussi des héros, des artistes, une histoire", défend-elle. "Il est important, pour s'imposer, de connaître et de revendiquer ça." C'est d'ailleurs l'un des objectifs affichés par les Dévalideuses "valoriser les personnes handicapées, et se réapproprier cette crip culture".Ce mot, construit sur le participe passé "crippled" qui, en anglais, signifie "estropié", est un terme péjoratif récupéré par la communauté handicapée, de la même façon que la communauté "queer" s'est réapproprié ce mot, ou que les travailleuses du sexe se réapproprient le terme "pute", développe Céline Extenso."Dans beaucoup de communautés, la réappropriation de ces termes est quelque chose d'important", ajoute-t-elle. "Les personnes handicapées se sont donc réappropriées le terme de 'crip' pour en faire une 'crip culture'".Une crip culture qui pourrait être basée sur l'exemple de la communauté sourde, qui est parvenue à se construire une "véritable culture sourde", avec une identité et des revendications fortes, avance la co-fondatrice des effet, il est, pour elle, important de généraliser cela à tous les "mouvements handis", jusqu'ici représentés par de grosses associations gestionnaires d'établissements, mais peu par des personnes handicapées qui sont, jusqu'ici, "restées dans un système très paternaliste, très institutionnel et très infantilisant". Une société "inclusive" par défautSelon Thibault Corneloup, l'absence de changement est principalement lié à la mentalité de la société française sur ces questions. "La loi de 2005, qui était censée poser l'inclusion - ce qui était une avancée en terme de droit - n'est pas appliquée", constat amer que fait aussi Céline Extenso. "Depuis bien longtemps, nos droits ont tendance à régresser", lance-t-elle. La loi de 2005, dont les 15 ans viennent d'être célébrés par Emmanuel Macron qui avait dit faire du handicap une priorité de son quinquennat, "ne faisait que redire ce qui était déjà inclus dans la loi de 1975", explique, à France 24, la co-fondatrice des celle-ci note les profondes lacunes des mesures mises en place pour l'accessibilité des personnes handicapées, elle précise, par exemple, qu'à défaut de demander davantage de structures adaptées - notamment pour la scolarisation des enfants - les personns handicapées attendent une meilleure intégration dans des structures ordinaires. En un mot, que notre société soit, par défaut, "inclusive".Le changement de mentalités et la prise de décisions politiques vont ainsi de pair. Céline Extenso évoque une "déconstruction du système" pour permettre aux personnes handicapées d'accéder à toutes les zones et activités, au travail, à la sexualité. Thibault Corneloup parle, lui, d'"éveiller les consciences".Dans les deux cas ressortent l'idée d'une remise en question individuelle basée sur les actes de chacun, mais aussi celle d'une prise de conscience collective, ayant pour vocation d'agir sur les causes structurelles du validisme, et d'exiger des changements de fond."Il est dépolitisant de parler de 'changer de regard', comme si le problème était que les gens ne sont pas habitués à nous regarder", abonde Céline Extenso. "On est là, on existe et ce que l’on veut, ce sont avant tout des actes il ne faut surtout pas dépolitiser la question !"
PublishedFeb 12, 2020 + Follow Hier, comme beaucoup de personnes concernées par le handicap, j'ai suivi avec intérêt le discours de M MACRON sur le retour de la Conférence Nationale du Handicap.

Ce mardi 11 février s'est tenue la 5ème Conférence Nationale du Handicap CNH. A cette occasion, le Président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé 12 nouveaux engagements pour améliorer l’inclusion sociale des personnes en situation de handicap. ➡️Scolarisation des enfants, emploi, retraite, accessibilité, accompagnement, autant de domaines dans lesquels l'Etat portera un effort financier supplémentaire. ➡️Après les 3 milliards d'euros engagés de 2017 à 2020, ce sont 600 millions d'euros supplémentaires qui seront investis sur de nouveaux engagements pour améliorer la vie des personnes en situation de handicap. ➡️Pour rappel, le handicap concerne 1 Français sur 5, soit 4,3 millions de personnes et 1 Français sur 6 aide un proche âgé ou handicapé, soit 8 à 11 millions de personnes. CNH handicap inclusion Ecrivez votre article ici...

Rendezvous le mardi 11 février 2020 à l'Elysée à l'invitation d'Emmanuel Macron qui, à mi-mandat, présidera la Conférence nationale du handicap ( CNH ). Ce sera la 5ème depuis sa mise en place en 2005, la dernière datant en 2016. Les 15 ans de la loi handicap de 2005

Aller au contenu Entrez un terme de recherche... Et appuyez sur Entrée. Question au Gouvernement du 11 février 2020 à propos de la Conférence Nationale du Handicap CNH 🗣💬 J’ai souhaité saluer la tenue de la Conférence nationale sur le handicap, et demander au Gouvernement quelles actions inclusives il compte mener, pour œuvrer au “rapprochement du milieu spécialisé et du milieu ordinaire”. CNH2020 INCLUSION HANDICAP 🎥 Retrouvez ma question et la réponse de la Ministre Sophie Cluzel👇 Navigation de l’article 11février Conférence nationale du handicap. 10/02/2020 15 ans après la loi importante voulue par le Président Chirac, Hanploi reste mobilisé à l’occasion de la Conférence nationale sur le Handicap. Discrimination au travail, harcèlement, difficulté de reconnaissance du handicap invisible, est le quotidien de trop nombreux citoyens. Un vrai

Le président de la République a notamment annoncé la création de 11 500 postes d'accompagnants supplémentaires pour les enfants handicapés."Nous ne devons jamais nous habituer à ce que des enfants en situation de handicap soient privés de la chance d'aller à l'école." Emmanuel Macron a promis des avancées pour la scolarisation des personnes en situation de handicap, mardi 11 février, en conclusion de la Conférence nationale sur le handicap à l'Elysée. Il a annoncé que 11 500 postes d'accompagnants supplémentaires seraient créés d'ici 2022. Mais ce n'est pas la seule annonce ou promesse du chef de l'Etat. Des postes créés pour accompagner les élèves handicapés Emmanuel Macron a donc promis 11 500 postes d'accompagnants scolaires supplémentaires d'ici 2022. Leur nombre doit déjà avoir progressé de 11 000 à la fin 2020 par rapport à 2017. Selon le chef de l'Etat, "le nombre d'enfants qui étaient en attente d'un accompagnant a été divisé par près de deux entre 2018 et 2019", de 15 000 à 8 000, mais "on doit réussir à tomber à zéro". De même, il a fixé l'objectif "qu'aucun enfant sans solution de scolarisation ne puisse encore exister au mois de septembre prochain". "La question des moyens ne se résume pas par des postes", a réagi sur franceinfo Coryne Husse, vice-présidente de l'Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales Unapei. "La question fondamentale, c'est comment on transforme l'environnement et donc l'école pour accueillir ces enfants", juge-t-elle. Des places supplémentaires en établissements spécialisés Emmanuel Macron a également annoncé la création de 1 000 places dans les établissements spécialisés dans la prise en charge des personnes en situation de handicap. Il a dit souhaiter qu'il n'y ait, dès l'an prochain, "plus de départs" faute de prise en charge adéquate et accessible en France. Une promesse de maintien de l'AAH Le chef de l'Etat s'est voulu rassurant sur la pérennité de l'allocation aux adultes handicapés AAH, versée à 1,2 million de personnes. Le gouvernement avait évoqué la possibilité d'inclure l'AAH dans le revenu universel d'activité RUA, censé fusionner plusieurs allocations dont, au minimum, les actuels RSA, prime d'activité et allocations logement. Quatre associations de défense des personnes handicapées ont claqué la porte de la concertation gouvernementale sur le sujet, pour marquer leur refus de ce scénario. "Je souhaite qu'elles reviennent à la table, mais avec un principe ici posé officiellement et clairement jamais l'AAH ne sera transformée, diluée ou supprimée au bénéfice" du RUA, a insisté Emmanuel Macron. Le président de l'association APF France Handicap, Alain Rochon, s'est félicité de cette déclaration "Le discours est parfaitement clair, je pense que les éléments sont réunis ... pour revenir à la table des négociations sur cette base", a-t-il commenté auprès de l'AFP. Par ailleurs, le président de la République a annoncé que le dispositif de la prestation de compensation du handicap, qui permet de financer des aides, sera étendu à partir de l'an prochain de manière à couvrir les aides ménagères, mais aussi l'assistance apportée par un tiers à un parent handicapé pour s'occuper de son jeune enfant. Un numéro unique pour les démarches administratives Présentant la "montagne administrative" comme l'un des problèmes majeurs touchant les personnes en situation de handicap, le président de la République a plaidé pour la création d'un numéro de téléphone unique pour les aider dans toutes les démarches les concernant, le 360. Il doit être mis en place en 2021. Une annonce qui convainc peu Coryne Husse "Pour répondre à des familles qui se retrouvent dans des situations très complexes et très diverses, quel interlocuteur avec quelle formation ?" Un dispositif étendu pour les enfants autistes Emmanuel Macron a également évoqué la question de l'autisme. Il a émis le souhait d'étendre le forfait d'intervention précoce, aujourd'hui réservé aux enfants de 0 à 6 ans, à ceux âgés de 7 à 12 ans, et de l'ouvrir à "tous les dys-", comme les enfants dyslexiques. Avec ce forfait, l'Assurance-maladie finance à 100% les bilans et actes effectués par les psychologues, psychomotriciens et ergothérapeutes pour la première année d'intervention, sans attendre les prises en charge sur prescription des Maisons départementales des personnes handicapées MDPH. Pas d'annonce concrète sur les aidants sexuels En amont de cette conférence nationale, la secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, avait remis sur la table le débat sur les aidants sexuels, dimanche, en saisissant le Comité consultatif national d'éthique d'une proposition sur le sujet. Mardi, avant le discours d'Emmanuel Macron, le Haut Conseil à l'égalité s'est opposé "fermement" à cette idée, y voyant "une forme de légalisation de la prostitution". Dans son discours, le chef de l'Etat n'a fait aucune annonce sur le sujet, mais il l'a évoqué, jugeant que la question de la vie sexuelle des personnes handicapées ne devait "pas être un tabou dans la société".

LaConférence Nationale du Handicap (CNH) aura lieu le 11 février 2020 à Paris à l’occasion de la loi « Handicap » de 2005 promulguée sous la présidence de Jacques Chirac et sous le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Cette conférence doit se réunir tous les trois ans, 2020 sera la quinzième et se tiendra en présence d’Emmanuel Macron.

Un point sur le handicap en france en 2020. La France en 2020 compte près de 12 millions de personnes en situation de handicap. Parmi elles, 18% sont au chômage, ce qui représente près du double de la moyenne nationale. 67% déplorent également le manque d’accessibilité des lieux publics et déclarent avoir des difficultés à se déplacer. Depuis la loi handicap » de 2005, les politiques en faveur de l’intégration des personnes en situation de handicap se sont multipliées, pourtant les objectifs définis par le texte sont encore loin d’être tous atteints. De nouvelles mesures sont venues s’ajouter récemment au panel législatif déjà en place avec notamment le vote en septembre 2018, de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel », destinée à faciliter l’inclusion des personnes porteuses d’un handicap en termes d’emploi. Alors où en est-on réellement avec le handicap en France en ce début d’année 2020 ? Petit tour d’horizon avec IDDHEA. Combien y a-t-il de personnes en situation de handicap en France ? Actuellement, on dénombre près de 12 millions de personnes en situation de handicap vivant en France. Ce chiffre prend en compte les handicaps les plus lourds comme les incapacités mineures. Pour 80% des cas, il s’agit de handicaps invisibles », autrement dit, qui ne se remarquent pas au premier regard. Il peut alors s’agir des conséquences d’un traumatisme crânien, d’un handicap physique léger, d’une surdité, de troubles psychiques ou encore de problèmes de dos… Où en est-on au niveau de l’emploi ? En 2019, le taux de chômage des personnes en situation de handicap atteignait les 18%, ce qui représente environ le double de celui de la moyenne nationale. En 2017, le taux d’emploi de personnes en situation de handicap était seulement de 3,5% au sein des entreprises du secteur privé. Un chiffre encore largement en dessous de l’objectif de 6% défini par la loi handicap » de 2005. Le secteur public s’en sort un peu mieux, mais reste en dessous des chiffres avec un taux de 5,6% d’emploi. Pour améliorer ces chiffres, le gouvernement souhaite notamment mettre l’accent sur la formation en doublant le nombre d’apprentis en situation de handicap. Actuellement ces derniers représentent seulement 1% du secteur de l’apprentissage, soit environ 4000 jeunes répartis au sein des CFA. Quels délais pour les démarches administratives ? En 2018, les maisons départementales des personnes handicapées MDPH enregistraient un délai moyen de 4 mois pour le traitement de démarches administratives telles que l’octroi d’une aide financière, d’une orientation scolaire ou pour l’obtention d’une carte de stationnement. Ce délai varie grandement en fonction du territoire et du type de demande. Ainsi, le principe de “droits à vie” pour les personnes atteintes d’un handicap irréversible -sans qu’elles n’aient besoin de retourner tous les 3 ans chez le médecin pour attester de leur handicap- n’est toujours pas appliqué partout ni de la même manière malgré une entrée en vigueur en 2019. Une situation inacceptable » pour la secrétaire d’État au handicap Sophie Cluzel qui reconnaît une explosion des délais et des situations parfois absurdes dans certaines maisons départementales. Afin d’améliorer le service aux personnes, le chef de l’État a récemment annoncé une garantie de délai » pour l’octroi des différentes prestations. Pour ce faire, un budget de 50 millions d’euros, répartis sur 2 ans, a été débloqué afin d’assurer une égalité de traitement des demandes sur l’ensemble du territoire. Objectif Un délai de trois mois maximum pour une demande d’AAH quel que soit le département, d’ici au 1er janvier 2021 Quid de l’AAH ? En 2020, le montant mensuel de l’AAH pour une personne seule s’élève à 900 euros. Versée sous conditions de ressources, cette prestation sociale est actuellement versée à 1,2 million de personnes en situation de handicap. Revalorisées deux fois depuis le début du quinquennat, de vives inquiétudes ont récemment été soulevées par les associations quant à l’avenir de cette allocation. Certaines voix exprimant notamment la crainte de voir celle-ci fusionnée dans le futur revenu universel d’activité ». Cette crainte a été démentie le 11 février 2020 par le chef de l’État à l’occasion de la Conférence nationale du handicap CNH. Combien d’élèves en situation de handicap dans les écoles ? À la rentrée de septembre 2019, le nombre d’élèves en situation de handicap au sein des écoles françaises s’élevait à 361 000 dont 87% sont scolarisés à temps plein. Cela représente une augmentation de 7% par rapport à la rentrée précédente. Si on remarque les efforts fournis pour favoriser l’inclusion des élèves porteurs d’un handicap, les associations soulignent malgré tout les insuffisances qui persistent dans les dispositifs mis en place, aussi bien en termes financiers qu’humains. En effet, à l’heure actuelle, beaucoup d’enfants ne disposent toujours que d’un accompagnement à temps partiel pour les aider au cours de leur scolarité. D’autres se retrouvent d’ailleurs toujours sans solutions de scolarisation pour cette année. Afin de pallier au manque, le gouvernement a ainsi annoncé que l’année 2020 verrait la création de 11 000 postes d’AESH accompagnant d’élève en situation de handicap supplémentaires. Nos villes sont-elles plus accessibles ? Selon une enquête IFOP publiée en janvier par l’APF France handicap, 67% des personnes en situation de handicap éprouveraient des difficultés à se déplacer. La faute à des infrastructures peu accessibles et le retard accumulé par les villes pour mettre aux normes les espaces publics, comme demandé par la loi handicap » de 2005. Parmi les principales sources d’insatisfaction les escaliers et l’absence de rampes d’accès dans les lieux publics ; les trottoirs trop hauts ; les portes trop étroites ; ou encore les voies publiques parsemées d’obstacles. Pour en finir avec l’inaccessibilité des espaces publics, l’association réclame des mesures fortes et une prise en main politique pour contraindre les établissements à se mettre en conformité vis-à-vis de la loi. Hqnz2j.
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