ArticleL145-15 du nouveau code de commerce. Sont nuls et de nul effet, quelle qu'en soit la forme, les clauses, stipulations et arrangements qui ont pour effet de faire échec au droit de renouvellement institué par le présent chapitre ou aux dispositions des articles L. 145-4, L. 145-37 à L. 145-41, du premier alinéa de l'article L. 145-42 et des articles L. 145-47 à L. 145-54. Article
Le Code de commerce regroupe les lois relatives au droit de commerce français. Gratuit Retrouvez l'intĂ©gralitĂ© du Code de commerce ci-dessous Article L145-23-1 EntrĂ©e en vigueur 2006-07-16 Le bailleur peut, Ă  l'expiration d'une pĂ©riode triennale, dans les formes prĂ©vues par l'article L. 145-9 et au moins six mois Ă  l'avance, reprendre les locaux d'habitation louĂ©s accessoirement aux locaux commerciaux s'ils ne sont pas affectĂ©s Ă  cet usage d'habitation. La reprise ne peut ĂȘtre exercĂ©e que si, aprĂšs un dĂ©lai de six mois suivant le congĂ© dĂ©livrĂ© Ă  cet effet, les locaux ne sont pas utilisĂ©s Ă  usage d'habitation. Toutefois, la reprise dans les conditions indiquĂ©es au premier alinĂ©a ne peut ĂȘtre exercĂ©e sur des locaux affectĂ©s Ă  usage d'hĂŽtel ou de location en meublĂ©, ni sur des locaux Ă  usage hospitalier ou d'enseignement. De mĂȘme, la reprise ne peut ĂȘtre exercĂ©e lorsque le locataire Ă©tablit que la privation de jouissance des locaux d'habitation apporte un trouble grave Ă  l'exploitation du fonds ou lorsque les locaux commerciaux et les locaux d'habitation forment un tout indivisible. Dans le cas de reprise partielle prĂ©vu au prĂ©sent article, le loyer du bail est diminuĂ© pour tenir compte des surfaces retranchĂ©es sans que cette reprise puisse en elle-mĂȘme constituer une modification notable des Ă©lĂ©ments de la valeur locative mentionnĂ©e Ă  l'article L. 145-33.
Larticle L. 145-17, I du Code de commerce dispose que le bailleur peut refuser au locataire le renouvellement du bail sans lui verser d’indemnitĂ© d’éviction. s’il justifie d’un motif grave et lĂ©gitime Ă  l’encontre de son locataire, s’il est RĂ©forme des baux commerciaux – Loi n°2014-626 du 18 juin 2014 Comme l’indique le professeur JoĂ«l MONÉGER, Loyers et copropriĂ©tĂ©, n°9, septembre 2014, p 13, la loi n°2014-626 du 18 juin 2014 modifie sensiblement les rĂšgles relatives Ă  la durĂ©e des baux commerciaux ». Il sera exposĂ© ci-aprĂšs un bref rĂ©sumĂ© de l’article du professeur MONÉGER. Au cƓur des discussions entre bailleur et preneur lors de la conclusion d’un nouveau bail commercial, se trouve la question de la durĂ©e et donc de la forme juridique de ce bail. Convention d’occupation prĂ©caire, bail dĂ©rogatoire, bail soumis au statut d’au moins 9 ans avec ou non facultĂ© de rĂ©siliation triennale, bail indiquant une durĂ©e du bail renouvelĂ© supĂ©rieur Ă  9 ans ? 1 – DĂ©finition lĂ©gale de la convention d’occupation prĂ©caire Article du code de commerce Bien que consacrĂ©e par la jurisprudence, l’article du code de commerce dĂ©finit dorĂ©navant la convention d’occupation prĂ©caire, comme se caractĂ©risant, quelle que soit sa durĂ©e, par le fait que l’occupation des lieux n’est autorisĂ©e qu’à raison de circonstances particuliĂšres indĂ©pendantes de la seule volontĂ© des parties. » 2 – Allongement Ă  3 ans du rĂ©gime dĂ©rogatoire des baux commerciaux de courte durĂ©e Article du code de commerce L’article du code de commerce allonge Ă  3 ans le rĂ©gime dĂ©rogatoire des baux commerciaux de courte durĂ©e, et dispose que Les parties peuvent, lors de l’entrĂ©e dans les lieux du preneur, dĂ©roger aux dispositions du prĂ©sent chapitre Ă  la condition que la durĂ©e totale du bail ou des baux successifs ne soit pas supĂ©rieure Ă  trois ans. » A noter que Le bailleur dispose d’un mois aprĂšs l’expiration du bail pour prier le preneur de dĂ©guerpir ou pour ce dernier de quitter les lieux, sans que le preneur ne puisse opposer au bailleur la mutation du bail dĂ©rogatoire en bail statutaire. La jurisprudence de la Cour de Cassation autorisant le renouvellement de baux dĂ©rogatoires successifs semble Ă©cartĂ©e. En conclusion, on peut s’interroger sur l’intĂ©rĂȘt pour le preneur de conclure un bail dĂ©rogatoire de 3 ans, quand la loi nouvelle permet Ă  ce dernier, sauf exception, de rĂ©silier un nouveau bail commercial statutaire Ă  l’issue de la pĂ©riode triennale. 3 – RĂ©duction de la facultĂ© de stipuler une durĂ©e ferme du bail commercial Article alinĂ©as 1 et 2 du code de commerce L’article alinĂ©a 1 et 2 du code de commerce indique que La durĂ©e du contrat de location ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  neuf ans. » Toutefois, le preneur a la facultĂ© de donner congĂ© Ă  l’expiration d’une pĂ©riode triennale ». Par consĂ©quent, le caractĂšre d’ordre public du droit de rĂ©siliation triennale du locataire est rĂ©tabli. Ce mĂȘme article prĂ©voit nĂ©anmoins les exceptions suivantes dans lesquelles des stipulations contraires peuvent prĂ©voir une durĂ©e ferme supĂ©rieure Ă  3 ans Baux commerciaux conclus pour une durĂ©e supĂ©rieure Ă  neuf ans, Locaux construits pour une seule utilisation », locaux monovalents, Locaux Ă  usage exclusif de bureaux, Locaux de stockage mentionnĂ©s au 3° du III de l’article 231ter du CGI. 4 – Baux commerciaux de plus de 9 ans Article alinĂ©a 2 du code de commerce *L’article alinĂ©a 2 du code de commerce indique que La durĂ©e du contrat de location ne peut ĂȘtre infĂ©rieure Ă  neuf ans. » Toutefois, le preneur a la facultĂ© de donner congĂ© Ă  l’expiration d’une pĂ©riode triennale ». Les baux conclus pour une durĂ©e supĂ©rieure Ă  neuf ans, 
 peuvent comporter des stipulations contraires. » En d’autres termes, la libertĂ© contractuelle de conclure des baux commerciaux supĂ©rieurs Ă  9 ans est rĂ©affirmĂ©e. *Cependant, l’article du code de commerce prĂ©voit que la La durĂ©e du bail renouvelĂ© est de neuf ans sauf accord des parties pour une durĂ©e plus longue. » En d’autres termes, et sauf avis contraire futur de la cour de cassation, on ne peut plus conclure des baux commerciaux supĂ©rieurs Ă  9 ans dĂšs l’origine, baux de 12 ans
ArticleL 145-1 du Code de Commerce. Pas de minoration de valeur locative pour fixation contractuelle de pondĂ©ration des surfaces 23 fĂ©vrier 2014 – ActualitĂ©s > Bail commercial. Une clause fixant contractuellement la pondĂ©ration des locaux n’est pas une clause exorbitante imposant une obligation au locataire pouvant donner lieu Ă  une minoration de la valeur locative
Nous, avocats, avons longtemps Ă©tĂ© interrogĂ©s par les clients, sur le droit de prĂ©emption du locataire commerçant, ou du locataire artisan, au moment de la vente des murs par le propriĂ©taire. Et Ă  chaque fois que nous expliquions qu’il n’y avait pas dans le bail commercial de droit de prĂ©fĂ©rence au profit du preneur, comme c’est le cas en matiĂšre civile, la dĂ©ception Ă©tait grande. La fameuse loi Pinel du 18 juin 2014 a rĂ©parĂ© cette omission en crĂ©ant un article L 145-46-1 dans le Code de commerce. I –LE DROIT DE PRÉEMPTION DU BAIL COMMERCIAL DESCRIPTION Aux termes de l’article L-145-46-1 du Code de commerce, lorsqu’un propriĂ©taire de local commercial, ou Ă  usage artisanal, dĂ©cide de vendre celui-ci, le locataire bĂ©nĂ©ficie dĂ©sormais d’un droit de prĂ©emption lĂ©gal par rapport aux autres candidats acquĂ©reurs. Et ce droit est d’ordre public. Cela signifie que toute clause d’un bail commercial qui acterait la renonciation du preneur Ă  en bĂ©nĂ©ficier serait nulle. Et, mĂȘme pire, en vĂ©ritĂ©, elle serait dite rĂ©putĂ©e non Ă©crite », c’est-Ă -dire qu’elle pourrait ĂȘtre supprimĂ©e par un Tribunal Ă  n’importe quel moment, donc non soumise Ă  prescription. 5 ans, 10 ans, ou autre. Le droit de prĂ©emption du locataire commercial doit toutefois ĂȘtre nuancĂ©, car il n’est pas absolu. Ainsi, certaines ventes de locaux commerciaux ou artisanaux, ou certains modes de vente, sont lĂ©galement exclus de ce droit de prĂ©fĂ©rence – la vente unique de plusieurs locaux d’un ensemble commercial – la vente unique de locaux commerciaux distincts – la vente d’un local commercial au copropriĂ©taire d’un ensemble commercial – la vente globale d’un immeuble comprenant des locaux commerciaux – la vente d’un local Ă  l’époux ou l’épouse du bailleur, Ă  un ascendant ou Ă  un descendant du bailleur ou de son Ă©poux ou Ă©pouse. Les exceptions Ă  ce nouveau droit de prĂ©emption sont donc non nĂ©gligeables. Il importe de prĂ©ciser Ă©galement que la notion de local commercial s’apprĂ©cie strictement. En effet, le droit de prĂ©emption ne trouve pas application relativement aux bureaux, aux entrepĂŽts, ou aux parkings. Et la Mairie ? Le droit de prĂ©fĂ©rence du locataire peut se trouver contrariĂ© par la mairie qui peut se substituer Ă  tout acquĂ©reur d’un bien immobilier en vue de procĂ©der Ă  une opĂ©ration de transformation, construction, ou autre, dans l’intĂ©rĂȘt de la commune. Une jurisprudence intĂ©ressante. Cela Ă©tant, cette crĂ©ation d’un droit de prĂ©emption en faveur du locataire, bien que rĂ©cente, vient dĂ©jĂ  de faire l’objet de plusieurs dĂ©cisions de justice. Et l’une d’entre elles est tout Ă  fait intĂ©ressante. Pas de commission Ă  payer Ă  l’intermĂ©diaire. En effet, dans un arrĂȘt rendu le 28 juin 2018, la troisiĂšme chambre civile de la Cour de cassation n° 17-14605 a considĂ©rĂ© que le locataire commercial qui exerçait son droit de prĂ©emption n’avait pas Ă  payer d’honoraires de nĂ©gociation ou de commission d’agence. Ce qui constitue un avantage financier important. Il s’agit d’une mauvaise nouvelle pour les intermĂ©diaires, puisque, lorsque le locataire achĂšte les murs dans lesquels il exerce son activitĂ©, l’agent immobilier perd sa commission dans tous les cas de figures le locataire ne la lui doit pas, et l’acquĂ©reur tiers, qui Ă©tait intĂ©ressĂ© par le local, ne va Ă©videmment pas payer une quelconque commission pour une opĂ©ration qui a Ă©choué  II – FORMES ET DELAIS A RESPECTER Lorsque le propriĂ©taire dĂ©cide de vendre, il doit en informer le locataire par lettre recommandĂ©e AR ou remise en mains propres, en prĂ©cisant le prix et les conditions de la vente. Cela vaut offre de vente au profit du locataire. Celui-ci doit faire connaĂźtre sa rĂ©ponse dans le dĂ©lai d’un mois. À compter de la date d’envoi de sa rĂ©ponse, il dispose d’un dĂ©lai de deux mois pour rĂ©aliser la vente ; mais ce dĂ©lai est portĂ© Ă  quatre mois lorsque le locataire recourt Ă  un prĂȘt. Si les dĂ©lais ne sont pas respectĂ©s, le propriĂ©taire retrouve son droit de disposer de son bien comme il l’entend. Évidemment, s’il apparaĂźt que, finalement, le bien Ă©tait vendu Ă  des conditions plus avantageuses que celles qui lui Ă©taient proposĂ©es, le locataire bĂ©nĂ©ficie du droit de remettre en cause cette vente. MaĂźtre GĂ©rard DOUKHAN, Avocat spĂ©cialiste en droit commercial Ă  Paris, avec mention spĂ©cifique ventes de fonds de commerce », rĂ©dacteur de baux commerciaux et d’actes de vente depuis plus de trente ans, vous conseille, vous assiste, et plaide au mieux de vos intĂ©rĂȘts. Article mis en ligne en mai 2021. Cet article, de vulgarisation du droit, est rĂ©guliĂšrement actualisĂ©, autant que possible. Cela Ă©tant, eu Ă©gard aux modifications frĂ©quentes de la lĂ©gislation en vigueur, nous ne pouvons pas garantir sa validitĂ© dans le temps. Nous vous invitons donc Ă  nous consulter pour toute question juridique ou problĂšme concernant le thĂšme Ă©voquĂ© au 01 42 65 50 64. En consĂ©quence, le Cabinet ne pourra ĂȘtre tenu pour responsable de l’inexactitude et de l’obsolescence des conseils et articles du site.
\n article l 145 1 du code de commerce
Lesarticles L 145-15 et L 145-16 du Code de commerce disposent dĂ©sormais que sont rĂ©putĂ©es non Ă©crites un certain nombre de clause contraires Ă  la loi. Cette nouvelle sanction remplace la nullitĂ© et Ă©vite ainsi les effets de la trĂšs courte prescription biennale de l’article L 145-60 du mĂȘme code dont le point de dĂ©part fixĂ© Ă  la
L’article du Code de commerce encadre les dispositions applicables aux baux commerciaux. Ainsi, il permet de connaĂźtre prĂ©cisĂ©ment le champ d’application de ces statuts lors de la mise en place d’une location entre un locataire et un bailleur. Quel est le champ d’application de cet article ? Et quelles sont les modifications apportĂ©es par la loi Pinel de 2014 ? 1. Le champ d’application de l’article L145-1 du Code de commerce ConnaĂźtre son champ d’application permet de savoir si le contrat de bail doit ĂȘtre soumis au statut des baux commerciaux ou Ă  celui du Code civil. Pour qu’un contrat soit soumis au statut des baux commerciaux, il faut que 4 conditions soient rĂ©unies. ConcrĂštement, il faut Un contrat de bail Un objet du contrat qui porte sur un immeuble Un immeuble dĂ©tenu par un propriĂ©taire et exploitĂ© par un preneur locataire Une activitĂ© commerciale, artisanale ou industrielle ainsi qu’une inscription au Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s RCS ou au RĂ©pertoire des MĂ©tiers pour le preneur. Le contrat de bail commercial Le contrat de bail commercial est celui qui encadre les relations contractuelles entre le propriĂ©taire et son locataire, exploitant des locaux dans le cadre de son activitĂ© professionnelle. Ce contrat doit contenir des mentions essentielles pour ĂȘtre valable. Il faut indiquer La durĂ©e de la location Le montant du loyer La rĂ©partition des charges entre les parties impĂŽts, taxes Les conditions de renouvellement du contrat de bail Le montant du dĂ©pĂŽt de garantie L’éventuelle sous-location des locaux professionnels Attention le bailleur doit aussi prĂ©voir un Ă©tat des lieux avec son locataire et un Ă©tat des risques naturels et technologiques. L’immeuble du contrat de bail Les locaux principaux Le Code de commerce prĂ©cise que l’application du statut des baux commerciaux s’applique aux immeubles au sein desquels le fonds est exploitĂ©. Juridiquement, l’immeuble est reprĂ©sentĂ© par une construction fixĂ©e au sol. Ainsi, cette prĂ©cision permet d’affirmer le fait que les bĂątiments prĂ©fabriquĂ©s – dĂ©plaçables – sont exclus du champ d’application des baux commerciaux. Ces statuts s’appliquent, par contre, aux boutiques, aux entrepĂŽts ou encore aux bureaux. À noter les terrains nus ne sont, en principe, pas concernĂ©s par les baux commerciaux, sauf s’ils possĂšdent des constructions exploitĂ©es Ă  un usage commercial, industriel ou artisanal. Ces constructions doivent avoir Ă©tĂ© fabriquĂ©es avant ou aprĂšs le bail article alinĂ©a 2. Trouver un bien Les locaux accessoires Ces locaux concernent des parties que le locataire loue de maniĂšre supplĂ©mentaire place de parking, cave ou hangar. Par principe, les locaux accessoires ne sont pas intĂ©grĂ©s au contrat de bail commercial sauf s’ils remplissent deux conditions L’utilisation du local accessoire est indispensable Ă  l’exploitation du local principal. À noter cette condition est apprĂ©ciĂ©e par les juges de maniĂšre souveraine. Ceci veut dire qu’elle est laissĂ©e Ă  leur libre interprĂ©tation. Le local accessoire doit ĂȘtre dĂ©tenu par le mĂȘme propriĂ©taire que le local principal. À noter la condition peut, tout de mĂȘme, ĂȘtre remplie si le propriĂ©taire des locaux accessoires est conscient que la location de son local est dĂ©terminante pour l’exploitation du local principal. L’exploitation du fonds de commerce Le fonds de commerce est reprĂ©sentĂ© par des Ă©lĂ©ments corporels et incorporels. Son activitĂ© doit alors ĂȘtre commerciale, industrielle ou artisanale pour permettre l’application du bail commercial. À noter il est possible qu’un local possĂšde plusieurs destinations habitation et commerciale. Dans ce cas, l’usage commercial l’emporte et le contrat de bail est soumis au statut des baux commerciaux. L’inscription au RCS ou au Registre des MĂ©tiers L’inscription au Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s RCS ou bien au RĂ©pertoire des mĂ©tiers permet au locataire de bĂ©nĂ©ficier de la protection des baux commerciaux. Ainsi, il peut bĂ©nĂ©ficier du droit au renouvellement du bail commercial. À noter l’immatriculation doit correspondre au nom du locataire des locaux commerciaux pour ĂȘtre valable personne physique ou personne morale. Cette inscription doit prĂ©ciser le lieu d’exercice de l’activitĂ© professionnelle et les locaux accessoires. 2. Les objectifs de la loi Pinel du 18 juin 2014 Renforcer les droits du locataire GrĂące Ă  cette modification lĂ©gislative, le locataire peut mettre fin Ă  son contrat de bail tous les trois ans. De plus, il bĂ©nĂ©ficie d’un droit de prĂ©emption en cas de vente du local par le propriĂ©taire, comme cela est le cas dans le contrat d’habitation. Ainsi, il est prioritaire pour l’achat du bien. Enfin, la rĂ©vision des loyers des baux commerciaux ne s’effectue plus sur l’indice du coĂ»t de la construction ICC trop instable, mais sur l’indice des loyers commerciaux ILC ou bien sur l’indice des loyers des activitĂ©s tertiaires ILAT suivant l’activitĂ© du locataire. Gagner en transparence entre les parties Pour Ă©viter les litiges, la loi oblige les parties Ă  Ă©tablir un Ă©tat des lieux lors de la prise de possession des locaux. La rĂ©partition des charges est aussi mieux encadrĂ©e entre le bailleur et le locataire afin d’éviter les incertitudes. À noter pour simplifier la rĂ©siliation du bail commercial, les parties peuvent dĂ©sormais rompre leur contrat par une simple lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception, alors qu’il fallait passer auparavant par une lettre d’huissier. Attention la demande de renouvellement du bail et le retour du propriĂ©taire des locaux doivent toujours ĂȘtre constituĂ©s par acte d’huissier. Ainsi, la mise en place de la loi Pinel en 2014 renforce considĂ©rablement l’encadrement des baux commerciaux en les rendant plutĂŽt favorables aux locataires.
Larticle L 145-46-1, al. 1 du Code de commerce vise les locaux Ă  usage commercial ou artisanal. S'il rĂ©sulte des travaux parlementaires que les locaux Ă  usage industriel ont Ă©tĂ© exclus du champ d'application du droit de prĂ©fĂ©rence, une incertitude demeure quant aux bureaux. L’amendement n° 148 Ă©voquĂ© ici par le bĂ©nĂ©ficiaire de la promesse visait Ă  Ă©tendre le droit de Code de commerce article L145-5-1 Article L. 145-5-1 du Code de commerce Article prĂ©cĂ©dent - Article suivant - Liste des articles N'est pas soumise au prĂ©sent chapitre la convention d'occupation prĂ©caire qui se caractĂ©rise, quelle que soit sa durĂ©e, par le fait que l'occupation des lieux n'est autorisĂ©e qu'Ă  raison de circonstances particuliĂšres indĂ©pendantes de la seule volontĂ© des parties. Article prĂ©cĂ©dent - Article suivant - Liste des articles Lahaute Cour ne l’entend pas ainsi : au visa de l’article L.145-5 du code de commerce, elle affirme que le mandat s’analyse en un contrat en cours et rappelle que la cession du fonds n’emporte pas, sauf exception lĂ©gale, la cession des contrats liĂ©s Ă  cette exploitation. En en conclut que le mandat n’a pas Ă©tĂ© transmis Ă  l
Les statuts dĂ©terminent les dĂ©cisions qui doivent ĂȘtre prises collectivement par les associĂ©s dans les formes et conditions qu'ils prĂ©voient. Toutefois, les attributions dĂ©volues aux assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales extraordinaires et ordinaires des sociĂ©tĂ©s anonymes, en matiĂšre d'augmentation, d'amortissement ou de rĂ©duction de capital, de fusion, de scission, de dissolution, de transformation en une sociĂ©tĂ© d'une autre forme, de nomination de commissaires aux comptes, de comptes annuels et de bĂ©nĂ©fices sont, dans les conditions prĂ©vues par les statuts, exercĂ©es collectivement par les associĂ©s. Dans les sociĂ©tĂ©s ne comprenant qu'un seul associĂ©, le rapport de gestion, les comptes annuels et le cas Ă©chĂ©ant les comptes consolidĂ©s sont arrĂȘtĂ©s par le prĂ©sident. L'associĂ© unique approuve les comptes, aprĂšs rapport du commissaire aux comptes s'il en existe un, dans le dĂ©lai de six mois Ă  compter de la clĂŽture de l' unique ne peut dĂ©lĂ©guer ses pouvoirs. Ses dĂ©cisions sont rĂ©pertoriĂ©es dans un registre. Lorsque l'associĂ© unique, personne physique, assume personnellement la prĂ©sidence de la sociĂ©tĂ©, le dĂ©pĂŽt, dans le mĂȘme dĂ©lai, au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s de l'inventaire et des comptes annuels dĂ»ment signĂ©s vaut approbation des comptes sans que l'associĂ© unique ait Ă  porter au registre prĂ©vu Ă  la phrase prĂ©cĂ©dente le rĂ©cĂ©pissĂ© dĂ©livrĂ© par le greffe du tribunal de commerce. Les dĂ©cisions prises en violation des dispositions du prĂ©sent article peuvent ĂȘtre annulĂ©es Ă  la demande de tout intĂ©ressĂ©.
LeCode de Commerce est protecteur pour le locataire, qui est ici l'exploitant de la résidence. Il permet le maintien dans les lieux du locataire s'il le souhaite. Il est ici littéralement rappelé l'article L 145-14 du code du commerce : « Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail. Toutefois, le bailleur doit, sauf exceptions
Actions sur le document Article L145-1 I. - Les dispositions du prĂ©sent chapitre s'appliquent aux baux des immeubles ou locaux dans lesquels un fonds est exploitĂ©, que ce fonds appartienne, soit Ă  un commerçant ou Ă  un industriel immatriculĂ© au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s, soit Ă  un chef d'une entreprise immatriculĂ©e au rĂ©pertoire des mĂ©tiers, accomplissant ou non des actes de commerce, et en outre 1° Aux baux de locaux ou d'immeubles accessoires Ă  l'exploitation d'un fonds de commerce quand leur privation est de nature Ă  compromettre l'exploitation du fonds et qu'ils appartiennent au propriĂ©taire du local ou de l'immeuble oĂč est situĂ© l'Ă©tablissement principal. En cas de pluralitĂ© de propriĂ©taires, les locaux accessoires doivent avoir Ă©tĂ© louĂ©s au vu et au su du bailleur en vue de l'utilisation jointe ; 2° Aux baux des terrains nus sur lesquels ont Ă©tĂ© Ă©difiĂ©es - soit avant, soit aprĂšs le bail - des constructions Ă  usage commercial, industriel ou artisanal, Ă  condition que ces constructions aient Ă©tĂ© Ă©levĂ©es ou exploitĂ©es avec le consentement exprĂšs du propriĂ©taire. II. - Si le fonds est exploitĂ© sous forme de location-gĂ©rance en application du chapitre IV du prĂ©sent titre, le propriĂ©taire du fonds bĂ©nĂ©ficie nĂ©anmoins des prĂ©sentes dispositions sans avoir Ă  justifier de l'immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers. III. - Si le bail est consenti Ă  plusieurs preneurs ou indivisaires, l'exploitant du fonds de commerce ou du fonds artisanal bĂ©nĂ©ficie des dispositions du prĂ©sent chapitre, mĂȘme en l'absence d'immatriculation au registre du commerce et des sociĂ©tĂ©s ou au rĂ©pertoire des mĂ©tiers de ses copreneurs ou coindivisaires non exploitants du fonds. En cas de dĂ©cĂšs du titulaire du bail, ces mĂȘmes dispositions s'appliquent Ă  ses hĂ©ritiers ou ayants droit qui, bien que n'exploitant pas de fonds de commerce ou de fonds artisanal, demandent le maintien de l'immatriculation de leur ayant cause pour les besoins de sa succession. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012
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